Le Plan Maroc Vert, à travers l’irrigation, a amélioré la gestion de l’eau face à la sécheresse.
Lors d’un webinaire portant sur «Le Maroc face aux défis de l’eau», organisé par l’Association des Ingénieurs Ruraux du Maroc et le Réseau Biennal de l’Irrigation, Ahmed El Bouari a souligné que le dynamisme apporté par le Plan Maroc Vert a créé un système d’irrigation, permettant de répondre aux problèmes liés à l’eau au niveau du Royaume.
Redouane Arrach, directeur de la stratégie et des statistiques au sein du ministère de l’Agriculture, a estimé que « l’irrigation est venue comme une réponse au manque de précipitations et aux conditions climatiques défavorables au Maroc, et a contribué à assurer la sécurité alimentaire de notre pays » surtout en cette crise de coronavirus (Covid-19), notant que les actions de la chaîne de production ont permis l’augmentation de la valeur de la production, qui est un facteur fondamental dans la structure de l’agriculture marocaine », rapporte Hespress.
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Selon ce dernier, la diversification de l’offre de produits agricoles et les pourcentages de couverture des besoins passent principalement par l’expansion des superficies irriguées, en particulier pendant les années de sécheresse, révélant que 60 pour cent de la production alimentaire provient de zones irriguées, lesquelles ne représentent pas 18 pour cent de la superficie arable. Ceci met en évidence le rôle important de l’irrigation pour assurer la production agricole en particulier les années de sécheresse.
Le porte-parole a souligné que « la majorité des zones irriguées sont de petites terres, moins de cinq hectares, ce qui équivaut à 85 pour cent, contribuant ainsi, de manière significative à l’augmentation des revenus des petits agriculteurs et à la durabilité de leurs ressources ». De plus, les exportations ont nettement augmenté parallèlement à l’expansion des surfaces irriguées.