COMADER – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Thu, 21 Mar 2024 11:22:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png COMADER – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Nominations et chantiers prioritaires au menu du Conseil d’administration de la Comader https://www.agrimaroc.ma/nominations-et-chantiers-prioritaires-au-menu-du-conseil-dadministration-de-la-comader/ https://www.agrimaroc.ma/nominations-et-chantiers-prioritaires-au-menu-du-conseil-dadministration-de-la-comader/#respond Thu, 21 Mar 2024 10:50:49 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95593 Lors de sa récente réunion, le Conseil d’Administration de la COMADER (Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural) a approuvé à l’unanimité les rapports moral et financier de l’exercice 2023. 

Un autre point fort de cette réunion a été la validation de la feuille de route de la COMADER pour la période 2023-2025, qui guidera les actions futures de l’organisation. En outre, des nominations importantes ont été annoncées, avec l’arrivée de nouveaux présidents d’interprofessions au sein du Conseil d’Administration :

Les discussions lors de cette réunion ont également mis en lumière les chantiers prioritaires pour le mandat actuel. L’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) a été au cœur des débats, avec un accent particulier mis sur la nécessité pour les agriculteurs de souscrire à cette assurance, suite à l’amnistie des cotisations antérieures décidée par le gouvernement jusqu’à la fin de l’année 2023.

Un autre défi abordé a été celui du stress hydrique, une préoccupation majeure pour le secteur agricole au Maroc. Des mesures concrètes ont été discutées, telles que le transfert d’eau du Sebou, la finalisation des barrages en cours de construction et l’installation de stations de dessalement d’eau. Ces initiatives visent à atténuer les effets néfastes de la pénurie d’eau sur l’agriculture du pays.

Par ailleurs, la réunion a été l’occasion de saluer la réactivité de la COMADER face aux récentes agressions contre les camions de transport de produits agricoles marocains exportés vers l’Union Européenne. Des plaintes ont été déposées auprès des juridictions espagnoles et françaises, soulignant l’engagement de l’organisation à défendre les intérêts des agriculteurs marocains.

La présence de M. Mohammed Sadiki, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, en clôture de la réunion, a été un moment fort. Le Ministre a loué le rôle crucial de la COMADER et des interprofessions dans le développement des filières de production agricole au Maroc, soulignant un partenariat solide entre le Ministère et l’organisation. Il a également annoncé que la prochaine édition du SIAM sera une opportunité pour mettre en valeur le travail remarquable réalisé par les différentes filières agricoles du pays.

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Suite aux attaques répétées la Comader saisit les tribunaux espagnols https://www.agrimaroc.ma/suite-aux-attaques-repetees-la-comader-saisit-les-tribunaux-espagnols/ https://www.agrimaroc.ma/suite-aux-attaques-repetees-la-comader-saisit-les-tribunaux-espagnols/#respond Thu, 29 Feb 2024 14:10:32 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95311 La Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader) a décidé de porter plainte devant les tribunaux espagnols face à ce qu’elle qualifie d' »acharnement préoccupant et alarmant » sur les produits agricoles marocains. Dans un communiqué officiel, la Comader dénonce les attaques répétées des agriculteurs espagnols, tant dans les médias que sur les camions de transport, visant les produits agricoles en provenance du Maroc et destinés à l’Union européenne.

Ces agressions, de plus en plus fréquentes et virulentes selon la Confédération, s’accompagnent d’une stigmatisation médiatique inédite qui impacte directement les agriculteurs marocains, devenus les victimes collatérales de ces hostilités. La Comader souligne cependant que les produits agricoles marocains exportés vers l’Union européenne respectent strictement toutes les normes réglementaires imposées par les marchés de destination, couvrant les aspects de commercialisation, de santé, et de protection phytosanitaire.

Il est crucial de rappeler que ces produits font l’objet d’un contrôle minutieux tant par les autorités marocaines avant l’exportation que par les autorités européennes avant leur mise en vente sur les marchés de l’Union. Les normes de qualité et de sécurité sont donc scrupuleusement respectées, ce qui renforce le caractère injustifié des attaques perpétrées contre eux. Pour rappel la Commission Européenne avait elle même communiqué sur le sujet pour balayer les fausses idées qui rongent les agriculteurs européens.

