Matériel Agricole – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Thu, 14 Mar 2024 10:15:40 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png Matériel Agricole – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Le Nigeria va acheter 10 000 tracteurs d’ici 2029 ! https://www.agrimaroc.ma/le-nigeria-va-acheter-10-000-tracteurs-dici-2029/ https://www.agrimaroc.ma/le-nigeria-va-acheter-10-000-tracteurs-dici-2029/#respond Thu, 14 Mar 2024 10:05:47 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95516 Avec l’objectif de stimuler sa production agricole et de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires, le Nigeria s’apprête à franchir une étape importante. Le gouvernement nigérian a récemment annoncé son intention d’acquérir pas moins de 10 000 tracteurs agricoles au cours des cinq prochaines années.

Cette nouvelle stratégie, dévoilée dans un communiqué officiel diffusé sur la page X du gouvernement nigérian, représente un cap important pour le secteur agricole du pays. Actuellement, ce secteur contribue à hauteur de 24 % au produit intérieur brut (PIB) du Nigeria, mais il est handicapé par un niveau de mécanisation encore insuffisant.

Selon les termes de cet accord historique, John Deere s’est engagé à fournir 2 000 tracteurs par an jusqu’en 2029. Une démarche saluée par Abubakar Kyari, ministre de l’Agriculture, qui voit dans cette initiative une concrétisation des objectifs du programme gouvernemental baptisé « Green Impérative », lancé en 2020.

Lire aussi : Les exportations agricoles du Nigeria ont plus que doublé en 2023 

Le coût total de cette entreprise colossale est estimé à près d’1,1 milliard de dollars. Le programme « Green Impérative » comprend également la mise en place de centres de mécanisation agricole à travers les 774 zones gouvernementales du Nigeria. Cette ambition nécessitera un soutien financier conséquent, et le gouvernement nigérian a d’ores et déjà prévu les modalités de financement.

Rappelons que le Nigeria, est le pays le plus peuplé d’Afrique. Les chiffres officiels révèlent un niveau de puissance mécanique dans le secteur agricole évalué à 0,027 CV par hectare, bien en deçà des recommandations de la FAO, qui préconise 1,5 CV par hectare.

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Sidi Kacem : Distribution de 11 semoirs aux organisations professionnelles https://www.agrimaroc.ma/sidi-kacem-11-semoirs-distribution/ https://www.agrimaroc.ma/sidi-kacem-11-semoirs-distribution/#respond Wed, 13 Dec 2023 12:50:30 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94150 Dans le cadre du programme national de développement du semis direct, 11 semoirs ont été distribués aux organisations professionnelles agricoles de la province de Sidi-Kacem. Ces conventions, signées lors d’une cérémonie vendredi dernier en présence du gouverneur de la province, s’inscrivent dans l’ambitieuse initiative visant à atteindre un million d’hectares en semis direct d’ici 2030.

Le directeur régional de l’agriculture, Aziz Bellouti, souligne que cette démarche s’aligne sur les objectifs du programme national de développement du semis direct, qui vise à renforcer la résilience du système céréalier marocain face aux changements climatiques. Le semis direct, technique permettant de réaliser l’opération de semis sans préparation préalable du sol, contribue à préserver l’humidité des sols, la fertilité et à améliorer le rendement céréalier, tout en réduisant les émissions de carbone.

Le programme, lancé dans le cadre de la stratégie « Génération-Green » du département de l’agriculture, a pour objectif de généraliser l’adoption du semis direct à l’échelle nationale. Il prévoit la distribution de semoirs ainsi que la sensibilisation et l’accompagnement des agriculteurs. Le communiqué indique que cette initiative cible principalement les régions à vocation céréalière telles que Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Meknès-Fès, Marrakech-Safi, Béni Mellal-Khénifra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, le programme vise à adopter le système de semis direct sur près de 200 000 hectares d’ici 2030, répartis entre les six provinces de la région. Les objectifs comprennent la stabilisation des rendements des grandes cultures, l’augmentation de la productivité en cas de sécheresse, la réduction des coûts d’installation des cultures, l’économie de carburant, le développement de jeunes entrepreneurs dans le secteur, l’amélioration de la qualité des sols pour faire face au changement climatique, la gestion des semoirs et la promotion de nouvelles cultures résilientes.

Lire aussi : Les importations de machines agricoles au Maroc tirent le Maghreb vers le haut

Pour la campagne agricole actuelle, le programme régional en semis direct vise une superficie de 60 000 hectares, avec un parc de 123 semoirs. Actuellement, les réalisations en semis direct ont atteint 18 000 hectares, soit 30% de l’objectif fixé.

