L’huile de graines de figue de barbarie vaut 1000 dollars le litre sur les marchés internationaux.
Après l’huile d’argan, c’est autour de l’huile de figue de barbarie de faire la renommée du Maroc. En effet, des recherches dans le domaine de la médecine esthétique ont révélé que les huiles extraites des graines de figue de barbarie contiennent un pourcentage très élevé de vitamine E, un anti-âge, et d’autres vitamines contre l’oxydation.
Ainsi, cette huile est l’une des huiles les plus chères au monde, avec un prix de mille dollars le litre. Cette révolution provoquée par l’huile de figue de barbarie dans le monde de la cosmétique a poussé les entreprises internationales à s’orienter vers le Maroc.
En effet, le Royaume est l’un des plus grands producteurs et exportateurs de ce fruit en Méditerranée et en Afrique du Nord. La superficie réservée à la culture de la figue de barbarie est de 200000 ha. Et le Maroc exporte annuellement plus d’un million de tonnes de ce produit agricole.
Une huile à la demande croissante
Zahra Boudebaiz, responsable de la coopérative Aknari dans la région de Sidi Ifni, a expliqué à Sky News Arab que la coopérative, qui a été fondée en 2001 dans le but de produire de l’huile d’argan et des cosmétiques, a pu en 2007 extraire le premier litre d’huile (nécessitant 1 tonne de fruit) de graines de figue de barbarie.
Les associations marocaines locales vendent l’huile de figue de barbarie brute aux entreprises importatrices à des prix variant entre 250 et 350 dollars le litre. Et ces sociétés le commercialisent à l’international, parfois jusqu’à 1000 dollars le litre. L’huile est ainsi, exporté aux États-Unis d’Amérique, Japon, France, Allemagne, Émirats Arabes Unis, Arabie saoudite et en Pologne.
Selon les données de Morocco Foodex, le nombre d’acteurs produisant cette huile se chiffre à plus de 30 entreprises industrielles et associations locales.
Nabil Chaouki, directeur du développement des chaînes de production au ministère de l’Agriculture, a confirmé que le volume des exportations s’est développé au cours de la dernière décennie, coïncidant avec le lancement du Plan Maroc Vert, qui vise à promouvoir le secteur agricole et valoriser le produit local, indique la même source.