La Confédération souligne que ces attaques récurrentes constituent une menace sérieuse pour les relations commerciales entre le Maroc et l’Union européenne, relations pourtant exemplaires jusqu’à présent. Elle met en garde contre les conséquences négatives de ces hostilités sur les échanges commerciaux bilatéraux qui ont toujours été mutuellement bénéfiques.

Malgré cette tension croissante, la Comader affirme son refus de recourir à des représailles envers les exportations agricoles espagnoles à destination du Maroc. Au contraire, elle exprime son engagement continu à collaborer avec ses partenaires européens pour maintenir des relations commerciales saines et équitables, basées sur le respect mutuel des flux de marchandises.

La Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural appelle ainsi à un dialogue constructif pour résoudre ces différends et protéger les intérêts des deux parties, préservant ainsi l’esprit de coopération qui a caractérisé les relations commerciales entre le Maroc et l’Union européenne jusqu’à présent.

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Hausse de 5% du salaire minimum agricole garanti https://www.agrimaroc.ma/hausse-5-smag-salaire-agricole/ https://www.agrimaroc.ma/hausse-5-smag-salaire-agricole/#respond Fri, 22 Sep 2023 06:00:42 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92876 Le Gouvernement s’engage en faveur des travailleurs : 5% d’augmentation du salaire minimum.

Le Maroc annonce une augmentation du salaire minimum. Cette décision, la deuxième du genre sous le gouvernement Akhannouch, a été adoptée lors d’une réunion du Conseil de gouvernement jeudi dernier. Une augmentation significative de 5% du salaire minimum garanti (SMIG) dans les secteurs « agricoles et non agricoles » a été approuvée, marquant ainsi un engagement du gouvernement envers l’amélioration des conditions de vie des travailleurs.

La nouvelle a été officiellement annoncée dans un communiqué de presse diffusé à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, selon un rapport publié par l’hebdomadaire La Vie Eco dans son édition numérique. Le porte-parole du gouvernement a déclaré que cette décision découle d’un accord conclu en avril de l’année précédente entre l’exécutif marocain et ses partenaires sociaux, à savoir les syndicats, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (Comader).

Selon les termes du décret adopté, cette augmentation de 5% du SMIG et du salaire minimum agricole garanti (SMAG) est entrée en vigueur dès le 1er septembre de cette année. Par conséquent, elle se reflétera dans la prochaine fiche de paie des travailleurs des secteurs industriel, commercial, des services, ainsi que dans le secteur agricole.

Concrètement, le SMIG horaire est passé à 16,30 dirhams de l’heure, tandis que le SMAG est désormais fixé à 88,58 dirhams par jour, contre 84,37 dirhams par jour précédemment. Il est important de noter que, conformément aux négociations du dialogue social, le SMAG devrait finalement être aligné sur le SMIG à l’avenir, créant ainsi une uniformité dans les niveaux de salaires.

En résumé, le SMIG brut connaît donc une augmentation, passant de 2.970 dirhams à 3.120 dirhams. Après déduction des cotisations sociales des salariés, le SMIG net s’établit désormais à 2.900 dirhams, au lieu de 2.769,78 dirhams précédemment. Pour le SMAG, une hausse significative le porte à 2.303 dirhams brut par jour, comparé à 2.193 dirhams brut précédemment.

Cette augmentation du salaire minimum marque un pas significatif vers une meilleure rémunération des travailleurs marocains et témoigne de l’engagement du gouvernement envers une amélioration des conditions de vie et du pouvoir d’achat de la population.

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Boulemane : Sadiki s’assure de l’état d’avancement du souk de Missour et de l’abattoir https://www.agrimaroc.ma/boulemane-souk-missou-abbatoir/ https://www.agrimaroc.ma/boulemane-souk-missou-abbatoir/#respond Mon, 24 Jul 2023 10:05:36 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91571 Suivi des avancements du souk de Missour et de l’abattoir par le ministre Sadiki.

Le 21 juillet 2023, M. Mohammed Sadiki, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, a effectué une visite de terrain dans la Province de Boulemane, située dans la région de Fès-Meknès.

