contrat-programme – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Tue, 02 Jun 2020 17:33:10 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png contrat-programme – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Le bilan national du contrat-programme agroalimentaire révèle 5,1 milliards de dirhams d’investissements réalisés https://www.agrimaroc.ma/le-bilan-national-du-contrat-programme-agroalimentaire-revele-51-milliards-de-dirhams-dinvestissements-realises/ https://www.agrimaroc.ma/le-bilan-national-du-contrat-programme-agroalimentaire-revele-51-milliards-de-dirhams-dinvestissements-realises/#respond Tue, 03 Dec 2019 16:51:59 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=51193 Le bilan national du contrat-programme agroalimentaire révèle 5,1 milliards de dirhams d’investissements réalisés

D’après le ministre de l’agriculture du Maroc, 194 projets agro-industriels s’inscrivant dans le cadre du contrat programme de 2017 ont vu le jour mobilisant un montant d’investissement total de 5.1 milliards de dirhams.

En effet, ce mardi lors d’une journée organisée dans la région de Beni Mellal-Khenifra par les deux ministres (Agriculture, Industrie), Aziz Akhannouch a dressé ce bilan qui selon lui représente 53% de l’objectif 2021 en terme de nombre de projets, 43% en terme d’investissements et 65% en terme de création d’emplois.

Afin de promouvoir l’investissement agricole notamment par le biais de ce contrat programme et les opportunités que ce dernier offre, 4 agropoles, dont les lots sont en phase de commercialisation, ont été mis en place dans les principaux bassins de production agricole. Il s’agit bien évidemment de Meknès, Berkane, Tadla, Souss, Gharb, Loukkos et Haouz.

Ces agropoles constituent des plateformes intégrées offrant aux investisseurs des terrains aménagés pour l’installation de projets d’investissement. Ils regroupent parmi les structures, des Qualipoles installées par le Ministère de l’Agriculture. Ces dernières conçues comme guichet unique au service des opérateurs, intègrent des laboratoires de dernière génération (laboratoires de l’INRA, ONSSA et EACCE), des espaces d’expérimentation et de formation, ainsi que des services de contrôle qualité et d’exportation.

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Argan: Une culture à forte valeur ajoutée en plein essor https://www.agrimaroc.ma/argan-forte-valeur-essor/ https://www.agrimaroc.ma/argan-forte-valeur-essor/#respond Tue, 21 Nov 2017 12:42:55 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=29687 L’argan est une culture à forte valeur ajoutée en plein essor.

Grâce à sa forte valeur ajoutée, l’argan a vu son chiffre d’affaires augmenter considérablement ces dernières années. Coup d’œil sur cette culture endémique du Maroc.

La culture de l’argan est endémique des régions du Sud. Alors qu’elle était peu valorisée il y a encore quelques années, l’argan occupe désormais une place de choix entre autres à cause de sa forte valeur ajoutée. Rappelons que l’huile d’argan est l’huile alimentaire la plus chère au monde. Dans les années 2000, le chiffre d’affaires de la filière ne dépassait pas un million de Dh tandis qu’il atteint maintenant 300 millions de Dh.

Exportations

Les exportations d’huile d’argan ont grimpé en flèche à la fois en termes de volume et de valeur. Au début des années 2000, environ 36 T étaient exportées pour un chiffre d’affaires de 935 000 Dh. Aujourd’hui, et plus précisément en 2016, le Maroc a exporté 1 387 T pour un revenu de 298,5 millions de Dh.

Contrat-programme

Les performances de la filière à l’export ont été possibles grâce aux moyens mis en œuvre à travers le contrat-programme. Celui-ci a permettra la réhabilitation de 200 000 ha d’arganeraie, la domestication de l’arganier, l’extension de sa culture en conduite moderne sur 5 000 hectares et la hausse de production d’huile à 10 000 T d’ici 2020.

Depuis l’établissement du contrat-programme en 2010, 101 487 ha ont déjà été réhabilité et 610 projets ont été mis en place grâce à un budget de 800 millions de Dh. Aujourd’hui, la filière argan compte 30 coopératives, 11 Groupements d’Intérêts Economiques (GIE) et 16 périmètres de production.

Plan Maroc Vert

Sous l’impulsion donnée par le Plan Maroc Vert, par les organisations professionnelles et par la communauté des chercheurs, une nouvelle perception de l’arganier qui affirme ses rôles multiples s’ajoute aux acquis précédents. L’effort consenti pour associer l’ensemble des acteurs concernés par la gestion et le devenir des arganeraies, d’une manière innovante et pragmatique, a permis de mettre en avant l’approche écosystémique. Outre les intérêts portés par les acteurs et le rôle environnemental de l’écosystème, l’émergence de la dimension agricole/fruitière via l’arganiculture va contribuer à modérer la pression exercée sur la forêt naturelle de l’arganier. A la lumière de ce qui précède et devant l’ampleur de la dégradation, du couvert végétal, des institutions locales, de la culture et du patrimoine, rapportée ici et là, la communauté scientifique est interpellée pour définir de nouvelles pistes de réflexion et privilégier des approches transdisciplinaires et multi-institutionnelles dans le cadre de programmes de recherche concertés.

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Agroalimentaire: Le contrat-programme se fait attendre https://www.agrimaroc.ma/agroalimentaire-contrat-programme/ https://www.agrimaroc.ma/agroalimentaire-contrat-programme/#respond Thu, 16 Nov 2017 17:07:49 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=29580 Le contrat-programme de l’agroalimentaire est toujours à l’état d’étude.

