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La recherche se penche sur des variétés d’aubergines plus résistantes.
Une équipe de l’Institut universitaire pour la conservation et l’amélioration de l’agro diversité valencienne (COMAV) de l’Université polytechnique de Valence (UPV) mène depuis huit ans un projet international dont les résultats jettent les bases d’une révolution dans la culture de l’aubergine.
Dans le but d’obtenir de nouvelles variétés plus résistantes au changement climatique, aux conditions extrêmes de température, de sécheresse et de salinité, aux maladies et aux ravageurs, une équipe de chercheurs travaille depuis huit ans sur un projet international.
Jusqu’à présent, les chercheurs ont réussi à élargir la base génétique et à identifier de nouveaux matériaux à fort potentiel pour transformer la production d’aubergines. « Ces matériaux représentent une révolution et faciliteront la vie des producteurs d’aubergines du monde entier, pour obtenir de nouvelles variétés aux caractéristiques jusque-là inconnues », explique Jaime Prohens, chef du projet EggPrebreed à HortoInfo.
L’objectif est d’élargir la base génétique et développer des matériaux résilients mieux adaptés au changement climatique. Ces travaux ont permis d’identifier du matériel génétique d’intérêt potentiel non seulement pour l’adaptation au changement climatique, mais aussi pour faire face à certains des principaux problèmes actuels de l’aubergine, comme le flétrissement bactérien, les nématodes et les ravageurs comme l’aleurode et l’araignée rouge.
Au total, les chercheurs de l’UPV ont obtenu plus de 200 hybrides et lignées différents, issus du croisement entre des variétés autochtones d’aubergines et différentes espèces sauvages d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie du Sud-Est et d’Amérique.