Cette visite était réalisée en présence du Gouverneur de la Province de Boulemane, du Président du Conseil provincial, du Président de la Chambre d’Agriculture Régionale, du Président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), de professionnels, d’élus, ainsi que d’une importante délégation de responsables du ministère.

L’objectif de cette visite était d’examiner les projets de développement agricole inscrits dans le cadre du plan agricole provincial de la stratégie « Génération Green ». Les sujets abordés comprenaient la signature de conventions de projets solidaires, l’état d’avancement du souk de Missour et de l’abattoir, ainsi que les progrès réalisés dans le programme visant à réduire l’impact du déficit pluviométrique au niveau de la province.

Parmi les projets examinés, une attention particulière a été portée au développement de la filière des viandes rouges et à la modernisation du secteur de l’élevage au niveau de la commune territoriale de Missour. Le Ministre a pu constater l’état d’avancement du souk de bétail, qui est actuellement en phase d’achèvement, ainsi que le progrès des travaux de construction des abattoirs de Missour. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre des projets Pilier II du Plan Maroc Vert, visant à promouvoir la filière des viandes rouges et à moderniser le secteur de l’élevage.

Le souk de bétail occupera une superficie de 19 500 m2 tandis que l’abattoir couvrira une superficie de 5000 m2. Le coût global de ces deux projets est estimé à près de 18,3 millions de dirhams (MDH).

Dans le cadre de cette visite, le Ministre a également présidé la cérémonie de signature de la convention relative à la réalisation de la 2ème tranche de mise à niveau du souk de bétail. Cette convention a été conclue entre le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural, et des Eaux et Forêts, la Préfecture de Boulemane et la commune de Missour.

MAPM
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Boulemane : Sadiki visite une unité frigorifique dédiée au pommier qui a coûté 5,9 millions de dirhams https://www.agrimaroc.ma/sadiki-unite-frigorifique-pommier-59-millions-dirhams/ https://www.agrimaroc.ma/sadiki-unite-frigorifique-pommier-59-millions-dirhams/#respond Mon, 24 Jul 2023 08:00:54 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91567 Sadiki visite à Boulemane, une unité frigorifique dédiée au pommier.

Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Mohammed Sadiki, a entrepris le vendredi 21 juillet 2023, une visite sur le terrain au sein de la Province de Boulemane, dans la région de Fès-Meknès.

Cette visite a été réalisée en présence du Gouverneur de la Province de Boulemane, du Président du Conseil provincial, du Président de la Chambre d’Agriculture Régionale, du Président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), de professionnels, d’élus et d’une importante délégation de responsables du ministère.

L’objectif principal de cette visite était d’évaluer les projets de développement agricole mis en œuvre dans le cadre du plan agricole provincial de la stratégie Génération Green, ainsi que de procéder à la signature de conventions pour des projets solidaires. Le Ministre a également pris connaissance de l’état d’avancement du souk et abattoir de Missour, et du programme visant à réduire l’impact du déficit pluviométrique au niveau de la province.

Au cours de cette visite, le Ministre s’est rendu dans la commune territoriale de Talzemt, où il a visité une unité frigorifique dédiée au pommier, réalisée dans le cadre de la stratégie Plan Maroc Vert. Cette unité, dont le coût global s’élève à 5,9 millions de dirhams (MDH), s’inscrit dans le programme de développement du pommier et couvre une superficie de 3000 mètres carrés, avec une capacité de stockage de 1200 tonnes. Elle bénéficie à 285 personnes.

En outre, le Ministre a présidé la signature de conventions pour des projets agricoles solidaires dans le cadre de la stratégie Génération Green. Deux projets de diversification des systèmes de production ont été signés, l’un à Tazemt et l’autre à Ait Lmane, visant à accroître la production agricole et à favoriser l’insertion des jeunes et des femmes du milieu rural dans la dynamique socio-économique du territoire. Ces projets englobent des activités de plantation, de construction, d’équipement, de développement de l’apiculture et de l’accompagnement des bénéficiaires.