Cette distribution de semoirs s’érige ainsi comme un jalon significatif dans la transformation du secteur agricole marocain, offrant aux agriculteurs les outils nécessaires pour adopter des pratiques plus durables et résilientes, conformément aux défis posés par les changements climatiques.

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Les importations de machines agricoles au Maroc tirent le Maghreb vers le haut https://www.agrimaroc.ma/importations-de-machines-agricoles-maroc-maghreb/ https://www.agrimaroc.ma/importations-de-machines-agricoles-maroc-maghreb/#respond Wed, 01 Nov 2023 23:07:32 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93611 Une croissance soutenue dans l’ensemble du bassin méditerranéen.

FederUnacoma, la Fédération Nationale des Constructeurs de Machines Agricoles en Italie a récemment dévoilé les chiffres des ventes de machines agricoles dans les pays du pourtour méditerranéen, laissant entrevoir un avenir prometteur pour le secteur de l’agroéquipement dans la région.

Le marché de l’agroéquipement affiche une croissance constante à travers l’ensemble de la région méditerranéenne, laissant présager un développement significatif dans les années à venir. On parle de la moitié du marché continental.

Dans les pays du sud de l’Europe, à savoir l’Espagne, la France, la Grèce et l’Italie, les ventes de tracteurs ont maintenu un niveau élevé au cours des dernières années. Le syndicat italien a observé que le nombre d’unités vendues équivaut désormais à environ la moitié de l’ensemble du marché continental. En 2021, on recense 91 000 unités vendues sur un total européen de 176 000, et en 2022, ce chiffre s’établit à 84 000 sur un total de 165 000. Cependant, aucune information sur la puissance moyenne de ces tracteurs n’a été communiquée.

L’essor des importations en Afrique du Nord et au Moyen-Orient est en tout cas une réalité. Parmi les pays d’Afrique du Nord, où les importations de tracteurs satisfont presque entièrement la demande intérieure, le Maroc se démarque avec une croissance des importations de machines agricoles de 26 % en 2021, suivie d’une hausse de 24 % en 2022. En Tunisie, les achats de machines étrangères ont augmenté de 39 % en 2021 et de 30 % en 2022, tandis que l’Égypte a enregistré une croissance des importations de 23,9 % en 2022. De plus, les pays du Moyen-Orient, notamment l’Irak (avec une augmentation de 78 % des importations en 2022) et Israël (affichant une progression de 21,7 % en 2021, puis de 12,4 % en 2022), contribuent également à cette tendance à la hausse précise MachinismeAgricole.

Une croissance qui se poursuivra

Selon la présidente de FederUnacoma, Mariateresa Maschio : « Le marché du machinisme agricole devrait connaître une croissance uniforme dans toute la région méditerranéenne. D’abord, parce que l’Union européenne aspire à un modèle agricole de plus en plus avancé, nécessitant le renouvellement du parc de machines. En outre, dans les régions des Balkans et du Danube, l’objectif est d’atteindre les mêmes normes que les principaux pays européens. »

Enfin, selon les projections du bureau d’études italien ExportPlanning, les marchés du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie devraient enregistrer une croissance d’environ 5 % par an de 2023 à 2026. Une perspective encourageante pour l’industrie de l’agroéquipement dans la région méditerranéenne.

MachinismeAgricole
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Vidéo : Conférence mondiale sur la mécanisation agricole durable (FAO) https://www.agrimaroc.ma/video-conference-fao-mecanisation/ https://www.agrimaroc.ma/video-conference-fao-mecanisation/#respond Thu, 28 Sep 2023 14:10:13 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92980 La FAO organise une Conférence mondiale sur la mécanisation agricole durable.

 

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Le matériel agricole, l’occasion prédomine https://www.agrimaroc.ma/materiel-agricole-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/materiel-agricole-maroc/#respond Sat, 02 Sep 2023 14:10:00 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92592 Etat des lieux du marché du matériel agricole au Maroc. 

Les préoccupations exprimées par l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) dans son communiqué de février 2023 au sujet des difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les agriculteurs marocains pour s’équiper en matériel agricole se confirment.

Le matériel agricole au Maroc ne suit pas le rythme.

