Il existe déjà des modèles qui prédisent la production, par exemple, d’une culture de tomates. Mais non seulement la quantité est importante pour les producteurs et les consommateurs, mais aussi la qualité. La Business Unit Greenhouse Horticulture and Flower Bulbs de Wageningen University & Research développe donc un modèle de prédiction qui calcule l’effet des mesures de culture sur, entre autres, la teneur en Brix.
Le goût d’une tomate est déterminé par deux choses : la variété (c’est-à-dire la génétique) et les conditions de croissance. Les conditions de culture comprennent le CO2, la température, la lumière PAR (qui est utilisée par la culture pour la photosynthèse) et la teneur en EC dans la dalle de substrat. WUR étudie si un modèle peut être développé qui prédit le goût.
WUR se concentrera d’abord sur la teneur en Brix d’une tomate (une mesure de la teneur en solides solubles totaux, tels que les sucres). L’objectif est que le modèle puisse prédire dans quelle direction la teneur en Brix évoluera sous certaines mesures de culture. Ces informations servent ensuite d’aide à la décision pour un producteur. Il peut donc décider de prendre ou non certaines mesures, en fonction de ses propres choix stratégiques quant à la quantité, la qualité ou les coûts par exemple.
Le modèle sera développé dans l’année à venir par des chercheurs dans le domaine de la physiologie des cultures, de la qualité des produits et de la culture : ils valideront le modèle par des mesures dans les serres de recherche de WUR. Ils se sont donc d’abord concentrés sur la teneur en Brix d’une variété de tomate standard. À un stade ultérieur, le modèle pourra être développé davantage pour d’autres cultivars, d’autres variables et d’autres extrants. WUR est toujours à la recherche de partenaires pour poursuivre son développement.
Une vidéo expliquant la recherche :