Le projet de Talzemt concerne la plantation de 250 hectares d’amandiers, ainsi que l’aménagement hydro-agricole sur 10 kilomètres. Son coût approche les 19,9 MDH et profite à 450 bénéficiaires, dont 45 jeunes et 30 femmes. Quant au projet d’Ait Lmane, il porte sur la plantation de 250 hectares d’amandiers, l’aménagement hydro-agricole sur 6 kilomètres, et le revêtement et l’aménagement d’une piste sur 10 kilomètres. Son financement global s’élève à près de 6,8 MDH et profite à 163 bénéficiaires, dont 40 jeunes et 73 femmes.

Cette visite sur le terrain a permis au Ministre de constater les avancées et l’impact positif des projets de développement agricole dans la Province de Boulemane. Ces initiatives contribueront sans aucun doute au renforcement du secteur agricole marocain et à la promotion d’une agriculture durable et solidaire, tout en stimulant le développement socio-économique des communautés rurales.

MAPM
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Plantation à Serghina de 4.530 Ha d’olivier et de plantes aromatiques et médicinales https://www.agrimaroc.ma/plantation-serghina-4-530-ha-olivier-plantes-aromatiques-medicinales/ https://www.agrimaroc.ma/plantation-serghina-4-530-ha-olivier-plantes-aromatiques-medicinales/#respond Sun, 23 Jul 2023 23:19:16 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91563 Boulemane : Mohammed Sadiki examine les projets de développement agricole de la région.

Le vendredi 21 juillet 2023, M. Mohammed Sadiki, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, a effectué une visite de terrain dans la Province de Boulemane, située dans la région de Fès-Meknès.

Cette visite était menée en compagnie du Gouverneur de la Province de Boulemane, du Président du Conseil provincial, du Président de la Chambre d’Agriculture Régionale, du Président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), ainsi que des professionnels, des élus et une délégation de responsables du ministère.

L’objectif de cette visite était d’examiner les projets de développement agricole mis en œuvre dans le cadre du plan agricole provincial de la stratégie Génération Green, de signer des conventions pour des projets solidaires, de faire le point sur l’avancement du souk et abattoir de Missour, et d’évaluer le programme de réduction de l’impact du déficit pluviométrique dans la province.

L’un des temps forts de la visite fut la présentation du Plan Agricole Provincial de la stratégie Génération Green au niveau de la commune territoriale de Serghina. Ce plan, doté d’une enveloppe de 2,8 millions de dirhams (MDH), a pour ambition de réaliser d’ici 2030 la couverture sociale de 14 000 agriculteurs et l’assurance agricole pour 15 000 hectares de grandes cultures et de plantations fruitières. Il jouera un rôle essentiel dans l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs agricoles en favorisant la création de 50 coopératives et 70 sociétés de service au bénéfice des jeunes bénéficiaires. En outre, 21 projets d’accompagnement ont été présentés pour soutenir cette nouvelle génération d’agriculteurs solidaires, dont 4 530 hectares d’oliviers et de plantes aromatiques et médicinales seront plantés au profit de 4 000 bénéficiaires. Par ailleurs, il a été annoncé que 7 500 hectares de terres collectives seraient mobilisés pour les jeunes ruraux en quête d’opportunités dans le secteur agricole.

Le Ministre s’est également rendu sur le site d’un projet de reconversion des cultures céréalières en amandiers dans la commune rurale de Serghina. S’étendant sur une superficie de 200 hectares et représentant un investissement de près de 4,2 MDH, ce projet vise principalement à améliorer les revenus des agriculteurs en optant pour une filière plus adaptée aux conditions climatiques et pédologiques de la région.

Dans le cadre de sa visite, le Ministre a également eu l’occasion de visiter une unité de transformation de fleurs de safran en pistils de Safran Bio. Ce projet rassemble 112 producteurs de safran qui travaillent en collaboration avec cette unité de valorisation, située sur une superficie de 15 hectares, dans les communes de Serghina, Enjil et Almis.

La visite de terrain du Ministre a permis de constater les avancées et les perspectives prometteuses des projets de développement agricole dans la Province de Boulemane. Ces initiatives joueront un rôle crucial dans le renforcement du secteur agricole marocain et la promotion d’une agriculture durable et solidaire.

