PMV : Quoi d’autre pour l’agriculture marocaine ?
Moins d’un an, c’est l’espérance de vie restante pour le plan Maroc Vert. Ainsi, les regards se tournent vers les champs et les prairies pour récolter et exploiter ce qui a été semé durant ces dix ans d’existence du programme. Mais les agriculteurs, stratèges, décideurs et analystes sentent un potentiel plus grand ; ils y décèlent une chance pour hisser le pays loin des autres compétiteurs, car ce plan a eu l’effet de créer des opportunités et des défis inattendus.
- Conservation des acquis : « Il est plus difficile de rester au sommet que d’y arriver » Mia Hamm.
- Pour préserver les acquis du programme, il convient de lister et recenser ses bienfaits sur la population et sur le secteur afin d’en tirer une expérience unique.
- Le sol agricole marocain est face à des contraintes majeures qui mettent en danger les résultats réalisés à savoir : le changement climatique, l’érosion des sols, l’urbanisation incontrôlée…etc. Il s’agit donc de veiller à ce que le laboureur marocain se convertisse à un agriculteur durable et en soit conscient.
- Les aléas des turbulences économiques qui laissent les économistes craindre une nouvelle crise doivent être pris en compte.
- Projection et prospection :
- L’agriculture marocaine a détecté plusieurs marchés autres que ceux traditionnels, une étude devra être menée pour réfléchir à des outils innovants pour une mondialisation des produits du pays.
- L’agriculture reste un principal levier des autres secteurs, elle doit ainsi diversifier et consolider ses actions avec eux. L’agro-industrie et l’agro-tourisme en tête.
- Extension du plan et mise à jour :
- Une mise à jour doit être faite sous forme d’une extension en tenant compte de l’expérience tirée il y’a dix ans de cela.
- Le plan doit inclure de nouveaux défis importants à savoir la gestion des parcours, la globalisation des produits, la commercialisation, la communication…etc.
L’implication de l’agriculture dans la vie sociale au Maroc est devenu palpable, c’est ainsi dans ce contexte qu’est devenu l’importance de la modernisation de ce secteur. Espérons que le succès du Plan Maroc Vert sera dupliqué, peut-être même accru grâce aux cadres et énergies du pays, et les marocains y croient, à condition que les sentiments d’honnêteté, de bonne foi et de confiance soient partagées.