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Agriculture Maroc-Espagne : La région de Murcie dresse un bilan très négatif de son secteur agricole

Quel avenir pour le SIFEL?

La nouvelle édition du SIFEL s’est clôturée, non sans difficultés.

La 14ème édition du Salon International des Fruits et des Légumes (SIFEL) qui s’est déroulée du 1er au 4 décembre 2016 à Agadir a enfin fermé ses portes. Le SIFEL promet depuis quelques éditions de se « réinventer » une nécessité absolu pour ce salon en perte de vitesse qui doit faire face à une perte d’intérêt continue des opérateurs du secteur. Eclairage.

Les opérateurs demandaient un changement de calendrier

Opérateurs et organisateurs étaient d’accords sur un point, un changement du calendrier était nécessaire pour cette édition du SIFEL. On avait même annoncé officieusement un déroulement du SIFEL pour fin septembre voir début octobre.

Une précocité dans la saison nécessaire pour optimiser la présence des producteurs exportateurs et des professionnels qui en avaient fait la demande. Un changement qui n’aura finalement pas été effectif cette année, non sans conséquences. (*Rappelons que les organisateurs ont été bloqués par les élections législatives du 07 Octobre 2016. Une organisation optimale étant difficile d’après eux à conjuguer avec ce calendrier là, pour cette année).

Pour plusieurs grands producteurs interrogés, il s’agissait aussi de rendre le SIFEL bi-annuel afin de lui redonner du prestige et de l’intérêt. En effet, englué dans une spirale négative, le salon qui ne trouve plus d’attrait, doit prendre le temps de muer. Et une année semble bien trop courte pour opérer cette mutation. D’ailleurs beaucoup de professionnels ont reproché au SIFEL son manque de changements, sa communication quasi inexistante ou beaucoup trop tardive. Des nouveautés peu nombreuses.

Les partenaires étrangers boudent l’événement.

Autre fait marquant, seule la Hollande a répondu présent à l’appel des organisateurs. Exit donc la France, l’Espagne ou l’Allemagne qui priorisent leur présence sur le SIAM (le Salon International de l’Agriculture au Maroc).

On en revient donc à la problématique bi-annuelle puisque plusieurs pays considèrent comme stratégique leur présence sur l’événement de Meknès.

Quel avenir?

Il ne s’agit pas de tirer sur l’ambulance ou d’adopter un discours de complaisance. Il s’agit avant tout, pour le SIFEL, pour la région Souss-Massa et pour ses producteurs-exportateurs, de trouver des réponses à des freins qui entravent le développement du Salon. Au risque de voir le SIFEL disparaître. Ce que personne ne souhaite.

Il faut admettre que cette année a marqué à l’évidence un changement de cap à prendre pour les organisateurs, afin de donner un second souffle au salon.

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