MAPM
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Pour Rachid Benali le Maroc dispose d’un important potentiel de production agricole à exploiter https://www.agrimaroc.ma/rachid-benali-maroc-potentiel-production/ https://www.agrimaroc.ma/rachid-benali-maroc-potentiel-production/#respond Wed, 03 May 2023 15:20:49 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89873 Le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), Rachid Benali, a souligné les possibilités d’échanges à développer avec les pays africains et l’importance de l’exploitation du potentiel de production agricole et agro-industrielle du Maroc lors du Forum sur la coopération Maroc-Royaume-Uni.

M. Benali a également évoqué le rôle de sa Confédération qui représente la majorité des opérateurs agricoles et agro-industriels de différentes filières de production végétale et animale. Les deux pays ont signé un accord de libre-échange qui a contribué à augmenter les échanges. Cependant le président de la COMADER a souligné très justement que « La relation commerciale entre les deux pays, n’est pas née aujourd’hui », ajoutant : « C’est une histoire de plusieurs siècles et à nous aujourd’hui de la renforcer et de la pérenniser ».

Le Maroc possède de nombreux atouts pour un équilibre entre souveraineté alimentaire et respect de l’environnement, dont sa jeune population rurale qualifiée et son savoir-faire en matière d’agriculture. Le marché britannique est important pour le Maroc, en particulier pour les exportations de légumes de qualité.

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Rachid Benali, nouveau président de la COMADER, dresse l’état des lieux de l’agriculture au Maroc https://www.agrimaroc.ma/rachid-benali-comader-situation-maroc-agriculture/ https://www.agrimaroc.ma/rachid-benali-comader-situation-maroc-agriculture/#respond Thu, 06 Apr 2023 13:02:30 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89312 Rachid Benali, le nouveau président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER), a récemment déclaré à lavieeco que les marges d’intermédiaires représentent près de 90% du prix final des produits agricoles au Maroc. Les intermédiaires sont capables de monopoliser près de la moitié des produits agricoles avant même la fin du cycle de production, selon Benali, qui possède une grande expertise dans l’agriculture et le monde rural.

Pour remédier à cette situation, Benali pense qu’il est essentiel de se concentrer sur l’agrégation, en regroupant les producteurs pour obtenir une plus grande capacité de négociation avec les intermédiaires. Il estime que cela aidera à améliorer les prix pour les agriculteurs et à réduire les marges d’intermédiaires, ce qui contribuera à rendre les produits agricoles plus abordables pour les consommateurs, précise la même source.

La question de la marge bénéficiaire des intermédiaires est un problème récurrent dans le secteur agricole marocain, qui est pourtant un pilier essentiel de l’économie nationale. Les agriculteurs ont souvent du mal à obtenir des prix équitables pour leurs produits en raison de l’implication d’un grand nombre d’intermédiaires dans la chaîne de distribution. En travaillant sur l’agrégation, Benali espère contribuer à améliorer la situation pour les agriculteurs et pour l’ensemble du secteur agricole marocain. Toute l’interview ci-dessous :

Depuis l’année dernière, les barrages ont servi à satisfaire les besoins en eau potable plutôt qu’à l’agriculture. Cette situation devra-t-elle durer ?
Rachid Benali : En effet. C’est la conséquence de la gestion hydrique du Maroc ces dix dernières années. Plusieurs barrages étaient prévus mais aucun n’a encore vu le jour. Je cite à titre d’exemple le barrage de Mdez, situé entre Boulmane et Sefrou et destiné à irriguer la plaine de Saïss sur 35.000 hectares. Alors que l’achèvement était prévu en 2019, il a été reporté à 2022 puis à 2024.
Il faudra aussi attendre une année pour son remplissage. Donc, il sera opérationnel en 2025, dans le meilleur des cas. Cette situation a fait que lorsque le gouvernement avait besoin d’eau potable, il s’est rabattu sur les barrages destinés à l’agriculture. Même la station de dessalement d’Agadir, destinée initialement à l’agriculture, est mobilisée à hauteur de 50% à l’eau potable. Ces barrages ont certes sauvé les besoins en eau potable, mais ont causé un sérieux problème pour les plantations qui se trouvent dans les périmètres irrigués.

Actuellement, les plantations de deux grandes zones, à savoir Tadla et Marrakech El-Haouz, sont compromises, les vergers desséchés et les agriculteurs ont même arraché certaines de leurs cultures par manque d’eau justement. La situation devrait certainement se poursuivre, puisque malheureusement le problème est toujours d’actualité. Encore pire que Tadla et Marrakech, Chaouia et Doukkala souffrent tellement que l’irrigation est à l’arrêt.

