Etats-Unis – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Tue, 05 Mar 2024 11:45:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png Etats-Unis – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Avocats : Qui domine le marché mondial ? https://www.agrimaroc.ma/avocats-qui-domine-le-marche-mondial/ https://www.agrimaroc.ma/avocats-qui-domine-le-marche-mondial/#respond Tue, 05 Mar 2024 11:40:16 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95399 Vous vous êtes déjà demandé quels pays étaient les plus grands producteurs d’avocats au monde ? C’est la question à laquelle nous avons voulu répondre sur AgriMaroc.ma. Les données de FAOStat arrêtées à l’année 2022 nous permettent de comparer qui sont les plus grands producteurs sur l’échiquier mondial.

L’Espagne reste au sommet de la production européenne. En effet en Europe, l’Espagne a enregistré une production de 105 930 tonnes d’avocats en 2022. Ce chiffre place le pays en tête de la production avocatière dans la région, puisque personne ne fait mieux, renforçant ainsi sa position en tant qu’acteur majeur du marché agricole européen.

La Chine et les États-Unis en tête des géants de la production. Sur la scène mondiale, la Chine et les États-Unis se disputent la première place en termes de production d’avocats. En 2022, la Chine a produit une impressionnante quantité de 135 860 tonnes, tandis que les États-Unis ont surpassé leurs concurrents avec une production colossale de 142 340 tonnes.

Surprises dans le Top 5 : Le Brésil a marqué des points avec une production massive de 338 238 tonnes, consolidant sa position en tant que leader en Amérique du Sud. Et surtout la Colombie qui surpasse toutes les attentes avec plus d’1 million de tonnes.

Lire aussi : Dossier : Le monde de l’avocatier en 2024 – AgriMaroc.ma

En effet la Colombie s’est distinguée de manière spectaculaire en 2022, en produisant un chiffre impressionnant de 1 090 664 tonnes d’avocats. Cette réalisation remarquable place la Colombie au sommet du tableau mondial, démontrant la croissance exponentielle de son secteur agricole.

Enfin mention spéciale à l’Indonésie, le Chili, et le Guatemala qui ont également contribué de manière significative à la production mondiale d’avocats. L’Indonésie, avec 389 000 tonnes, le Chili, avec 168 009 tonnes, et le Guatemala, avec 138 963 tonnes, ont tous enregistré des performances notables, consolidant ainsi leur présence sur la carte mondiale de l’industrie avocatière.

 

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Une entreprise internationale veut consolider ses liens avec des producteurs marocains d’agrumes https://www.agrimaroc.ma/une-entreprise-internationale-veut-consolider-ses-liens-avec-des-producteurs-marocains-d-agrumes/ https://www.agrimaroc.ma/une-entreprise-internationale-veut-consolider-ses-liens-avec-des-producteurs-marocains-d-agrumes/#respond Wed, 10 Jan 2024 09:09:12 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94465 Exploration de nouvelles opportunités commerciales et renforcement des liens avec les producteurs.

L’entreprise Salix Fruits, un acteur majeur dans le secteur des fruits, se positionne pour intensifier son programme d’agrumes au Maroc. La société, qui a récemment envoyé Vince Biasibetti, son directeur des ventes pour les États-Unis, dans le cadre d’une visite d’évaluation, vise à consolider ses liens avec les producteurs marocains tout en explorant de nouvelles opportunités commerciales dans ce pays d’Afrique du Nord.

La visite de Biasibetti avait pour objectif de comprendre de manière approfondie les opérations et les fermes des producteurs marocains. Face à une sécheresse sévère qui a impacté les volumes et le calibre de la production d’agrumes au Maroc, les producteurs marocains sont également ouverts à de nouvelles opportunités.

Selon les chiffres de l’Organisation mondiale des agrumes, le Maroc a exporté 450 000 tonnes d’agrumes au cours de la saison 2022/23, bien en deçà du record de 766 500 tonnes expédiées lors de la saison précédente. Toutefois, des signes positifs émergent avec une prévision de redressement partiel de la production à un peu plus de 2 millions de tonnes pour la saison en cours, comprenant 1 million de tonnes d’agrumes tendres (+11 %) et 930 000 tonnes d’oranges.

