Dans un contexte marqué par une diminution significative des précipitations, le gouvernement met en place des solutions novatrices pour une gestion rationnelle des ressources hydriques dans le secteur agricole. C’est ce qu’a souligné jeudi dernier, lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement hebdomadaire, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
Répondant à une interrogation sur la révision de la politique agricole face à la rareté de l’eau, M. Baitas a mis en lumière l’impératif de trouver des alternatives viables pour l’irrigation des cultures. Ces alternatives visent à intensifier la production, garantir des prix raisonnables sur le marché, tout en préservant les emplois dans les zones rurales.
« Impossible de parler d’agriculture sans évoquer l’eau », a souligné le ministre, insistant sur la nécessité d’un débat serein autour de l’exploitation des ressources hydriques dans le secteur agricole.
Le gouvernement a déjà pris des mesures concrètes pour relever les défis induits par la baisse des précipitations. Parmi ces mesures figure la création, prévue pour 2026, d’un bassin hydraulique dans la région de Dakhla, alimenté par des eaux traitées. Cette initiative fait suite au succès du bassin irrigué de Souss, qui a joué un rôle crucial dans la préservation de la production agricole dans la région.
Par ailleurs, le gouvernement a également mis en place plusieurs mesures d’urgence pour remédier à la diminution significative des ressources hydriques destinées à l’agriculture au cours des dernières années.
Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement à adapter les politiques agricoles aux enjeux environnementaux actuels, tout en assurant la durabilité et la prospérité du secteur agricole, véritable pilier de l’économie nationale.