Alors que les prévisions mondiales sont prometteuses avec notamment un marché tractoriste évalué à 98,95 milliards de dollars d’ici 2027, les agriculteurs du monde entier tendent à s’équiper de plus en plus et avec du matériel pointu et sophistiqué. En 2021, la valeur du marché des tracteurs dans le monde s’élevait à environ 70,55 milliards de dollars américains, selon les données les plus récentes.

En ce qui concerne le Maroc, l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) a révélé les chiffres du premier trimestre 2023, qui dévoilent une vente de seulement 142 tracteurs agricoles neufs au Maroc, ce qui représente une chute de près de 45% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse s’inscrit dans la continuité d’une tendance à la baisse déjà observée en 2022, avec une réduction de 43% par rapport à 2021, et une chute de 52% par rapport à la moyenne des dix dernières années.

Si les obstacles à l’acquisition de matériel agricole persistent, l’AMIMA prévoit que cette année se terminera sur une note encore plus basse, avec un volume prévisionnel ne dépassant pas 600 unités vendues. Il s’agirait du volume annuel le plus bas des 30 dernières années.

Ph : AMIMA </center>

En 2021, une année marquée par une sécheresse sévère, les ventes se sont maintenues à environ 1 000 unités, dont 60% concernaient principalement des tracteurs de faible puissance (80 chevaux). Ces tracteurs sont les plus demandés et sont commercialisés à des prix oscillant entre 260 000 et 280 000 dirhams. Cette préférence s’explique par le fait que les tracteurs de plus grande puissance ne suscitent pas un intérêt particulier, en grande partie en raison de la configuration morcelée des terres agricoles au Maroc, qui ne requiert pas l’utilisation de machines de grande taille, que ce soit pour les tracteurs, les moissonneuses-batteuses, les ramasseuses-presses, les barres de coupe ou autres équipements similaires.

Il est important de noter que la majorité des exploitations agricoles au Maroc couvrent des superficies de moins de 5 hectares, ce qui explique la préférence pour des machines agricoles plus petites. Cette réalité diffère sensiblement de celle de l’Europe, où les tracteurs de 120 chevaux minimum sont la norme, alors qu’au Maroc, ils ne représentent même pas 10% du marché. À ces défis liés à la baisse des ventes s’ajoute une autre contrainte, ou plutôt une condition à prendre en compte.

Un investissement en matériel agricole freiné par le contexte.

Le déficit pluviométrique a certainement contribué en partie à la baisse des achats de matériel agricole par les agriculteurs, mais la principale raison réside dans les nouvelles mesures liées à l’octroi des accords de principe de subvention agricole en relation avec l’adhésion à la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) ainsi que l’application de la TVA sur les produits et matériels agricoles, ces mesures étant entrées en vigueur respectivement le 6 octobre 2022 et le 28 janvier 2023. De plus, les agriculteurs rencontrent des retards dans l’obtention des accords de principe de subventions agricoles et font face à des difficultés pour accéder au financement, précise l’AMIMA. L’Association soutient pleinement l’adhésion à la CNSS, mais les formalités pour obtenir l’attestation d’affiliation à la CNSS, la preuve de paiement régulier à la CNSS, ainsi que l’accord de principe de subvention agricole, prennent entre quatre et six mois, ce qui complique davantage le processus d’achat de matériel agricole selon le communiqué d’alors.

L’introduction, le 28 janvier 2023, d’un dispositif d’exonération de TVA uniquement au moment de l’achat sur présentation d’une attestation d’exonération a freiné les acquisitions de matériel agricole jusqu’à son annulation le 20 avril 2023. De plus, l’instauration de la TVA à l’importation sur le matériel agricole au même moment et son maintien actuel représentent un fardeau pour les importateurs, qui doivent financer cette taxe à l’importation et attendre ensuite son remboursement sur une longue période, ce qui affecte leur trésorerie déjà sollicitée par les montants relatifs aux subventions payées par délégation de créance.

L’accès au financement pour les agriculteurs devient de plus en plus difficile, ce qui complique également leurs projets d’acquisition de matériel agricole.

Toutes ces contraintes poussent les agriculteurs à se tourner vers l’achat de vieux tracteurs agricoles et de moissonneuses-batteuses qui ne répondent ni aux normes de pollution ni aux normes de sécurité, et qui circulent sur les routes sans être immatriculés ni assurés.

Le marché du matériel agricole d’occasion continue de battre des records.

Si le neuf peine à convaincre, les statistiques de l’Office des Changes montrent une augmentation significative en 2022 des importations de tracteurs agricoles d’occasion. Et cette tendance devrait perdurer si aucune mesure n’est prise pour booster l’achat de matériel agricole neuf s’inquiète l’AMIMA.