Vince Biasibetti a souligné que bien que le volume global reste relativement stable, l’offre se concentrera davantage sur des fruits de plus petit calibre, en particulier les mandarines (Nadorcott) et les oranges (Maroc Late). Les visites aux fermes à Marrakech et à Beni Mellal ont révélé des impacts variables de la sécheresse sur la production.

Lire aussi : Les importateurs recherchent plus d’oranges marocaines

Au-delà de l’évaluation des conditions de production, la visite de Salix Fruits a également ouvert la porte à de nouvelles opportunités commerciales. L’entreprise explore des variétés moins connues qui pourraient être exportées vers le marché américain, renforçant ainsi sa position en tant qu’acteur majeur dans le secteur des fruits aux États-Unis.

Un aspect crucial évoqué par Biasibetti est la conformité au programme de vérification des fournisseurs étrangers (FSVP) de la FDA. Ce programme vise à garantir que les fournisseurs étrangers répondent aux mêmes normes de sécurité que les entreprises basées aux États-Unis. Biasibetti a souligné l’importance du suivi de la mise en œuvre de ce programme chez les fournisseurs de Salix Fruits, affirmant que cela joue un rôle vital lors des visites de sites de production.

Lire aussi : La production d’agrumes aux États-Unis atteint des niveaux historiquement bas en 2023

Dans un contexte où la sécurité alimentaire est cruciale, Biasibetti a conclu en affirmant que le respect des programmes de conformité garantit la sécurité alimentaire exigée par la FDA, ainsi que le respect des normes de protection de la santé publique, comprenant les directives de sécurité, les contrôles préventifs et un étiquetage approprié. Salix Fruits se positionne ainsi non seulement comme un acteur commercial, mais également comme un défenseur de la qualité et de la sécurité alimentaire.

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Une nouvelle ligne maritime reliera en 2024 le Maroc à l’Amérique du Nord https://www.agrimaroc.ma/nouvelle-ligne-maritime-2024-maroc-amerique-du-nord/ https://www.agrimaroc.ma/nouvelle-ligne-maritime-2024-maroc-amerique-du-nord/#respond Mon, 25 Dec 2023 08:00:47 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94307 Une nouvelle ligne maritime va relier le Maroc à l’Amérique et l’Asie pendant la saison des fruits et légumes.

La Compagnie maritime d’affrètement – Compagnie générale maritime (CMA-CGM) a récemment dévoilé son tout nouveau service maritime baptisé NAMEX, une initiative saisonnière destinée à faciliter les exportations de fruits et légumes depuis le Maroc vers l’Amérique du Nord.

Cette annonce positionne le port de Tanger Med en tant que pivot crucial entre l’Asie et l’Amérique du Nord, établissant une rotation régulière entre Tanger Med, Halifax, New York, Philadelphie, Norfolk, Savannah, Charleston, et de nouveau Tanger Med à bord du porte-conteneurs « CMA-CGM Chile » à partir du 9 janvier 2024 précise LeMatin.

Avec une durée de traversée de 7 jours entre Tanger et Halifax, et de 13 jours entre Tanger et Philadelphie, cette nouvelle ligne offre une solution logistique efficace pour le transport des produits périssables. Deux technologies innovantes sont mises en avant dans le cadre de cette initiative : la première, baptisée « Climactive controlled atmosphere », permet de maintenir une atmosphère optimale à l’intérieur des conteneurs réfrigérés, assurant ainsi la conservation optimale des marchandises. La seconde, appelée « Smart reefer », représente un conteneur connecté permettant de surveiller en temps réel les conditions de transport des marchandises, assurant ainsi leur sécurité tout au long du trajet.

Lire aussi : Perturbation majeure dans le commerce des fruits suite aux tensions en mer Rouge, l’Egypte pénalisée

Cette nouvelle ligne saisonnière répond à une demande croissante dans le secteur des transports maritimes, offrant une solution spécialisée pour les exportateurs de produits frais du Maroc vers l’Amérique du Nord. Le lancement de NAMEX renforce la position de CMA-CGM en tant qu’acteur clé dans le domaine, tout en contribuant au développement du commerce international et en facilitant les échanges commerciaux entre ces deux régions du globe.

