Les associations des fruits et légumes expriment leur malaise quant aux actes de certains opérateurs qui ont exporté des produits destinés au marché local.
Quatre associations professionnelles ont envoyé une lettre au chef du gouvernement pour exprimer leurs incompréhensions envers la crise de la tomate. Les associations concernées sont l’APEFEL, l’AMCOM, l’ANCEFEL et l’ACPA, qui représentent respectivement les producteurs de fruits et légumes, les producteurs et exportateurs de fruits et légumes, les conditionneurs et exportateurs de fruits et légumes, et les producteurs agricoles de la région de Chtouka. La lettre met en évidence un malaise dans l’écosystème des fruits et légumes au Maroc.
Les signataires de la lettre ont exprimé leur inquiétude quant à la situation préoccupante de l’écosystème des fruits et légumes au Maroc. Ils ont mentionné les restrictions à l’exportation de certains fruits et légumes, en particulier la tomate, pour garantir l’approvisionnement du marché national, ce qui a conduit à une absence de solution concertée pour résoudre cette problématique conjoncturelle, nous apprend un communiqué commun des quatre associations.
Les associations ont identifié les contraintes qui pèsent sur la filière des fruits et légumes : climat imprévisible, coûts de production élevés et niveaux de rendement plus bas. Elles ont également souligné les problèmes de rentabilité pour la production de tomates rondes. En effet, les producteurs ont critiqué l’approche inadaptée de l’administration dans la gestion de la crise de la tomate, affirmant que des décisions ont été prises sur la base de fausses analyses de la situation et que les représentants de la profession n’ont pas été impliqués précise toujours le communiqué selon un article de lavieeco.
Les auteurs de la lettre ont exprimé leur mécontentement quant aux actes de certains opérateurs qui ont exporté des produits destinés au marché local, ce qui va à l’encontre de l’objectif de garantir un approvisionnement adéquat du marché local. Ils ont également manifesté leur incompréhension envers l’administration pour avoir permis cela et pour ne pas avoir respecté les instructions du Ministre de l’agriculture. Les producteurs ont affirmé que ce mode de gestion nuit au label Maroc et à la crédibilité de l’origine Maroc, en ajoutant que cela a déjà conduit à une sortie précoce du marché européen l’année dernière et que la même chose se reproduit cette année en raison de la décision unilatérale d’arrêter les exportations conduirait aux mêmes effets.
Enfin, les associations dénoncent la mauvaise gestion de la crise de la tomate au Maroc et la perte du marché russe, ce qui a privé le marché intérieur d’un important volume de tomates.