C’est un plaidoyer vibrant que le Maroc a lancé, en marge de la COP21 de Paris, ce mercredi, pour la création d’une coalition internationale pour le développement durable des oasis. En effet en raison de l’avancée du désert et des changements climatiques, les oasis sont également menacés.
La préservation des oasis du maroc
Hakima El Haite, ministre déléguée à l’environnement, Driss Merroun, ministre de l’Urbanisme et des experts et ONG nationales et internationales ont ainsi plaidé pour la préservation et la valorisation du territoire oasien. Le projet pilote de réussite, de l’oasis du Tafilet a été cité en exemple, d’après des propos relayés par nos confrères « Le360« . La préservation a été rendue possible grâce au versement par le PNUD de 11 millions de dollars.
Le Maroc a reçu d’ailleurs a cette occasion, les félicitations de plusieurs orateurs africains et de plusieurs ONG internationales pour les programmes spéciaux de réhabilitation engagés pour les oasis de Tafilet, ceux du Sud et de l’Oriental. Le programme du Tafilet a permis de sédentariser 22.888 personnes et créer 2000 emplois. Plusieurs ksours et zones touristiques, produits du terroir ont pu trouver leur place dans un circuit touristique dénommé « Majloul« .
Le rôle de l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier (agence qui relève de la compétence de Aziz Akhanouch, ministre de l’Agriculture) a permis à cette conférence de conclure sur la nécessité de démultiplier les efforts, notamment financiers, pour la préservation des oasis du Maroc.
200 millions de dollars sont nécessaires pour sauver et protéger l’ensemble des oasis du royaume, estimation selon Mohamed Oudour, secrétaire général du Réseau pour le développement durable des oasis au Maroc. Hakima El Haite a exprimé quant à elle, la disposition du Maroc à faire partager l’ expérience du royaume avec l’Afrique.