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La production d’agrumes aux États-Unis atteint des niveaux historiquement bas en 2023 https://www.agrimaroc.ma/production-agrumes-aux-etats-unis-bas-2023/ https://www.agrimaroc.ma/production-agrumes-aux-etats-unis-bas-2023/#respond Thu, 21 Dec 2023 06:00:20 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94187 Les dernières estimations du Service national des statistiques agricoles du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA/NASS) pour la saison 2022-2023 révèlent une baisse significative de la production américaine d’agrumes, atteignant un niveau sans précédent depuis au moins 50 ans. La production totale s’élève à 4,9 millions de tonnes, marquant une chute de 12 % par rapport à la saison précédente.

La valeur totale de la récolte d’agrumes aux États-Unis pour la saison 2022-2023 est évaluée à 2,6 milliards de dollars, enregistrant une diminution de 13,5 % par rapport à l’année précédente. Cette baisse substantielle est principalement attribuable à une récolte d’oranges Valencia inférieure aux attentes en Floride, ainsi qu’à des rendements décevants pour les oranges navel et les mandarines en Californie.

La production totale a également chuté de 8 % par rapport aux prévisions initiales de l’USDA NASS en début de saison. Cette disparité s’explique en grande partie par la faible récolte d’oranges Valencia en Floride et des rendements moins élevés pour les oranges navel et les mandarines en Californie.

Malgré ces défis, certaines régions ont dépassé les attentes. Les pamplemousses et les oranges Valencia au Texas, ainsi que les citrons en Californie et en Arizona, ont enregistré des performances exceptionnelles. Au Texas, une récolte d’oranges Valencia inhabituellement abondante a été observée, compensant en partie la faiblesse des récoltes d’oranges de début et de mi-saison.

L’Arizona a connu une augmentation notable de 12 % de sa production de citrons, même avec une tendance à la baisse de la superficie cultivée. La Californie demeure le principal État producteur d’agrumes, représentant environ 92 % de la production du marché du frais aux États-Unis.

La Floride, cependant, continue de faire face à des défis majeurs. La production d’agrumes dans cet État a chuté de manière significative, enregistrant une baisse de 60 % par rapport à la saison précédente. Cette réduction drastique est attribuée à des facteurs à long terme tels que le déclin de la superficie cultivée et des rendements, ainsi que des chocs météorologiques violents tels que l’ouragan Ian en septembre 2022.

Les prévisions initiales d’octobre 2022 estimaient la production de la Floride à près de 1,4 million de tonnes, mais les pertes attribuables à l’ouragan Ian pourraient représenter jusqu’à 42 % de la production de l’État.

La saison 2022-2023 laisse entrevoir des défis majeurs pour l’industrie des agrumes aux États-Unis, avec des niveaux de production historiquement bas. Les producteurs devront faire face à ces difficultés et explorer des solutions pour atténuer les effets à long terme de ces perturbations. Pour des informations plus détaillées, consultez Perspectives sur les fruits et les noix du service de recherche économique de l’USDA.

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La pomme de terre est-elle vraiment un légume ? https://www.agrimaroc.ma/pomme-de-terre-est-elle-vraiment-un-legume/ https://www.agrimaroc.ma/pomme-de-terre-est-elle-vraiment-un-legume/#respond Mon, 11 Dec 2023 06:00:09 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94102 Aux États-Unis, un débat enflamme actuellement scientifiques, agriculteurs et parents : la pomme de terre, longtemps considérée comme un légume incontournable, pourrait être rétrogradée dans la catégorie des céréales. Cette controverse est le fruit des réflexions du Comité consultatif des directives alimentaires américaines, dont les conclusions pourraient bouleverser la manière dont les Américains perçoivent ce tubercule emblématique.