Pour l’association, les importations de tracteurs d’occasion continueront à augmenter rapidement, suivant ainsi la trajectoire des importations de moissonneuses-batteuses d’occasion, qui représentent depuis plusieurs années près de 100% des acquisitions de ce type de matériel, comme le montrent les statistiques du même Office.

Alors même que l’achat de matériel agricole d’occasion entraîne des pertes de récolte et des rendements médiocres, ce qui contribue à l’augmentation des prix des produits agricoles et à l’inflation soutient toujours l’AMIMA.

Concrètement le marché du matériel agricole d’occasion domine actuellement le secteur. Selon les données fournies par l’AMIMA, qui représente plus de 90% des entreprises du domaine (Comicom, Dimateq, Fertikas, Stokvis Motors, Socopim, Somma, Stokvis Agri et AllStock), le chiffre d’affaires annuel moyen de ce secteur tourne autour de 1,5 milliard de dirhams.

Mais pourquoi les agriculteurs préfèrent le matériel agricole d’occasion ?

Evidemment la principale raison reste budgétaire. En effet, les principales marques européennes, notamment d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie et d’Angleterre, avec une présence plus limitée de marques américaines, indiennes et turques proposent du matériel agricole dont le budget reste relativement conséquent pour les bourses.  En effet malgré une certaine concurrence, les prix des machines restent élevés pour les agriculteurs, les poussant ainsi à se tourner vers le marché de l’occasion. Par exemple, une moissonneuse-batteuse d’occasion peut se vendre aux alentours de 300 000 dirhams, alors qu’une neuve coûte 1,5 million de dirhams.

Le principal défi réside dans le fait que ces machines d’occasion ont souvent plus de quarante ans, ce qui entraîne des pertes lors de leur utilisation pendant la récolte, ayant un impact négatif sur les rendements agricoles. Ce matériel reste toutefois très fréquemment commercialisé et notamment à travers des plateformes marocaines telles que Avito.

Les perspectives du marché marocain du matériel agricole.

L’état actuel du marché du matériel agricole au Maroc révèle une situation préoccupante pour les agriculteurs du pays. Les chiffres fournis par l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) soulignent une nette baisse des ventes de matériel agricole neuf en raison de contraintes qui freinent l’achat d’agriculteurs. Ces contraintes poussent les agriculteurs à se tourner vers l’achat de matériel agricole d’occasion, malgré les inconvénients en termes de rendement et de sécurité.

La préférence pour le matériel d’occasion s’explique principalement par des contraintes budgétaires, car les équipements neufs restent inabordables pour de nombreuses exploitations. Cependant, cette tendance compromet la productivité agricole et contribue à l’augmentation des prix des produits agricoles, ce qui a des répercussions sur l’inflation.

Pour que le secteur agricole marocain puisse prospérer et répondre aux besoins croissants, des mesures pourraient être prises pour faciliter l’accès au financement, réduire les formalités administratives liées à la subvention agricole, et encourager l’utilisation de matériel agricole moderne et efficace, mieux adapté aux petites exploitations. Le challenge, est d’atteindre l’équilibre entre les besoins des agriculteurs et la réglementation pour garantir une agriculture durable et compétitive au Maroc.

AMIMA
AgriMaroc
LaVieEco
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Le marché des tracteurs : Perspectives de croissance et tendances mondiales https://www.agrimaroc.ma/tracteurs-marche-potentiel-2028/ https://www.agrimaroc.ma/tracteurs-marche-potentiel-2028/#respond Thu, 17 Aug 2023 06:00:03 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92075 Tracteurs : Vers un marché de 98,95 milliards de dollars d’ici 2027 ?

Le marché mondial des tracteurs, un secteur clé de l’industrie agricole, a été le témoin de dynamiques significatives ces dernières années. Selon les dernières données, en 2021, la valeur du marché mondial des tracteurs était estimée à 70,55 milliards de dollars américains. Cependant, une projection encore plus étonnante se profile, il est prévu que ce marché atteigne la somme de 98,95 milliards de dollars d’ici 2027, en enregistrant un taux de croissance annuel composé de 5,8 % pendant la période de prévision allant de 2022 à 2027.