Plusieurs mois après sa signature, le contrat-programme pour le développement de l’agroalimentaire est toujours à l’état d’écriture des textes d’application.

Le contrat-programme qui lie l’Etat et les professionnels de l’agroalimentaire tarde à se mettre en place. Les deux parties sont toujours en train d’écrire les textes d’application. Signé en avril dernier, ce partenariat vise à développer le secteur agroalimentaire au Maroc grâce à un investissement de 12 milliards de Dh dont 8 milliards seront financés par les professionnels.

Le secteur agroalimentaire sera représenté par la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Fenagri) et la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER). L’Etat sera quant à lui représenté par les ministères de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, de l’Économie et des finances ainsi que de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique.

Les deux parties ont assuré que le contrat-programme était au centre des priorités. Les textes d’application sont en cours d’élaboration et devraient bientôt être dévoilés selon les propos de Mohammed Fikrat, président de la Fenagri, dans une interview avec le Matin-Eco.

Le contrat-programme, établi sur une période de 5 ans, est axé autour plusieurs points : relancer l’investissement, développer les exportations, promouvoir les produits marocains ainsi que la recherche et développement et la formation professionnelle. 8 filières sont concernées, il s’agit de la valorisation des agrumes, valorisation des fruits et légumes, transformation des fruits et légumes, industrie de l’huile d’olive, industrie laitière, industrie des viandes, industrie de la biscuiterie confiserie et chocolaterie, et industrie des pâtes et couscous. En chiffre, les objectifs du contrat sont de construire 300 unités, créer près de 38 500 emplois et générer 41,75 milliards de Dh (MMDh) supplémentaires avec +12,52 MMDh à l’export et +13,1 MMDh de valeur ajoutée. La Fenagri souhaite également redynamiser le Centre technique des industries agroalimentaires qui a pour rôle de rassembler les professionnels autour de la Recherche et du Développement (R&D).

Agroalimentaire et sécurité alimentaire

La Fenagri a également souligné tous les efforts réalisés dans le but d’améliorer la qualité sanitaire des produits agroalimentaires. D’abord, on note le partenariat avec le ministre de la Santé qui vise à sensibiliser et informer les consommateurs.

De plus, la Fenagri et l’ONSSA ont travaillé main dans la main pour rassurer les consommateurs sur la qualité des produits marocains en revoyant les règles marocaines de sécurité sanitaire. « Il s’agit par exemple de l’obligation pour l’ensemble des opérateurs de la chaîne alimentaire d’obtenir un agrément ou une autorisation de l’ONSSA pour pouvoir exercer, ou encore de nouvelles modalités d’étiquetage permettant une information optimale sur le contenu des aliments », rapporte LeMatin.

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Agrumes: Les objectifs du contrat-programme ont-ils été atteints ? https://www.agrimaroc.ma/agrumes-contrat-programme/ https://www.agrimaroc.ma/agrumes-contrat-programme/#respond Thu, 28 Sep 2017 10:41:22 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=27632 La filière des agrumes a-t-elle atteint les objectifs établis par le contrat-programme ?

La filière des agrumes semble tirer profit du contrat-programme instauré : le volume de production dépasse les attentes et les impactes socio-économiques sont positifs mais les exportations restent insuffisantes.

La filière agrumicole est liée à l’Etat par un contrat-programme. Etablit en 2009, ce partenariat fixe divers objectifs à atteindre d’ici 2018 comme, par exemple, la plantation ou le renouvellement de 50 000 ha de vergers agrumicoles, parvenir à produire 2,9 MT et en exporter 1,2 MT. Une enveloppe budgétaire de 9 milliards de dirhams est consacrée à l’exécution de ce contrat-programme dont 3 milliards seront financés par l’Etat et 6 milliards par le privé.

Le contrat-programme a été bénéfique pour la filière. A quelques mois de son terme (fin 2018), les résultats sont plutôt positifs : « Nous comptons dépasser légèrement l’objectif en termes de production et de nouvelles plantations. », se réjouit Ahmed Derrab, secrétaire général de l’Association des Producteurs d’Agrumes du Maroc (ASPAM). Toutefois, le bilan est moins satisfaisant en ce qui concerne l’export qui risque de ne pas remplir ses objectifs. M. Derrab explique cette lacune par le fait que « le marché des agrumes est hyper concurrentiel à l’international. Nos concurrents directs (l’Espagne, l’Italie et la Grèce) se situent tous -à l’exception de la Turquie et d’Israël- dans l’espace européen, bénéficiant ainsi de la proximité des clients et des avantages liés à l’appartenance à un grand marché commun ».

Des exportations toujours faibles

Les exportations d’agrumes peinent à se développer malgré les efforts fournis dans le cadre du contrat-programme. Pour remédier à cette situation, l’ASPAM s’est mobilisée. L’encadrement et la formation des agriculteurs ont été intensifiés notamment par le biais de l’organisation d’ateliers « au profit des techniciens et des ouvriers pour améliorer la qualité du produit ainsi que gérer tous les risques liés aux différentes étapes du verger jusqu’au client final », explique M. Derrab.

Des discussions ont également été entreprises avec les autres acteurs liés à l’exportation, par exemple les structures portuaires, dans le but de promouvoir et d’organiser l’exportation.

L’agrumiculture est l’une des cultures les plus importantes au Maroc : elle emploie 150 000 personnes dont 100 000 dans les vergers et assure les revenus de nombreuses familles du monde rural.

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