Comment les cultures survivent-elles dans ce cas ?
Rachid Benali : Deux cas se présentent dans ce contexte de manque flagrant de ressources hydriques: soit les agriculteurs disposent de puits et exploitent la nappe phréatique, qui continue elle aussi de souffrir. Soit ceux qui irriguent leurs cultures à partir des barrages sont contraints d’arrêter, ou de réduire la superficie de leurs cultures. D’où ce manque de produits agricoles sur les marchés et notamment les cultures maraîchères.

Justement, est-ce que cette réduction de l’offre pourrait expliquer à elle seule les niveaux de prix atteints par les produits agricoles ?
Rachid Benali : Pas seulement. Plusieurs facteurs rentrent en considération dans la hausse des prix, dont la baisse de l’offre certes, mais aussi le prix élevé des intrants qui est, en soi, une composante de la baisse de la production, et finalement les intermédiaires. Si l’on prend la réduction des quantités mises sur le marché, cet élément est lui-même le fait de deux facteurs. Le 1er tient à l’effet climatique (sécheresse, manque d’eau, températures anormalement élevées au début de la saison du printemps…). Le second, lui, est lié au manque de ressources financières chez l’agriculteur, surtout à la sortie d’une année de sécheresse. Et maintenant que le taux directeur a doublé en quelques mois, l’agriculteur va voir sa capacité d’endettement s’effriter, vu la hausse des taux d’intérêts bancaires qui va s’ensuivre. Ce qui va miner davantage son pouvoir d’achat, sa capacité à investir et, de facto, sa production. Et pour ne rien arranger, les prix des intrants ont augmenté. Je vous donne un exemple pour illustrer l’impact de l’augmentation du coût de revient. Il est passé de 50.000DH en 2019 pour un hectare de pommes de terre à 110.000 DH en 2022. Avec 500.000DH par exemple, un agriculteur ne peut plus cultiver que 5 hectares, contre 10 ha à peine trois années auparavant. Ce qui contribue alors à la réduction des superficies plantées et donc de la production.

Revenons aux intermédiaires. A quel point contribuent-ils à cette ébullition des prix ?
Rachid Benali : En fait, ils ont toujours existé. Mais leur force de frappe est devenue encore plus vigoureuse, avec l’aspect communication. Chaque fois qu’on évoque l’envolée des prix, ils gardent la mainmise sur les marchandises, ne serait-ce que pour préserver le niveau élevé des prix, sinon gratter encore quelques centimes supplémentaires. C’était le cas de l’oignon. Dès qu’on a commencé à évoquer sa cherté, à un prix de 9 DH, un mouvement de stockage a été entrepris, créant donc une pénurie et les prix ont alors grimpé davantage. D’un autre, il faut savoir que plusieurs intermédiaires jouent le rôle de banquier auprès des agriculteurs. Autrement dit, ils achètent la production de chez l’agriculteur, avant son terme, à un prix qui ne vaut généralement pas la valeur de la récolte. Cet achat dit sur pied ou sur champ, l’agriculteur n’en profite pas. En reprenant le modèle de l’oignon, le légume quitte les champs de l’agriculteur à un prix variant entre 1,10 et 1,50 DH. Il est par la suite stocké durant quelques mois par les agriculteurs, commerçants et spéculateurs dans des unités de stockage où, au final, une déperdition du produit de 30 à 35% est notée. A sa sortie du stockage, la marchandise coûte environ 6 DH et en passant à travers moult intermédiaires, elle est vendue chez les commerçants et la grande distribution à 16 DH en moyenne. Près de 90% du prix du produit final est formé exclusivement par les intermédiaires.