Il n’est pas surprenant que le marché des tracteurs ait subi les contrecoups de la pandémie de la COVID-19. Les fermetures généralisées à travers le monde au deuxième trimestre 2020 ont engendré une perturbation majeure de la chaîne d’approvisionnement, ce qui a inévitablement affecté la production et les ventes de tracteurs à l’échelle mondiale. Par exemple, Mahindra, une entreprise de premier plan dans la fabrication de tracteurs, a signalé une perte estimée à 30 000 ventes de tracteurs entre avril et juin 2020, directement imputable aux mesures de confinement et autres restrictions.

Plusieurs facteurs clés contribuent à cette ascension des ventes mondiales de tracteurs. L’augmentation de la mécanisation agricole, particulièrement remarquable dans les pays en développement, le coût croissant de la main-d’œuvre agricole, les pénuries saisonnières de main-d’œuvre et les cycles de renouvellement plus courts des tracteurs jouent un rôle essentiel dans cette tendance. Cependant, il est important de noter que le marché pourrait être entravé par des obstacles tels que la fragmentation des propriétés foncières et une forte dépendance à l’égard des fluctuations des prix des matières premières.

Dans la perspective régionale, c’est l’Asie-Pacifique qui devrait briller au cours de la période de prévision. Cette région connaît une croissance significative, grâce aux économies fortes telles que l’Inde, la Chine et le Japon, qui encouragent activement les agriculteurs à adopter les tracteurs en proposant des subventions sur les équipements agricoles et des taux de crédit avantageux. Ces initiatives devraient stimuler la demande de tracteurs dans la région tout au long de la période de prévision.

Un rapport élaboré par Mordor Intelligence, explore en profondeur le monde des tractoristes et notamment les perspectives, il englobe les avancées technologiques récentes, les tendances actuelles et les développements du marché. Plus précisément, le rapport s’intéresse à la segmentation basée sur la puissance, le type d’entraînement et la géographie.

Tendances Clés du Marché

Parmi les tendances les plus marquantes du marché, le segment des tracteurs de moins de 40 CV émerge comme un acteur majeur. La préférence croissante pour les tracteurs plus puissants demeure, mais une attention particulière est accordée aux modèles de moins de 40 CV. Des marchés majeurs tels que l’Inde et la Chine ont enregistré une croissance positive dans ce segment au cours des dernières années.

Lire aussi : Quel est le meilleur tracteur en 2023 ?

Les tracteurs de moins de 40 CV, souvent qualifiés de « compacts », offrent une cylindrée inférieure à 1500 cm³. Ils se distinguent par leur faible encombrement et leur grande flexibilité.

Un Marché Concurrentiel

Le marché des tracteurs témoigne d’une consolidation modérée, avec l’engagement soutenu de plusieurs acteurs tant mondiaux que régionaux. Des noms tels que Mahindra, Kubota Corporation, Farm Equipment Limited et HMT Limited sont en première ligne, adoptant des stratégies de développement axées sur les accords et les lancements de produits pour enrichir leur portefeuille.

Mahindra, par exemple, a récemment présenté sa nouvelle gamme de tracteurs YuvoTech +, équipés de technologies de pointe pour une performance optimale. D’autres géants comme CNH Industrial ont investi dans des entreprises technologiques agricoles pour stimuler l’autonomie et l’électrification des tracteurs.

En somme, le marché mondial des tracteurs est en pleine évolution, tiré par des tendances clés et des développements régionaux. La compétition s’intensifie parmi les acteurs du marché pour offrir des produits innovants et répondre aux demandes croissantes de la mécanisation agricole. À mesure que de nouvelles politiques gouvernementales et technologies avancées façonnent l’avenir du secteur, il est certain que le paysage des tracteurs continuera d’évoluer rapidement.

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La FAO organise la toute première Conférence mondiale sur la mécanisation agricole durable https://www.agrimaroc.ma/fao-conference-mondiale-mecanisation-agricole-durable/ https://www.agrimaroc.ma/fao-conference-mondiale-mecanisation-agricole-durable/#respond Wed, 16 Aug 2023 13:20:46 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92209 Vers une agriculture durable : La première conférence mondiale sur la mécanisation agricole sous l’égide de la FAO.

La toute première Conférence mondiale sur la mécanisation agricole durable (GAMC), placée sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se tiendra du 27 au 29 septembre 2023. Cet événement d’envergure constitue une étape historique dans le domaine de l’agriculture, mettant en lumière le thème essentiel de « Efficacité, inclusion et résilience ».

