Une convention entre l’AMCI et le BID permettra à la Côte d’Ivoire de bénéficier de l’expertise marocaine dans l’élaboration des cartes de fertilité à travers l’INRA.
Le Maroc s’est engagé à soutenir la Côte d’Ivoire dans le domaine agricole en vertu de la signature, samedi à Marrakech, d’une convention de partenariat entre l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et la Banque islamique de développement (BID).
Signée à l’occasion de la 44ème réunion annuelle de la BID, « cette convention va permettre à la république de Côte d’Ivoire de bénéficier de l’expertise marocaine dans le développement et l’élaboration des cartes de fertilité à travers l’institut national de recherche agronomique », a déclaré à la MAP l’ambassadeur, directeur général de l’Agence marocaine de Coopération Internationale, Mohamed Methqal.
Le point fort de ladite convention, a-t-il poursuivi, est de bénéficier d’un financement de la BID ainsi que d’un financement de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour accompagner ce projet en Côte d’Ivoire, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations de SM le Roi Mohammed VI en vue de contribuer à l’émergence de l’Afrique ».
M. Methqal a, dans ce sens, précisé qu’à travers ce projet, cette carte de fertilité, qui serait ainsi élaborée, va couvrir 600.000 hectares de terres arables. Ajoutant que ce projet est également important pour la culture du riz largement consommé en Côte d’Ivoire.
Organisée du 03 au 06 avril courant sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 44è réunion annuelle du Groupe de la BID traite de la thématique de « la transformation dans un monde en mouvement: un cheminement vers les Objectifs Durables de Développement ».
Cette thématique incarne la nouvelle stratégie portée par la banque pour la réalisation des ODD. A cet effet, seront décortiqués les quatre piliers essentiels du plan quinquennal de la BID, à savoir « les partenariats public-privé », « la science, la technologie et l’innovation », « la chaîne de valeurs mondiale » et « la finance Islamique ».