S’ils existent depuis toujours et devraient continuer à exister, il faudrait au moins limiter leur nombre sur toute la chaîne. Comment peut-on réussir ce pari ?
Rachid Benali : Plusieurs leviers peuvent être actionnés. En premier lieu, le marché de gros doit se structurer. Il n’est pas normal que ces intermédiaires se positionnent sur toute la chaîne, avant même la sortie du produit de chez l’agriculteur, au client final. Savez-vous que plus de 50% des produits agricoles sont vendus avant la fin du cycle ? Ce qu’il faut, en deuxième lieu, c’est d’encourager l’agriculteur et de lui donner davantage de moyens, pour éviter de commercialiser sa marchandise au premier venu. Et cela pourrait réussir à travers l’agrégation essentiellement. Et dans ce cadre, deux lois ont été adoptées mais ne sont pas vraiment opérationnelles. Il s’agit de la loi 04-12 relative à l’agrégation agricole et la loi 37-21 sur la commercialisation directe des fruits et légumes. Très peu de projets sont agrégés actuellement et ont trait essentiellement au sucre. Si nous arrivons à lancer cette agrégation, dans les fruits et légumes surtout, nous y gagnerons beaucoup en terme de prix et de qualité.

Bank Al-Maghirb, lors de son premier conseil d’administration de cette année, a revu à la baisse la récolte céréalière de cette année. Qu’en pensez-vous ?
Rachid Benali : Comment a-t-il eu ces chiffres ? Je défie quiconque qui puisse parler de prévisions à cette date, que ce soit au niveau du ministère de l’Agriculture ou tout autre institution ou organisme. Tout peut changer en une fraction de seconde. Avec cette chaleur-là, les effets sont néfastes et on peut perdre 70% de la production. A l’heure actuelle, les grains ne sont apparents qu’à concurrence de 20%. L’épi, lui, est pratiquement vide. Combien de fois la grêle s’est abattue sur les céréales à la fin de la campagne et à trois jours de la récolte, alors que l’épi était plein et les graines complètes ! On ne peut s’aventurer à livrer des chiffres qu’à la fin de la récolte.

Pour ratisser large, où en est la stratégie Génération Green 2020-2030.
Rachid Benali : Les contrats-programmes sont prêts et devraient être signés lors de la tenue du SIAM. La nouveauté est que les professionnels ont été totalement intégrés dans les feuilles de route, chacun selon son interprofession. A côté, les plantes aromatiques et médicinales (PAM) devraient également avoir leur propre interprofession. Comme je porte aussi la casquette de président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’olive (Interprolive), je peux vous dire que notre plan d’action vise à limiter l’extension des superficies et se focaliser sur la régénération et la remise en l’état des anciens vergers. L’on devrait également s’atteler à l’application d’une loi datant de 1997 interdisant la vente en vrac de l’huile d’olive.

Vous êtes fraîchement élu à la tête de la Comader. Quel est votre plan d’action ?
Rachid Benali : Il est toujours en cours de validation, par le bureau. Ce que je peux vous dire est qu’il s’intéresse d’abord à l’agriculteur. Nous représentons 16 millions d’individus dont 40% dans le monde rural. Nous devons les garder dans la campagne tout en améliorant leurs conditions de vie. Nous devons également les fédérer et faire en sorte de créer une vraie synergie entre l’amont et l’aval. Nous allons attaquer aussi les multiples difficultés dont souffre le secteur agricole, comme la commercialisation, l’eau, l’assurance, le financement, les intrants, la mécanisation… Par ailleurs, représenter le Maroc à l’international est aussi parmi les missions que nous nous sommes assignés. Il n’est pas normal que le Maroc ne fasse toujours pas partie de l’Association mondiale des agriculteurs !

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Rachid Benali élu à la tête de la COMADER https://www.agrimaroc.ma/rachid-benali-elu-tete-comader/ https://www.agrimaroc.ma/rachid-benali-elu-tete-comader/#respond Sat, 25 Mar 2023 23:18:29 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89041 La nouvelle équipe de la Comader s’engage à défendre les intérêts des agriculteurs et des industriels de l’agro-alimentaire.

La Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader) a récemment communiqué sur l’élection de son nouveau président et de son vice-président.

À l’issue d’une assemblée générale élective, tenue le 16 mars à Casablanca, Rachid Benali a été élu à l’unanimité en tant que nouveau président de la confédération. Par ailleurs, l’assemblée a également désigné Jamal M’Hamdi pour occuper le poste du vice-président.

