Le GCAM dévoile les résultats des projets d’accompagnement non-financier des agriculteurs.
A l’occasion du SIAM 2018, le GCAM dévoile les résultats des projets d’accompagnement non financier des petites exploitations et coopératives agricoles.
Le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM) a dévoilé, mercredi à Meknès, les résultats des projets d’accompagnement non financier des petites exploitations et coopératives agricoles marocaines, en marge du 13è Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM).
Ces projets portent sur « l’éducation financière de base dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Marrakech-Safi au profit des petits producteurs agricoles et ménages ruraux, en particulier dans les zones de montagne », « le renforcement des capacités techniques et de gestion des petites coopératives agricoles laitières de Doukkala », « l’évaluation et chiffrage du rôle économique, social et culturel de la femme dans les petites exploitations agricoles du Sud du Maroc », a fait savoir le directeur du Centre d’Etudes et Recherches du groupe Crédit Agricole du Maroc (CERCAM), Mustapha Ben El Ahmar, qui s’exprimait lors d’une conférence sur « l’importance de l’accompagnement non financier des petites exploitations et coopératives agricoles ».
Il s’agit également du projet de « construction d’une unité pédagogique de stockage moderne de l’oignon dans le bassin de production d’El-Hajeb », dont la convention a été signée mardi entre le ministère de l’Agriculture, l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc, le GCAM et la Coopérative agricole marocaine de Meknès (CAM).
Outre le soutien non-financier, les agriculteurs marocains ont besoin d’un accès encore plus accru aux crédits bancaires et de l’encadrement nécessaires pour développer leurs activités, note El Ahmar.
Pour sa part, le président du Directoire du GCAM, Tariq Sijilmassi, a relevé que l’accompagnement des agriculteurs marocains, les petits en particulier, revêt une importance primordiale pour le groupe bancaire, notant que cet accompagnement « n’est pas uniquement par les crédits », mais est également un soutien non-financier.
« Dans certains cas, il arrive que le projet proposé par le petit agriculteur réponde à toutes les exigences techniques, mais comme il n’est pas présenté d’une manière qui mette en avant ses qualités, il n’obtient pas le soutien financier nécessaire », indique-t-il.
C’est dans ce sens que le GCAM a lancé, en partenariat avec l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc et l’Agence française de développement (AFD), un certain nombre de projets visant le soutien non financier des petits agriculteurs.