L’agriculture biologique est de plus en plus prisée par les consommateurs marocains.
L’intérêt du consommateur marocain pour l’agriculture biologique est de plus en plus vif. Le Maroc a même développé un secteur de production fortement diversifié, englobant quasiment toutes les filières.
L’agriculture biologique est de plus en plus prisée par les consommateurs marocains. Le Maroc a développé un secteur de production biologique très diversifié: cultures maraîchères, oliviers, agrumes, grenadiers, avocatiers, céréales, légumineuses, menthe verveine, plantes aromatique et médicinales, les viandes (rouges et blanches), le miel et les produits laitiers.
L’agriculture biologique au Maroc est cultivée sur une superficie d’environs 7.400 ha pour une production de 75.000 tonnes, dont 12.000 exportées en 2015. La production a doublé en moins de cinq ans et le marché local consomme plus de 60.000 tonnes. Un engouement qui se traduit par l’ouverture de nombreuses enseignes dans les principales villes du royaume. La distribution directe s’implante de plus en plus, des d’opérateurs proposent des paniers de fruits et légumes de dix à quinze kilos à des prix variant entre 150 et 200 DH. Des prix qui peuvent augmenter du tiers, voire plus avec le rajout des viandes ou du fromage.
Aujourd’hui, de nouveaux projets sont en jeu avec: La création d’une «interprofession» capable d’appliquer le contrat programme signé avec le gouvernement en 2010. L’objectif étant d’exploiter le fort potentiel du Maroc. Les superficies à convertir en production bio sont d’environs 625.000 ha.
Deux étapes sont à prendre en considération pour y arriver.
Premièrement, la certification des superficies conduites actuellement en mode biologique. Mais cela reste difficile à réaliser en termes de coûts. Pour atteindre une superficie de 40.000 ha d’ici 2020, 381 millions de DH sont nécessaires. Une partie sera financée par les professionnels et le reste par l’Etat.
Deuxièmement, la reconversion des productions conventionnelles. Un usage simple en termes technique avec un indéniable intérêt commercial. L’impact socio-économique espéré est significatif, en termes d’amélioration des revenus des agriculteurs et des exportations. Les objectifs: La réalisation de 400.000 tonnes de production végétale et 8.500 de produits d’origine animale. Ce qui permettrait la création de 35.000 emplois et l’export de 60.000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 800 millions de DH.