À côté de son nouveau poste, Rachid Benali occupe diverses positions de responsabilité : président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’olive (Interprolive), membre du conseil d’administration de la Mutuelle agricole marocaine d’assurances (MAMDA) et président de l’association régionale des producteurs de céréales de la région de Fès-Meknès.

Par ailleurs, Jamal M’hamdi est président de la Fédération interprofessionnelle des activités céréalières (FIAC), membre du conseil d’administration de l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL), membre de la commission nationale du recours fiscal et cofondateur du think tank « Grain Vision Morocco », a rapporté Le360.

La Comader indique que sa nouvelle équipe s’engage à défendre les intérêts des agriculteurs et des industriels de l’agro-alimentaire auprès des pouvoirs publics en proposant des solutions durables à plusieurs problèmes : stress hydrique, souveraineté alimentaire et l’approvisionnement régulier du marché national en produits agricoles. En outre, elle vise à renforcer les partenariats avec les organismes institutionnels tels que le Ministère de l’agriculture, le GCAM, la MAMDA et l’OCP afin de relever les défis majeurs de l’agriculture marocaine et d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs.

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إنتخاب رشيد بنعلي رئيسا للكومادر COMADER https://www.agrimaroc.ma/%d8%a5%d9%86%d8%aa%d8%ae%d8%a7%d8%a8-%d8%b1%d8%b4%d9%8a%d8%af-%d8%a8%d9%86%d8%b9%d9%84%d9%8a-%d8%b1%d8%a6%d9%8a%d8%b3%d8%a7-%d9%84%d9%84%d9%83%d9%88%d9%85%d8%a7%d8%af%d8%b1-comader/ https://www.agrimaroc.ma/%d8%a5%d9%86%d8%aa%d8%ae%d8%a7%d8%a8-%d8%b1%d8%b4%d9%8a%d8%af-%d8%a8%d9%86%d8%b9%d9%84%d9%8a-%d8%b1%d8%a6%d9%8a%d8%b3%d8%a7-%d9%84%d9%84%d9%83%d9%88%d9%85%d8%a7%d8%af%d8%b1-comader/#respond Wed, 22 Mar 2023 11:22:44 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89083 يلتزم فريق Comader الجديد بالدفاع عن مصالح المزارعين و مصنعي الأغذية الزراعية.

أعلنت الكونفدرالية المغربية للفلاحة و التنمية القروية (كومادير) مؤخرا انتخاب رئيسها و نائبها الجديدين.

بعد الجمعية العامة المنتخبة التي عقدت في 16 مارس في الدار البيضاء، تم إنتخاب رشيد بنعلي بالإجماع رئيسا جديدا للإتحاد، بالإضافة إلى ذلك عين المجلس أيضا جمال المحمدي لشغل منصب نائب الرئيس.

بالإضافة إلى منصبه الجديد يشغل رشيد بنعلي العديد من مناصب المسؤولية: رئيس الإتحاد المغربي المهني للزيتون (Interprolive)، وعضو مجلس إدارة الإتحاد المغربي للتأمين الزراعي المتبادل (MAMDA) و رئيس الجمعية الجهوية لمنتجي الحبوب في جهة فاس مكناس.

بالإضافة إلى ذلك جمال محمدي هو رئيس الإتحاد المهني لأنشطة الحبوب (FIAC) ، وعضو مجلس إدارة المكتب الوطني للمهنيين للحبوب و البقوليات (ONICL)، و عضو اللجنة الوطنية للضرائب و المؤسس المشارك لمركز الأبحاث « Grain Vision Morocco » ، حسب ما أورده موقع Le360.

يشير Comader إلى أن فريقه الجديد ملتزم بالدفاع عن مصالح المزارعين و مصنعي الأغذية الزراعية مع السلطات العامة من خلال إقتراح حلول مستدامة للعديد من المشاكل منها: الإجهاد المائي و السيادة الغذائية و الإمداد المنتظم للمنتجات الزراعية إلى السوق الوطنية، بالإضافة إلى ذلك يهدف إلى تعزيز الشراكات مع الهيئات المؤسساتية مثل وزارة الفلاحة، GCAM، MAMDA، OCP من أجل مواجهة التحديات الرئيسية للفلاحة المغربية و تحسين الظروف المعيشية للمزارعين.

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