La GAMC réunira un éventail varié de participants au sein d’une plateforme neutre, incluant les membres de la FAO, les agriculteurs, les experts universitaires, les scientifiques aguerris du secteur agricole, les prestataires de services spécialisés en mécanisation, les acteurs du développement, les décideurs influents, les spécialistes en diffusion des connaissances, la société civile engagée, les leaders d’opinion éclairés et les représentants du secteur privé. L’objectif : établir des dialogues ciblés visant à définir les priorités d’action et à renforcer les réseaux techniques pour favoriser un développement durable de la mécanisation agricole.

Les progrès récents et remarquables réalisés dans le domaine de la mécanisation agricole durable seront au cœur des discussions. Parmi ces avancées, on compte la conception d’outils, d’équipements et de machines adaptés, parfaitement en phase avec la préservation à long terme des végétaux, la gestion judicieuse des terres ainsi que l’agriculture de précision. Il est crucial d’adapter ces réussites aux contextes locaux afin d’assurer une production agricole viable, de transformer les systèmes agroalimentaires, de préserver l’équilibre environnemental, de gérer les précieuses ressources naturelles et de faire face aux défis du changement climatique. Tout cela doit se faire en parallèle avec la création d’emplois décents, la promotion de l’équité sociale, la garantie de la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition.

La Conférence GAMC s’annonce ainsi comme un rendez-vous capital pour le secteur agricole mondial, un carrefour de réflexions et d’échanges visant à jeter les bases d’une mécanisation agricole résolument durable et adaptée aux besoins évolutifs de notre planète.

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Quel constructeur est couronné Tracteur de l’Année 2023 ? https://www.agrimaroc.ma/tracteur-annee-2023-fendt-728-vario/ https://www.agrimaroc.ma/tracteur-annee-2023-fendt-728-vario/#respond Mon, 14 Aug 2023 09:09:35 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92077 Découvrez le tracteur couronné Tracteur de l’Année 2023 : le Fendt 728 Vario !

Après une lutte âpre entre les différents constructeurs de tracteurs agricoles, pour produire le meilleur modèle. C’est le Fendt 728 Vario qui est couronné Tracteur de l’année 2023 !

Dans un esprit de compétition acharnée, McCormick se hisse au sommet de la catégorie « Meilleur polyvalent » avec son modèle X6.414 P6-Drive, tandis que New Holland décroche la palme dans la division des engins spécialisés grâce au T4.120 F. De son côté, le JCB Fastrac 4220 iCon se voit décerner le titre envié de « champion de la durabilité ». Le concours « Tracteur de l’année » bénéficie de l’expertise d’un jury composé d’une vingtaine de journalistes spécialisés européens.

Le Fendt 728 Vario impressionne

Dans la catégorie des tracteurs standards, le Fendt 728 Vario se démarque. En tant que fleuron de la septième génération de la série 700, ce modèle impressionne par son moteur Agco à six cylindres de 7,5 litres, délivrant une puissance de 303 chevaux (avec la fonction DynamicPerformance). Arborant un rapport poids/puissance de 30,5 kg/ch et une capacité totale de charge pouvant atteindre 15 tonnes, ce tracteur se distingue. Il intègre le système de gestion à bas régime Fendt iD : avec un couple maximal de 1450 Nm atteint à 1300 tr/min, et une vitesse de 40 km/h à 950 tr/min.

Grâce à la transmission Fendt VarioDrive, la gestion intelligente des quatre roues motrices est assurée, propulsant les essieux avant et arrière en fonction des besoins. Ceci permet une répartition dynamique de la puissance et du couple, indépendamment des conditions sur route ou en champ.

Le 728 Vario, avec sa cabine VisioPlus qui offre un pare-brise panoramique offrant un angle de vision de 77 degrés, est équipé de la technologie révolutionnaire FendtOne. Cette technologie permet la création, la gestion, l’exécution et la documentation des tâches, que ce soit depuis le bureau ou directement à bord du tracteur. De plus, elle assure une synchronisation des données en temps réel, offrant une efficacité sans pareille dans les opérations.

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AMIMA : Les agriculteurs marocains peinent à s’équiper en matériel agricole https://www.agrimaroc.ma/amima-agriculteurs-marocains-materiel-agricole/ https://www.agrimaroc.ma/amima-agriculteurs-marocains-materiel-agricole/#respond Fri, 28 Apr 2023 16:51:25 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89717 Les craintes émises par l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) dans son dernier communiqué de février 2023 relatives aux difficultés grandissantes rencontrées par les agriculteurs marocains pour s’équiper en matériel agricole se confirment.

