azote – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Fri, 29 Apr 2022 09:41:12 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png azote – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Engrais : L’urine humaine serait efficace ? https://www.agrimaroc.ma/engrais-urine-humaine-efficace/ https://www.agrimaroc.ma/engrais-urine-humaine-efficace/#respond Fri, 29 Apr 2022 09:41:12 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=84238 Un engrais inattendu, efficace et moins polluant ? L’urine humaine revient sur le devant de la scène.

De nos jours les engrais azotés sont essentiels à la production agricole. Alors que leurs prix flambent sur les marchés, certains chercheurs étudient l’impact d’un engrais naturel et moins polluant, l’urine humaine.

Avec la guerre en Ukraine, les prix des engrais se sont envolés. L’occasion de trouver des alternatives durables qui permettent toujours de nourrir la plante en azote, phosphore et potassium, explique un ingénieur et coordinateur du programme de recherche OCAPI en France.

En effet, en mangeant nous ingérons ces nutriments avant de les excréter ensuite, sous forme d’urine majoritairement. D’ailleurs rappelons que pendant longtemps cette urine était très utile aux champs, avant que les engrais chimiques ne fassent leur apparition.

Ces dernières années des expériences ont été menées aux Etats-Unis, en Inde, au Mexique ou en Afrique du Sud. « Introduire des innovations écologiques prend du temps, en particulier une innovation radicale comme la séparation des urines« , indique à l’AFP, Tove Larsen, chercheuse à l’Ecole fédérale suisse des sciences et techniques de l’eau (Eawag).

Précisons enfin que les avis divergent sur la question, l’urine étant considéré encore comme un vecteur important de maladies. Un autre frein à l’urine reste le consommateur, qui n’est pas toujours enclin à envisager cette alternative.

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Engrais : Le Brésil sonde le Maroc pour son approvisionnement https://www.agrimaroc.ma/engrais-le-bresil-sonde-le-maroc-pour-son-approvisionnement/ https://www.agrimaroc.ma/engrais-le-bresil-sonde-le-maroc-pour-son-approvisionnement/#respond Tue, 15 Mar 2022 10:00:49 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82960 La ministre brésilienne de l’Agriculture a rencontré plusieurs représentants des pays arabes sur les moyens d’assurer l’approvisionnement de son pays en engrais.

La ministre brésilienne de l’Agriculture et de l’élevage, Tereza Cristina a tenu une rencontre avec les représentants de plusieurs pays arabes, dont le Maroc. À l’ordre du jour, les moyens de garantir l’approvisionnement de son pays en engrais. Le Brésil en tant que pays à grande vocation agricole s’inquiète de l’impact du conflit russo-ukrainien sur la disponibilité de l’engrais dans le pays.

En tant que 3e fournisseur d’engrais au Brésil, derrière la Russie et la Biélorussie, le Maroc, tout comme le Qatar, l’Egypte et Oman représentent 26 % des engrais importés par le pays. Or, le gouvernement brésilien recherche des moyens de compenser le déficit d’achat en provenance des deux pays impliqués dans le conflit en Europe de l’Est nous apprend la MAP.

Le Maroc, tout comme le Qatar, l’Egypte et Oman représentent 26 % des engrais importés par le Brésil

Pour cette raison, la ministre qui a tenu à rencontrer une dizaine d’ambassadeurs de pays arabes a assuré qu’elle prendra contact avec les opérateurs agricoles brésiliens afin de pouvoir augmenter les importations d’engrais dans les pays arabes.

L’ambassadeur du Maroc au Brésil, M. Nabil Adghoghi a souligné cette opportunité de complémentarité Maroc-Brésil pour assurer la sécurité alimentaire et une connectivité logistique. Il n’a pas caché sa satisfaction à l’égard du niveau d’échanges commerciaux entre les deux pays, notamment en matière d’intrants agricoles. Il a par ailleurs manifesté l’ambition du Royaume à raffermir ces échanges, dans un même esprit du partenariat stratégique avec le Brésil.

À ce sujet, l’ambassadeur marocain a souligné l’apport du Groupe OCP au Brésil dont les activités couvrent une vingtaine d’Etats régionaux brésiliens. Il n’a pas manqué de relever le potentiel du Maroc à jouer un rôle majeur dans la connectivité logistique entre le Brésil et les pays arabes, notamment à travers Tanger Med en tant que plateforme par excellence des exportations à destination de la Méditerranée et du Moyen-Orient.

Dans un reportage, la CNN Brésil cite des responsables au ministère de l’Agriculture et rapporte le désir du gouvernement brésilien d’augmenter les importations d’engrais en provenance des pays arabes à hauteur de 30 ou 35 %, notamment en matière d’azote et de phosphore.

Avec un pourcentage de 8 %, le Brésil occupe la 4e place mondiale en tant que consommateur d’engrais, le potassium étant le principal intrant utilisé par les producteurs (38 %), suivi du phosphore (33 %) et enfin de l’azote (29 %). À noter que les engrais sont notamment utilisés pour la fertilisation du soja, du maïs et de la canne à sucre.

