Le projet a lancé plusieurs activités génératrices de revenus et amélioré la biodiversité agricole.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a salué la résilience d’un projet de gestion des bassins versants au Maroc, qui illustre comment la réduction des catastrophes et des risques climatiques auxquels se confrontent les communautés peuvent réduire la pauvreté tout en augmentant la biodiversité.
Dans son rapport «La situation des forêts du monde en 2020», la FAO a mis en lumière ce projet pilote mené dans le bassin de la Haute Moulouya, entre le Haut Atlas et le Moyen Atlas. L’objectif est de lutter contre l’érosion hydrique, les inondations et la dégradation des terres en raison de son terrain fragile, du climat aride, des activités pastorales de ses communautés rurales et des zones urbaines voisines.
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Le projet a restauré 480 hectares de forêts et de pâturages grâce à la clôture, la réhabilitation et l’agroforesterie. La restauration a consisté à clôturer les forêts de Quercus rotundoflia indigène, de cèdre de l’Atlas et à planter Fraxinus dimorpha. Les résultats positifs en matière de biodiversité comprenaient la régénération naturelle du genévrier phénicien, du genévrier cade, de Hertia maroccana, du romarin et d’autres arbustes indigènes, rapporte North Africa Post.
Selon la FAO, le projet marocain s’est attaqué à la pauvreté et à la malnutrition dans les communautés en lançant plusieurs activités génératrices de revenus en plus d’améliorer la biodiversité agricole, de soutenir la diversification des revenus, l’emploi des jeunes en milieu rural et l’autonomisation des femmes.