En effet, à travers un nouveau communiqué de presse daté du jour, l’AMIMA dévoile les statistiques du premier trimestre 2023 qui révèlent la vente de seulement 142 tracteurs agricoles neufs, soit une baisse de près de 45% par rapport à la même période de l’année précédente qui intervient après la baisse enregistrée en 2022 de 43% par rapport à 2021 et de -52% par rapport à la moyenne des dix dernières années.

Ph : AMIMA
Ph : AMIMA

Si les contraintes liées à l’acquisition de matériel agricole persistent, l’AMIMA prévoit de finir cette année sur la même tendance baissière avec un volume prévisionnel ne dépassant pas les 600 unités. Le volume annuel le plus faible des 30 dernières années.

Le déficit pluviométrique a certes contribué en partie à la baisse des acquisitions des agriculteurs en matériel agricole, cependant cette dernière est principalement due aux nouvelles mesures en matière d’octroi des accords de principe de subvention agricole en liaison avec l’adhésion à la CNSS et en matière d’application de la TVA aux produits et matériels à usage agricole à l’intérieur et à l’importation, entrées en vigueur respectivement le 6 octobre 2022 et le 28 janvier 2023, ainsi qu’au retard d’obtention des accords de principe de subventions agricoles et à la difficulté d’accès des agriculteurs au financement.

L’AMIMA confirme sa totale adhésion à toute mesure visant l’affiliation à la CNSS. Toutefois, les formalités nécessaires à l’obtention de l’attestation d’affiliation à la CNSS et celle de la régularité de paiement auprès de la CNSS, ainsi qu’à l’obtention de l’accord de principe de subvention agricole durent entre quatre et six mois, alourdissant davantage le processus d’achat du matériel agricole.

La mise en place le 28 janvier 2023 par l’administration d’un dispositif de bénéfice d’exonération de TVA uniquement au profit de l’agriculteur au moment de l’achat sur présentation d’une attestation d’exonération, a quasiment bloqué les acquisitions de matériel agricole jusqu’à son annulation le 20 avril 2023. L’instauration à la même date, soit le 28 janvier 2023, de la TVA à l’importation sur le matériel agricole et son maintien à ce jour, constitue un fardeau pour les importateurs qui doivent subir le financement de cette taxe à l’importation, et attendre ensuite son remboursement pendant une longue période, grevant ainsi l’état de leur trésorerie d’un crédit TVA qu’ils ne peuvent supporter en plus des montants relatifs aux subventions réglés par délégation de créance.

L’octroi du financement aux agriculteurs devient de plus en plus difficile et complique également les projets d’acquisition de matériel agricole.

La conjugaison de l’ensemble de ces contraintes dirige encore plus les agriculteurs pour répondre à leur besoin imminent en matériel agricole, vers l’acquisition de vieux tracteurs agricoles et des moissonneuses batteuses ne répondant ni à des normes de pollution ni à des normes de sécurité et amenés à circuler sur la voie publique sans être immatriculés ni assurés pour cela.

Les statistiques de l’Office des Changes font ressortir une augmentation importante en 2022 de la tendance des importations de tracteurs agricoles d’occasion. Si aucune mesure pour contrecarrer cette tendance n’est prise, les importations de tracteurs d’occasion augmenteront de façon encore plus importante et plus rapide se dirigeant ainsi vers la situation des importations des moissonneuses batteuses d’occasion qui représente depuis plusieurs années près de 100% des acquisitions de ce type de matériel tel que les statistiques du même Office le montrent.

Ce matériel d’occasion engendre des pertes de récolte et des rendements médiocres. Ces résultats faibles contribuent à l’augmentation des prix des produits agricoles et à l’inflation.

L’écosystème du machinisme agricole est ainsi menacé par :

  • Le maintien de la TVA à l’importation, engendrant un crédit TVA de 20% sur plusieurs années.
  • Le poids financier de la subvention supporté par les importateurs via la délégation de créance qui atteint 30 à 50 % du chiffre d’affaires.
  • Le retard de déblocage des subventions qui dépasse 12 mois. Le développement du matériel agricole d’occasion.
  • Le retard engendré par l’obligation d’adhésion à la CNSS avant la délivrance de l’accord de principe de subvention agricole.
  • La difficulté d’accès au financement.

