L’asperge marocaine en baisse, la française se repositionne.
La baisse de la présence de l’asperge marocaine et espagnole, l’évolution des techniques de culture en France et l’utilisation de variétés précoces repositionnent l’asperge française.
La précocité permet d’étaler le calendrier de production en lissant les pics du mois d’avril et de viser, de nouveau, des marchés à l’exportation.
Toujours attendue au printemps, l’arrivée de l’asperge est soumise à une météorologie souvent capricieuse. Sur le marché, les volumes disponibles dès février et au mois de mars sont souvent importés du Maroc ou de l’Espagne. Mais ces pays ont vu leur production régresser de manière importante depuis les années 2000 alors que l’engouement pour ce légume festif reste intact auprès des consommateurs, indique un site d’information français.
De fait, la France se retrouve dans une situation primeuriste qui redonne à l’asperge française une dynamique de production en visant le créneau d’avant Pâques. Alors que le Sud-est de la France dispose d’une précocité naturelle rehaussée par l’utilisation des paillages plastiques, le Sud-ouest s’oriente vers des variétés précoces en mettant en œuvre des techniques de production basées sur la combinaison de couvertures plastique, grâce à un effet thermique important.
A noter que des études ont évalué les bienfaits spécifiques de l’asperge sur la santé humaine. Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de légumes et de fruits diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. La présence de composés antioxydants dans les légumes et les fruits pourrait jouer un rôle dans cette protection.
L’asperge contient plusieurs composés phénoliques, dont les principaux sont des flavonoïdes (principalement la rutine) et des acides phénoliques. Ces composés auraient des propriétés antioxydantes, c’est-à-dire qu’elles réduiraient les dommages causés par les radicaux libres dans le corps qui sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.