Malgré sa grande vocation agricole, le Brésil dépend encore des importations à hauteur de 85 % de ses besoins. L’Association nationale pour la distribution des engrais (Anda), souligne en effet cette vulnérabilité aux fluctuations du marché mondial.

Face à cela, le gouvernement brésilien a lancé le Plan National des Engrais (PNE) afin de soutenir l’augmentation de la production locale de fertilisants tout en réduisant la dépendance au marché extérieur à 45 % d’ici 2050. Tereza Cristina a en effet entamé une visite au Canada, 4e fournisseur d’engrais au Brésil.

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Le monde célèbre la Journée mondiale des engrais https://www.agrimaroc.ma/monde-celebre-journee-engrais/ https://www.agrimaroc.ma/monde-celebre-journee-engrais/#respond Tue, 13 Oct 2020 10:35:22 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=71324 Le monde célèbre la Journée mondiale des engrais ainsi que leur importance.

Le 13 octobre, la «Journée mondiale des engrais» est célébrée dans le monde entier pour commémorer la technologie Haber-Bosch. Cette invention a permis de fabriquer des engrais minéraux à grande échelle à partir de l’azote dans l’air.

L’importance particulière de cette découverte est que l’azote, qui est un élément essentiel pour le développement des plantes et le composant majoritaire de l’air (78%), ne peut pas être absorbé directement par les plantes. En effet, elles n’ont pas de mécanisme interne pour le capturer de l’air. Il est donc nécessaire de l’apporter régulièrement au sol par la fertilisation.

Lire aussi : Le Nigeria augmente, grâce au Maroc, sa production d’engrais de 300%

Par ailleurs, selon les estimations démographiques, d’ici 2025, un hectare de terres agricoles nourrira 5 personnes. Et, la population mondiale devrait atteindre 9 milliards. Ainsi, au cours des prochaines décennies, les engrais demeureront encore plus incontournables pour la production de nourriture au monde.

De nombreuses entités et entreprises du monde entier organisent des activités et des événements ce jour-là pour rappeler à la société l’importance que l’innovation avec l’azote a eue pour l’agriculture et pour la société, en célébrant les conséquences positives qu’elle a eues sur la production alimentaire.

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En sortie d’hiver : désherber avant de fertiliser https://www.agrimaroc.ma/hiver-desherber-fertiliser/ https://www.agrimaroc.ma/hiver-desherber-fertiliser/#respond Tue, 19 Feb 2019 14:51:16 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=47196 Céréales d’hiver : désherbage avant fertilisation.

Fertilisation et désherbage sont certes indépendants d’un point de vue technique, mais les deux sont liés su le plan agronomique : si l’azote est apporté sur une culture non désherbée, celui-ci bénéficie autant aux adventices qu’à la culture.

Afin de préserver le rendement de la culture et optimiser l’efficacité des herbicides, il est essentiel de désherber avant, ou dans les jours suivants le premier apport d’azote. Les désherbages précoces préservent le rendement de la culture, surtout par levée précoce de la concurrence des adventices mais aussi par l’optimisation de la fertilisation de la culture. Par ailleurs, ceux-ci sont plus efficaces, les adventices étant jeunes et non stimulées par la fertilisation. En tout état de cause, il ne faut pas laisser plus de deux semaines entre les deux opérations, surtout si aucun désherbage n’a été réalisé à l’automne.

Selon des essais réalisés par par Arvalis–Institut du végétal à Boigneville (Essonne) lors de la campagne 2009-2010 sur ray-grass (une plante herbacée vivace de la famille des poacées, couramment cultivée comme plante fourragère) :

Le reliquat sortie hiver réalisé mi-janvier était de 30 unités. Les spécialités étudiées ici sont à la fois foliaires et racinaires. Elles réagissent donc un peu avec l’humidité du sol. Les niveaux d’efficacité sont globalement bons à très bons.

Le niveau de fertilisation n’a pas d’influence sur l’efficacité finale. En revanche, la date de désherbage est essentielle à la bonne efficacité. Ainsi, les désherbages précoces (au moment du premier apport) sont les plus efficaces. Pénalisées par le type de produit employé (Archipel : produit majoritairement foliaire) et de possibles relevées, les modalités désherbées à l’automne ont des efficacités inférieures, comprises entre 90 et 93 %. Ces efficacités restent cependant supérieures de plus d’une dizaine de point aux applications réalisées après le premier apport.

Par ailleurs, il est intéressant de noter que ces applications d’automne préservent le rendement de la culture, par une levée précoce de la concurrence.

Toutes les modalités désherbées après l’apport d’azote sont désavantagées, à l’exception du témoin sans apport.

Ainsi, selon les résultats obtenus : les pratiques courantes en matière de désherbage et de fertilisation, pénalisent de 13 q/ha le rendement (à savoir fertilisation puis désherbage), par rapport à une situation de désherbage avant ou au moment du premier apport.

