Quel impact aura l’atteinte des objections en énergie renouvelable sur la production agricole du Maroc ?
Le Maroc dispose d’un potentiel énergétique non négligeable. En effet, la capacité en énergie renouvelable avait atteint 3 685 mégawatts (MW) fin 2019, dont 700 MW d’énergie solaire, 1 215 MW d’énergie éolienne et 1 770 MW d’hydroélectricité.
Ainsi, avec une panoplie de projets à la clé, le Royaume ambitionne l’atteinte en 2020 d’une capacité de 6 000 MW. Le Maroc vise à rendre 42% de sa production énergétique renouvelable en 2020 et passer à 52% en 2030. Ce qui constitue un réel atout pour le secteur agricole.
Force est de reconnaître que de nos jours, les notions d’agriculture et d’énergie renouvelable sont fortement liées. En effet, les énergies renouvelables constituent une nouvelle filière en plein développement pour le monde agricole. En France par exemple, le secteur agricole a contribué à hauteur de 20% de la production d’EnR nationale en 2015. Les exploitations agricoles participent autant à la production d’EnR qu’elles consomment celle non renouvelable.
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En effet, la croissance des rendements et de la production due à l’énergie, dans le secteur agricole du Maroc, peut entraîner d’importants avantages. Parmi eux, on peut citer de meilleurs revenus, de nouvelles chances d’emploi et le développement agro-industriel,… Dans ce contexte, l’énergie apparaît comme un «moteur» du développement au Maroc. Plus qu’un simple rapport économétrique, la relation entre l’énergie et l’agriculture comporte des aspects sociaux et politiques incontournables. Les deux facteurs, combinés, contribuent à la subsistance des personnes. Dans les milieux ruraux par exemple, ils permettent l’intégration des autochtones tenus à l’écart du processus de développement.
Dans ce contexte, l’énergie apparaît comme un «moteur» du développement au Maroc.
C’est pour ça que le gouvernement marocain a fait d’énorme progrès pour soutenir les agriculteurs dans l’énergie solaire.
Rien que du discours ou Chafaoui comme disent les marocains