Pour les botanistes, la question ne se pose même pas : la pomme de terre, tubercule comestible issu de l’espèce Solanum tuberosum, est bel et bien un légume. Cependant, lorsque la diététique s’en mêle, les choses se compliquent. Selon le Wall Street Journal, le Comité consultatif des directives alimentaires américaines envisage sérieusement de reclasser la pomme de terre de la catégorie des légumes à celle des céréales, cette dernière englobant non seulement les céréales traditionnelles comme le riz et le blé mais aussi d’autres aliments riches en glucides, une caractéristique partagée par la patate gorgée d’amidon.

Le débat ne se limite pas à des discussions abstraites. Certains parents, déjà convaincus que la pomme de terre ne devrait pas être classée parmi les légumes, ont exprimé leur désaccord. Une illustration de cette divergence d’opinions a été observée lorsqu’un épisode du dessin animé Peppa Pig a mis en scène une patate déclarant être un légume, provoquant l’indignation de nombreuses familles.

Les critiques les plus virulentes proviennent toutefois du secteur agroalimentaire. L’industrie de la pomme de terre craint que ce repositionnement ne conduise à une étiquetage différent, simplement parce que certaines personnes préfèrent les frites au riz. Les représentants de l’industrie céréalière s’inquiètent quant à eux des possibles carences nutritionnelles si les Américains devaient remplacer certaines céréales par des légumes riches en glucides.

Cette polémique intervient à un moment clé, alors que le département américain de l’Agriculture (USDA) et celui de la Santé et des Services sociaux (HHS) envisagent de mettre à jour les directives nationales sur l’alimentation pour 2025. Ces directives influent non seulement sur les conseils nutritionnels donnés aux Américains mais également sur les repas servis dans les cantines scolaires.

Cependant, la question sous-jacente pourrait être moins liée à la catégorisation de la pomme de terre qu’à la manière dont elle est préparée. Selon des chercheurs en nutrition cités par le Wall Street Journal, la pomme de terre conserve ses bienfaits pour la santé, tels que le potassium et la vitamine C, tant qu’elle n’est pas frite. Or, près de la moitié des patates consommées aux États-Unis sont transformées en produits surgelés, principalement des frites, selon l’USDA.

Finalement, cette querelle alimentaire soulève des questions plus profondes sur les habitudes alimentaires et la préparation des aliments. Alors que la pomme de terre et la tomate partagent un ancêtre commun, cette dernière a été privilégiée par les agriculteurs au fil des générations pour ses fruits. De là à imaginer une explication à l’affinité entre les frites et le ketchup, il n’y a qu’un pas. Le débat continue de faire rage, et seul l’avenir dira si la pomme de terre restera fidèle à sa réputation de légume ou se laissera emporter par la vague des céréales.

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Les Etats-Unis veulent exporter davantage vers le Maroc https://www.agrimaroc.ma/les-etats-unis-veulent-exporter-davantage-vers-le-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/les-etats-unis-veulent-exporter-davantage-vers-le-maroc/#respond Mon, 20 Nov 2023 06:00:15 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93839 Les États-Unis visent à stimuler leurs exportations agricoles en ciblant le marché marocain.

Le Secrétaire à l’Agriculture des États-Unis, Tom Vilsack, a annoncé aujourd’hui une initiative ambitieuse visant à accroître les exportations agricoles américaines en explorant de nouveaux marchés, dont le Maroc. La décision intervient dans un contexte où les exportations agroalimentaires des États-Unis ont connu une baisse, passant de 196,1 milliards de dollars en 2022 à 178,7 milliards de dollars en 2023. Le gouvernement américain s’efforce désormais de renverser cette tendance et d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les producteurs américains.

Tom Vilsack a souligné l’importance de la diversification des marchés pour maximiser les opportunités de croissance tout en atténuant les risques liés à la contraction des marchés et à la volatilité du marché mondial. « La diversification des marchés est un outil important pour maximiser les opportunités de croissance pour l’agriculture américaine, ainsi que pour couvrir le risque de contraction des marchés et la volatilité générale du marché mondial », a déclaré M. Vilsack selon des propos rapportés par l’Opinion.

Le Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) a dévoilé un plan ambitieux comprenant six missions commerciales agricoles pour l’année 2024. Parmi ces missions, le Royaume du Maroc est une destination clé. Cette initiative vise à explorer de nouveaux horizons et à promouvoir les produits agricoles américains sur des marchés non traditionnels.

