Améliorer l’agriculture grâce à la compétence, pourquoi l’ingénieur agronome est un rouage essentiel de l’agriculture au Maroc ?
L’ingénieur agronome occupe un rôle essentiel dans le domaine de l’agriculture moderne. Doté de compétences scientifiques variées, l’ingénieur agronome œuvre sans relâche selon les missions qui lui sont confiées, pour l’intensification des cultures, l’amélioration des productions végétales et animales, ou l’utilisation responsable des engrais et produits phytosanitaires. Très souvent loués pour leurs compétences, les ingénieurs agronomes sont très appréciés à l’international.
Une reconnaissance internationale :
De nombreux professionnels ne tarissent pas d’éloges sur les ingénieurs agronomes marocains qui se distinguent parmi les plus compétents et pointus grâce à leur formation rigoureuse et leur engagement à la pointe de l’innovation dans le domaine de l’agriculture.
Forts d’une solide base scientifique et d’une spécialisation poussée, les ingénieurs agronomes marocains sont en mesure de relever les défis agricoles les plus complexes. Leur expertise poussée leur permet de proposer des solutions novatrices et durables pour améliorer les rendements, la qualité des productions, tout en respectant les contraintes locales et l’environnement.
Les ingénieurs agronomes marocains sont incontestablement des acteurs clés dans l’avancée de l’agriculture nationale, contribuant ainsi de manière significative à l’essor économique et environnemental du Maroc et occupant des postes à responsabilités.
L’Enseignement Supérieur Agricole Marocain excelle :
La formation pour devenir ingénieur agronome s’étend sur une période de six années après l’obtention du baccalauréat scientifique, nécessitant également de passer un concours. Il existe différentes spécialités disponibles.
Au Maroc, le système d’enseignement supérieur agricole joue un rôle prépondérant dans le développement de l’agriculture, regroupant des institutions renommées telles que l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV) à Rabat et son Complexe Horticole à Agadir, l’École Nationale de l’Agriculture de Meknès (ENA), et l’École Nationale Forestière d’Ingénieurs de Salé (ENFI de Salé).
Conformément à la loi 01-00, le système d’enseignement supérieur agricole s’engage dans diverses missions essentielles : la formation initiale et continue dans les domaines de l’agriculture, de la foresterie et de l’industrie agroalimentaire, la préparation des jeunes à l’insertion professionnelle, ainsi que la recherche scientifique et technologique en vue de diffuser le savoir.
L’Enseignement Supérieur Agricole se positionne également comme un acteur clé pour accompagner les changements attendus dans le secteur agricole en mettant à disposition du secteur, des compétences pointues dans la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles et forestiers.
La Stratégie Nationale de la Formation et de la Recherche Agricoles, initiée dans le cadre du Plan Maroc Vert, a apporté un nouvel élan au système d’enseignement supérieur agricole en établissant comme objectif central la création du Pôle Polytechnique d’Enseignement Supérieur Agricole. Cette initiative vise à rassembler les trois établissements existants pour encourager la mutualisation des compétences et des ressources, créant ainsi une synergie propice au progrès. La Stratégie « Génération Green 2020-2030 » ambitionne, quant à elle, de former 10 000 lauréats d’ici 2030.
Le système d’enseignement supérieur agricole a déjà accompli des réalisations significatives en contribuant à la modernisation et à l’encadrement du secteur agricole grâce à la formation de cadres de haut niveau dans diverses filières agricoles.
Grâce à son engagement dans la formation, la recherche et l’innovation, l’Enseignement Supérieur Agricole marocain s’affirme comme un pilier d’excellence pour répondre aux défis agricoles actuels et futurs du pays, consolidant ainsi la place du Maroc en tant qu’acteur clé dans le domaine de l’agriculture.
Conditions de travail :
Les ingénieurs agronomes peuvent travailler tant dans le secteur public que privé, au sein de coopératives agricoles, d’entreprises agro-alimentaires, de semenciers, de pépiniéristes… Ils opèrent en équipe, collaborant avec d’autres agronomes, biologistes, producteurs, commerciaux, etc. En fonction des projets en cours, ils peuvent être amenés à se déplacer sur le terrain.
Les domaines d’expertise de l’agronomie sont variés, tels que les productions animales et végétales, la protection des cultures, la gestion de l’eau, les industries alimentaires, entre autres.
Compétences :
L’ingénieur agronome possède une formation scientifique généraliste, couvrant diverses spécialités. Ses connaissances s’étendent à la biologie animale et végétale, aux pratiques agricoles, à la chimie, à la physique, aux sciences économiques et sociales, ainsi qu’à la comptabilité et à l’informatique. Dans un monde de plus en plus globalisé, une maîtrise d’au moins deux langues étrangères est souvent requise pour évoluer dans une carrière internationale.
Rémunération :
En moyenne, un ingénieur agronome débutant peut percevoir un salaire de base mensuel d’environ 8 000 Dirhams. Ce salaire peut être plus élevé selon les entreprises mais aussi les responsabilités qui sont confiées à l’ingénieur agronome et les réalisations que ce dernier pourra compter lors de son expérience.