La situation du marché des agrumes s’est matérialisée par de faibles volumes et des prix élevés en Europe.
Le mauvais temps et le coronavirus ont provoqué une demande explosive d’agrumes en Europe. La situation du marché est donc totalement différente de celle de l’an dernier; tout comme le début de la saison des agrumes de l’hémisphère sud en 2020. Les disponibilités d’oranges et de citrons en Espagne, au Maroc et en Égypte sont considérablement inférieures.
Le marché des mandarines et des clémentines
«Il y avait un surplus de mandarines, qui est arrivé sur le marché à moindre coût. Leurs ventes aux détaillants et aux grossistes ont explosé. Les prix ont augmenté, mais le marché s’est également vidé d’un seul coup», explique une entreprise exportatrice à Freshplaza. Cette situation est restée jusqu’à ce que les clémentines arrivent sur le marché.
«Les volumes de clémentine sud-africains ont énormément baissé. Ces dernières années, de nombreux agriculteurs ont remplacé leurs clémentines par, en particulier, des variétés de mandarines tardives et robustes. Il s’agit notamment de Valley Gold, Nadarcott, Tango et Honey Murcott. Principalement parce que leurs rendements à l’hectare sont bien supérieurs à ceux des clémentines». Cependant, cette année, l’Espagne et le Maroc ont rapidement vendu leurs mandarines, indique Freshplaza.
Le marché des oranges
Au cours des prochaines semaines, «Le marché européen des oranges à jus (Valence) sera presque vide. La pandémie de coronavirus a récemment considérablement augmenté la consommation. L’Espagne a également souffert du mauvais temps et de l’isolement dans ce pays. Son concurrent, l’Égypte, a également des volumes plus faibles cette saison. »
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Tout cela s’est traduit par de bons prix du marché. Plus tôt dans la saison, les oranges égyptiennes se vendaient 10/11 € la boîte. Mais, le prix est maintenant passé à 12/13 €. Ce sont de bons prix par rapport aux 6 à 8 € de l’année dernière. En ce qui concerne les Navels, les volumes marocains et égyptiens sont également limités cette année et les prix se sont envolés. « Nous n’avons jamais vu des prix aussi élevés pour les oranges marocaines sur le marché », une situation dont profite l’Afrique du Sud.