Outre les missions commerciales, le gouvernement américain ouvre également une période de consultation sur l’allocation de 1,3 milliard de dollars pour le nouveau programme régional de promotion agricole. Cette démarche démontre l’engagement des États-Unis à promouvoir les possibilités d’exportation et à rendre les produits agricoles américains accessibles à un large éventail de consommateurs dans le monde entier indique la même source.

Les chiffres actuels montrent une régression des exportations agricoles américaines à 178,7 milliards de dollars pour l’exercice 2023. Les projections pour l’exercice 2024 indiquent une poursuite de cette tendance, avec une estimation de 172 milliards de dollars. Pour inverser cette trajectoire, l’USDA a prévu des missions commerciales en 2024 dans des pays tels que le Maroc, la Corée du Sud, l’Inde, le Canada, la Colombie et le Vietnam.

Tom Vilsack a précisé que les règlements relatifs au nouveau programme de commerce régional seront publiés ce vendredi, suivi d’une période de consultation de 30 jours. Cette démarche transparente vise à recueillir les avis et les contributions des acteurs de l’industrie agricole afin de garantir l’efficacité et la pertinence du programme.

Cette initiative des États-Unis pour augmenter leurs exportations agricoles témoigne de leur engagement à s’adapter aux évolutions du marché mondial. La recherche de nouveaux marchés tels que le Maroc démontre une vision stratégique visant à diversifier les partenariats commerciaux et à stimuler la croissance de l’agriculture américaine dans un contexte économique en constante évolution.

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Oranges : Pénurie mondiale suite aux mauvaises récoltes aux États-Unis et au Brésil https://www.agrimaroc.ma/jus-orange-penurie-etats-unis-bresil/ https://www.agrimaroc.ma/jus-orange-penurie-etats-unis-bresil/#respond Thu, 17 Aug 2023 09:09:19 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92222 Alerte mondiale : Les prix des concentrés de jus d’orange explosent en raison des récoltes désastreuses.

L’année passée, les États-Unis et le Brésil ont été frappés de plein fouet par des ouragans dévastateurs et une maladie ravageuse, portant un coup dur à la production d’agrumes. Face à cette crise d’approvisionnement en oranges, les cours des concentrés ont grimpé à des sommets historiques en juillet 2023.

À la Bourse de Chicago, les prix ont escaladé de manière continue ces derniers mois, atteignant un pic de 3,17 dollars par livre à la fin du mois de juillet pour le concentré de jus d’orange surgelé. Ce chiffre est à comparer à peine 1,75 dollar observé à la même période l’année précédente.

C’est avant tout en raison des piètres récoltes aux États-Unis et au Brésil, qui sont les deux géants mondiaux de l’exportation d’oranges.

« Il est possible que nous ayons atteint un sommet, mais il existe également une probabilité que les prix grimpent encore jusqu’à 3,50 dollars », prédit un analyste des marchés agricoles interrogé par Ouest-France.

Menace de la maladie du dragon jaune et ravages des ouragans, les agriculteurs de la Floride ont été doublement frappés par les ouragans Ian et Nicole, qui ont dévasté leurs plantations à la fin de l’année dernière.

À cela s’ajoute la propagation de la maladie du dragon jaune, véhiculée il y a plus de 15 ans par un insecte, le psylle asiatique des agrumes. Cette maladie conduit les arbres à produire des fruits qui se durcissent, verdissent, deviennent astringents et non comestibles.

Dans ce contexte difficile, les récoltes d’oranges ont subi une réduction drastique, et le département américain de l’agriculture a estimé dans son dernier rapport de juillet que la production américaine chuterait de 25 % pour atteindre seulement 2,3 millions de tonnes, le niveau le plus bas en 56 ans.

Au Brésil, les pluies torrentielles, exacerbées par le phénomène El Niño, qui engendre une élévation des températures globales, ont également entraîné une baisse de la production d’oranges destinées au jus.

