La préparation à la fièvre aphteuse est hautement prioritaire.
Bien que la fièvre aphteuse ne soit pas zoonotique (elle affecte uniquement les animaux à une fendaison aux sabots), son impact économique serait important si elle affectait les pays.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, «le coût annuel mondial de la fièvre aphteuse en termes de pertes de production et le besoin de prévention par la vaccination ont été estimés à environ 5 milliards de dollars. Lors d’un événement grave en 2001 au Royaume-Uni, les impacts directs et indirects auraient coûté jusqu’à 30 milliards de dollars. »
Au Maroc, les retombées seraient lourdes face à un secteur qui peine déjà avec son lot de problèmes. En effet, le manque de pluies a sérieusement affecté les éleveurs qui se sont vus obligés de brader leur bétail aux plus offrants.
Toutefois, les services de l’ONSSA veillent au respect des vaccins du cheptel sur l’ensemble du territoire national. En effet, jusqu’au 6 mars 2020, l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) avait vacciné environ 1.5 millions de têtes de bovins contre la fièvre aphteuse.