Pour sortir la mécanisation agricole marocaine et le secteur du machinisme agricole au Maroc de leur déclin la profession propose aux autorités compétentes de mettre en œuvre la feuille de route résumée ci-dessous :

  1. Suppression de la TVA à l’importation du matériels destinés à usage exclusivement agricole dont la liste est fixée par les articles 92-I-5° et 123-15° du code général des impôts.
  2. Déblocages suffisants et fréquents des fonds de subvention du matériel
  3. Interdiction de l’importation des tracteurs agricoles, des moissonneuses batteuses, des ensileuses et des autres engins automotrices de plus de cinq Ces engins roulants doivent faire l’objet à leurs importations de délivrance obligatoire de Certificat de Dédouanement et d’Immatriculation.
  4. Exemption de l’agriculteur de l’attestation de régularité de paiement auprès de la CNSS que ce soit lors de la phase « accord de principe » ou de la phase « demande de subvention », limitation du contrôle à l’attestation d’affiliation à la CNSS et activation du circuit de validation d’inscription des exploitants agricoles à la CNSS entre les DPA/ ORMVA et la CNSS.
  5. Accès au financement pour l’acquisition du matériel agricole auprès du Crédit Agricole du Maroc et d’autres banques de la place.
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L’AMIMA dresse un bilan très inquiétant de la mécanisation de l’agriculture au Maroc en 2022 et évoque les contraintes de 2023. https://www.agrimaroc.ma/amima-bilan-mecanisation-agricole-2022/ https://www.agrimaroc.ma/amima-bilan-mecanisation-agricole-2022/#respond Thu, 16 Feb 2023 23:07:10 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=88557 L’AMIMA, Association Marocaine des Importateurs du Matériel Agricole, acteur principal du machinisme agricole au Maroc, dresse le bilan de ses ventes de tracteurs agricoles neufs dans le royaume pour l’année 2022.

Le déficit pluviométrique qui a caractérisé la campagne agricole 2021-2022 a contribué en partie à une baisse importante du marché des tracteurs agricoles neufs de 43% par rapport à l’année précédente pour s’établir à 1119 unités seulement en 2022, soit un volume annuel plus faible que celui réalisé il y a près de 30 ans.

Cette baisse de marché est également due à d’autres facteurs, notamment la difficulté d’accès des agriculteurs au financement ainsi que le rallongement du délai de déblocage des fonds de subventions.

Les nouvelles dispositions d’octroi des accords de subvention en liaison avec l’AMO ont encore plus freiné l’approvisionnement des agriculteurs en matériel agricole pendant la campagne de labour.

Cette tendance baissière est appelée à s’aggraver en 2023 avec l’entrée en vigueur le 30 janvier du décret relatif aux nouvelles dispositions d’application de la TVA aux produits et matériels à usage agricole à l’intérieur et à l’importation, qui alourdira davantage le processus d’acquisition de ce matériel.

Auparavant, pour le matériel destiné exclusivement à usage agricole, l’agriculteur bénéficiait d’office de cette exonération de TVA. De même, les importateurs dédouanaient le matériel agricole en exonération de TVA et leurs réseaux de distribution pouvaient acquérir ce matériel en hors taxe pour fournir les agriculteurs.

La mise en place par l’administration d’un dispositif de bénéfice d’exonération de TVA uniquement au profit de l’agriculteur au moment de l’achat sur présentation d’une attestation d’exonération met en péril la situation des importateurs et leurs réseaux de distribution. En effet, ces derniers doivent

subir le financement de cette taxe à l’importation et à l’intérieur, et attendre ensuite son remboursement pendant une longue période, grevant ainsi l’état de leur trésorerie d’un crédit TVA qu’ils ne peuvent supporter en plus des montants relatifs aux subventions réglés par délégation de créance.

L’importateur distributeur n’ayant pas la qualité d’exploitant agricole ne peut bénéficier d’une attestation d’exonération de la TVA à l’importation.

Si ces nouvelles dispositions restent maintenues, elles porteront certainement atteinte au secteur de machinisme agricole et son écosystème dans la mesure où les entités le constituant ne seront plus en mesure de faire face à leurs engagements financiers et leur obligation de s’approvisionner et d’approvisionner les agriculteurs marocains en matériel agricole. D’ailleurs, les ventes de ce secteur sont à l’arrêt depuis l’entrée en vigueur du décret de TVA en question.

Ceci orientera fatalement les agriculteurs encore plus vers l’utilisation de vieux matériels agricoles d’occasion, ce qui va à l’encontre des objectifs du gouvernement, notamment en matière de mécanisation, de modernisation et d’amélioration du rendement du parc de matériel agricole.

AMIMA
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