Cette situation préoccupe l’Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits (Unijus) en France. Dans un communiqué, l’organisme souligne : « La disponibilité du concentré de jus d’orange, qui est utilisé pour produire le jus d’orange à partir de concentrés (obtenus par pressage de fruits auxquels on ajoute de l’eau) ainsi que les nectars d’orange (composés de pulpe de fruits à laquelle on ajoute de l’eau et du sucre), est devenue extrêmement complexe pour les acheteurs. Les flux qui étaient dirigés vers l’Europe sont actuellement détournés vers les États-Unis, créant ainsi une tension sur les prix ».

Actuellement, c’est principalement les concentrés qui souffrent de cette pénurie, mais selon l’Unijus, cette situation pourrait également toucher les jus purs et perdurer jusqu’en septembre-octobre 2023.

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La production d’agrumes aux Etats-Unis décline. Une opportunité de marché ? https://www.agrimaroc.ma/agrumes-etats-unis-declin-opportunite-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/agrumes-etats-unis-declin-opportunite-maroc/#respond Mon, 10 Jul 2023 08:00:15 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91348 Plusieurs facteurs contribuent au déclin de la production américaine d’agrumes, notamment en Floride. Les ouragans destructeurs, la propagation de la maladie du verdissement des agrumes, l’expansion urbaine qui réduit les terres agricoles et le coût élevé de la main-d’œuvre sont autant de raisons qui expliquent cette tendance.

Selon Daniel Munch, économiste à l’American Farm Bureau Federation, qui a analysé la production d’agrumes aux États-Unis, le pays a connu une baisse significative de sa production au cours des deux dernières décennies, ce qui ne parvient plus à satisfaire la demande des consommateurs.

En ce qui concerne la production, bien que quatre États (la Floride, la Californie, l’Arizona et le Texas) cultivent des agrumes, la Floride était le principal État producteur aux États-Unis. Depuis l’an 2000, la production nationale totale d’oranges a chuté de 80%, passant de 300 millions de caisses (90 lb = 40,8 kg) à 62 millions en 2023. Au cours de la même période, la production d’oranges en Floride a connu une baisse de 90%, passant de 150 millions de caisses (90 lb = 40,8 kg) à seulement 16 millions de caisses prévues pour 2023.

Cette diminution de la production nationale a eu un impact sur la balance commerciale en termes d’importations et d’exportations. Jusqu’en 2014, le volume des exportations dépassait celui des importations, mais depuis lors, l’écart négatif de 770 000 caisses s’est creusé pour atteindre plus de 25 millions de caisses en 2022.

En ce qui concerne les importations, la demande des consommateurs américains dépasse la capacité de production du pays. En 2000, les États-Unis ont importé environ 9 millions de caisses d’agrumes frais, mais ce chiffre est passé à environ 37 millions de caisses en 2022, soit une augmentation de 320%. Les principaux pays d’origine sont le Mexique, le Chili et le Pérou.

En ce qui concerne les exportations, les États-Unis ont exporté plus de 26 millions de caisses d’agrumes frais en 2000, mais ce chiffre est tombé à seulement 12 millions de caisses en 2022, soit une diminution de 53%.

Les Etats-Unis étant un partenaire commercial de longue date et l’importation étant croissante, un marché dynamique pourrait offrir de nouveaux débouchés aux producteurs d’agrumes marocains dans les prochaines années. Bien que d’autres pays comme l’Egypte ou la Turquie puissent être très agressifs sur ce marché.

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Les producteurs marocains de poivrons continuent de gagner des parts de marchés https://www.agrimaroc.ma/les-producteurs-marocains-de-poivrons-continuent-de-gagner-des-parts-de-marches/ https://www.agrimaroc.ma/les-producteurs-marocains-de-poivrons-continuent-de-gagner-des-parts-de-marches/#respond Thu, 15 Jun 2023 15:00:33 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=90940 Au cours des 3 dernières années, les achats allemands de poivrons au Maroc ont augmenté de 14,95 millions de kilos. 35,16% du poivron mondial a été importé par les Etats-Unis, l’Allemagne 10,96% et le Royaume-Uni 6,7%.