Au-delà du facteur « fertilisation », le plus important à retenir est que les désherbages précoces (à l’automne ou précoces en sortie d’hiver) sur les flores classiques sont techniquement les plus favorables pour préserver le potentiel de la cultureAttention tout de même aux adventices « atypiques » qui peuvent germer plus tardivement (folle-avoine, gaillet, ammi majus, etc.) et qui nécessiteront une intervention spécifique.

Source : arvalis-infos
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La fertilisation azotée du blé en période de sécheresse https://www.agrimaroc.ma/fertilisation-azotee-ble-secheresse/ https://www.agrimaroc.ma/fertilisation-azotee-ble-secheresse/#respond Wed, 22 Nov 2017 14:07:25 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=29736 La fertilisation azotée du blé en période de sécheresse.

La fertilisation azotée est indispensable pour obtenir un bon rendement de blé. Toutefois, en cas de sécheresse, les apports peuvent devenir toxiques : ils doivent donc être rationalisés et régulés avec précision.

Les apports en azote conditionnent l’obtention d’un bon rendement. Le premier apport doit avoir lieu après le semis, et plus précisément pendant la période de tallage puis au stade d’épiaison (épi 1cm). Une bonne concentration en azote favorise le tallage, la fertilisation des épis et le remplissage des grains. La croissance du blé n’est pas possible sans un minimum d’azote. En bref, le rendement dépend des apports en azote.

Toutefois, les apports azotés sont régis par l’humidité du cycle cultural. En effet, en cas de manque de pluies ou pire encore, de stress hydrique (comme c’est actuellement le cas dans de nombreuses zones) l’azote peut devenir toxique ! Alors comment raisonner la fertilisation azotée en période de sécheresse ou de stress hydrique de manière à assurer un rendement décent ?

Toxicité de l’azote en absence de pluies

Les engrais azotés ont besoin de la pluie pour se répandre dans le sol. L’efficacité de l’apport est plus élevée si la pluie intervient juste après l’apport, dans ce cas, l’engrais est rapidement mis à disposition des racines. Une absence prolongée de pluie (<20 jours) suite à un apport azoté engendre des pertes d’efficacité considérables. En cas d’absence de pluies, l’azote reste à la surface du sol et il est soumis à des pertes par volatilisation. Il est donc inutile à la culture puisqu’il n’atteint pas les racines.

De plus, lorsque l’azote (N) resté à la surface du sol se disperse dans l’air, il se transforme rapidement en oxydes d’azote (NOou N2O4), un gaz toxique. Les plantes fourragères accumulent des nitrates (NO3) lorsqu’elles sont soumises à une sécheresse ou à un stress hydrique. Elles libèrent ensuite les nitrates dans l’air qui ont aussi la capacité de se transformer en oxydes d’azote toxiques.

C’est pour ces raisons que les apports azotés doivent être rationalisés en période de sécheresse.

Les apports foliaires : Inefficaces !

L’apport azoté foliaire n’est pas une alternative efficace. Des chercheurs se sont penchés sur la question de la pulvérisation foliaire pour compenser le faible apport d’azote au sol. Toutefois, cette démarche s’est avérée plus coûteuse qu’efficace selon une expérimentation menée en 2012. Le test a été fait avec une dose équivalente à celle apportée au sol soit plusieurs pulvérisations foliaires de 20 kg/ha d’urée. Finalement, les apports foliaires peuvent être utiles en complément des apports au sol dans le cas où le blé ne subit pas de stress hydrique mais il ne peut pas remplacer les apports au sol.

Conseil d’apport azoté en période de sécheresse

Tout d’abord, il est important de faire le bon choix variétal en fonction de la zone climatique. Cela permet de choisir un blé adapté à une zone semi-aride.

Lorsque les conditions climatiques sont défavorables à l’absorption de l’azote dans le sol, il est nécessaire de réduire l’apport au sol. Sachez aussi que dans cette situation, il est préférable d’utiliser un engrais de type Ammonitrate qui est plus efficace qu’une solution azotée et se dissipera moins rapidement dans l’air.

Pour optimiser un apport d’azote en période de sécheresse, il est conseillé d’attendre l’annonce d’une averse, aussi minime soit elle. Elle permettra de faire pénétrer l’azote dans le sol même si elle n’est pas suffisante pour le drainer jusqu’aux racines. De cette manière, le fertilisant ne restera pas en surface et ne s’évaporera pas.

Quoi qu’il en soit, il est inutile de faire un apport azoté en l’absence complète de pluie ou d’irrigation : 10 à 15 mm dans les 2- 3 jours suivant l’apport sont nécessaires pour limiter les risques de pertes par volatilisation. Il est donc préférable d’attendre une prévision de pluie avant d’utiliser ce type d’engrais.

Bien entendu, la quantité d’azote à apporter doit revue à la baisse puisqu’elle dépend du rendement objectif (lui-même déterminé par la pluie et l’irrigation), du besoin cultural, de l’azote déjà présent dans le sol et du coefficient d’utilisation de l’azote.

Avec l’INRA et ArvalisInfos
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