Les légumes ne représentent que 5 % des échanges entre le Maroc et l’Afrique de l’Ouest.
Entre sécheresse et vagues de froid, le Maroc met en place plusieurs mesures pour protéger le marché national.
Le 9 février, les ventes de tomates, d’oignons et de pommes de terre destinés au marché de l’Afrique de l’Ouest au Maroc ont été interdites, jusqu’à nouvel ordre, par l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations des produits agricoles et alimentaires (Morocco Foodex). La nouvelle vient suite à la hausse des prix de la tomate sur le marché local en raison de la réduction de l’offre intérieure causée par les vagues de froid touchant la région de Souss-Massa, qui représente 90 % de la production nationale, annonce l’Agence Ecofin.
En effet, le prix actuel du kilogramme de tomate se situe entre 10 à 12 dirhams, soit le double de celui enregistré en décembre dernier. Ainsi, cette interdiction fait partie des nouvelles mesures prises par les autorités pour garantir un approvisionnement régulier et normal du marché. En 2022, l’inflation au Maroc a atteint 6,6% avec une hausse de 11% de l’indice des produits alimentaires, comparativement à seulement 3,9% pour les produits non alimentaires, selon les données du Haut-commissariat au plan (HCP).
Selon la même source, la nouvelle mesure ne devrait pas avoir un impact global sur la région, car les légumes ne représentent que 5% des échanges entre le Maroc et l’Afrique de l’Ouest.