Avec une progression des exportations estimée à 45% en 5 ans, la production de poivrons explose au Maroc. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette progression de la production trouve écho sur les marchés internationaux et que l’embellie pourrait s’imposer durablement.

En effet au cours des trois dernières années, l’Allemagne par exemple a réduit considérablement ses achats de poivrons en provenance de l’Espagne; de 11,78 % tandis que les importations du Maroc ont augmenté dans le même temps de 71,36 % !

Les chiffres montrent que les importations allemandes de poivrons du Maroc ont augmenté de 14,95 millions de kilos, passant de 20,95 millions de kilos en 2020 à 35,9 millions de kilos de poivrons, que l’Allemagne a importés en 2022 du Maroc selon les données Hortoinfo.

Au total, les importations mondiales de poivrons au cours de l’année écoulée 2022 ont atteint un volume de 3 603,65 millions de kilos pour une valeur de 6 244,14 millions d’euros, à un prix moyen de 1,73 euros le kilo. Excellente performance donc pour les producteurs exportateurs marocains sur un segment exigeant mais très rémunérateur.

A noter que le Maroc se positionne dans le top 3 des fournisseurs de l’Allemagne avec 35,9 millions de kilos exportés, mais se positionne également très bien sur le marché du Royaume-Uni avec 7,83 millions de kilos exportés et bien sûr à destination de l’Espagne, à qui les agriculteurs marocains ont exportés pour lus de 73,56 millions de kilos de poivrons au Maroc.

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Les producteurs américains d’avocats optimistes grâce aux dernières pluies https://www.agrimaroc.ma/les-producteurs-americains-d-avocats-heureux-des-dernieres-pluies/ https://www.agrimaroc.ma/les-producteurs-americains-d-avocats-heureux-des-dernieres-pluies/#respond Thu, 08 Jun 2023 13:02:44 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=90796 Alors qu’un hiver pluvieux a été observé cette année, un producteur californien affirme récolter plus de fruits que les années précédentes.

« Il est difficile de parler des autres exploitations, mais pour nous, les pluies ont été très bénéfiques », déclare Bruce Harwood, directeur du magasin de la ferme Morro Creek.

Il affirme que les systèmes de drainage de leur ferme ont permis d’éviter les dommages causés par les eaux pluviales stagnantes, ce qui a prolongé la période de récolte. « Nous avons une récolte exceptionnelle cette année », ajoute Harwood. « Contrairement à 2021, où la récolte était pratiquement terminée fin janvier » à la même période.

En conséquence, les prix des avocats Hass à la ferme connaîtront une forte baisse cet été. « Les caisses étaient à 72 dollars l’année dernière. Cette année, nous les vendons à 49 dollars », a déclaré Harwood au média local KSBY. Une baisse tout de même significative pour le producteur.

Au niveau de l’État, la California Avocado Commission s’attend à une baisse de 7% de la récolte totale des producteurs locaux par rapport aux chiffres de l’année dernière, ce qui préoccupe Michael Wolfe de l’Avocado Shack à Morro Bay. « La floraison est la principale préoccupation, et nous saurons bientôt combien de ces petits avocats resteront et combien tomberont, ce qui déterminera le prix », a déclaré Wolfe.

Pourtant, il affirme que pour les agriculteurs ainsi que pour ses clients réguliers, après des années de sécheresse en Californie, il s’attend à ce que les pluies de cet hiver aient également un impact sur les récoltes d’avocats en 2024. « Nous n’avions pas autant de rendement, il y avait peu de produits, des prix plus élevés. Donc, la pluie a eu ses avantages et ses inconvénients », a déclaré Helen Sepulveda, une cliente régulière de l’Avocado Shack.

« Les agriculteurs sont ravis de voir leurs puits se remplir à nouveau, il y a donc beaucoup d’eau pour l’irrigation. Les arbres adorent ça, ce seront des arbres plus sains. Donc, les prévisions pour l’avenir devraient être meilleures. Mais pour la floraison de l’année prochaine, cela s’annonce comme une excellente année », ajoute Wolfe.

La plupart des agriculteurs californiens devraient terminer leur saison de récolte plus tard cet été.

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