Maraîchage – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Sat, 23 Mar 2024 12:34:36 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png Maraîchage – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Le marché britannique privilégie les tomates marocaines https://www.agrimaroc.ma/marche-britannique-tomates-marocaines/ https://www.agrimaroc.ma/marche-britannique-tomates-marocaines/#respond Sat, 23 Mar 2024 12:05:45 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95655 Depuis maintenant trois années consécutives, le Maroc a pris le devant sur le marché britannique de la tomate, supplantant ainsi l’Espagne, qui devançait autrefois en tant que principal fournisseur.

Jusqu’en 2021, l’Espagne jouissait du statut de deuxième fournisseur de tomates pour le Royaume-Uni derrière les Pays-Bas. Cependant, cette année-là, le Maroc a détrôné l’Espagne, et depuis lors, l’écart entre les deux pays n’a cessé de s’agrandir. En 2024, le Maroc vendait 84 % de tomates de plus que l’Espagne sur le marché britannique, une augmentation significative par rapport à 2021 où l’écart était déjà de 67,42 % selon les données de COMTRADE.

Cette montée en puissance du Maroc s’illustre également par une comparaison sur une décennie. En 2014, l’Espagne dépassait le Maroc de 195,73 % en termes de volume de tomates vendues au Royaume-Uni. Toutefois, en 2023, cette différence s’est réduite de façon spectaculaire, avec le Maroc vendant 125,62 millions de kilos de tomates, soit 34,08 % du total, contre 67,93 millions de kilos vendus par l’Espagne.

Les chiffres révèlent une évolution significative dans les habitudes d’importation du Royaume-Uni en matière de tomates. Bien que le volume total d’importations ait légèrement diminué de -10,79 % entre 2014 et 2023, la valeur totale des importations a augmenté, passant de 513,08 millions d’euros en 2014 à 687 millions d’euros en 2023, avec un prix moyen par kilo qui a également augmenté, passant de 1,24 euros à 1,86 euros sur la même période.

Lire aussi : Des perspectives d’approvisionnement plus stables pour les concombres marocains aux Pays-Bas et en Belgique

Les Pays-Bas conservent leur position de leader sur le marché britannique, avec une part de marché de 35,11 % en 2023, suivis de près par le Maroc avec 34,08 %. L’Espagne, qui occupait traditionnellement cette deuxième place, est désormais reléguée à la troisième position, avec une part de marché de 18,43 % en 2023.

Source : Hortoinfo
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Les marchés européens risquent de manquer de laitue https://www.agrimaroc.ma/les-marches-europeens-risquent-de-manquer-de-laitue/ https://www.agrimaroc.ma/les-marches-europeens-risquent-de-manquer-de-laitue/#respond Wed, 20 Mar 2024 11:04:46 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95587 Les étals des marchés européens pourraient bientôt témoigner d’une raréfaction de la laitue iceberg. En effet en proie à une chute drastique de son offre, notamment en ce qui concerne la production espagnole, les experts prédisent du secteur cette tendance prochainement.

Cette situation découle d’une conjonction de facteurs, principalement les températures inhabituellement élevées cet hiver et une sécheresse sévère qui sévit dans l’ensemble du pourtour méditerranéen.

« Nous sortons des mois de janvier et février avec trop de chaleur et un manque d’eau, ce qui a considérablement affecté la qualité de la laitue et a entraîné un taux élevé de destruction dans les champs » explique Javier Soto à Freshplaza. Ce témoignage direct du terrain révèle l’ampleur du défi auquel sont confrontés les producteurs.

La perspective à court terme est peu réjouissante : « L’offre de laitue iceberg espagnole diminue et devrait continuer à diminuer dans les semaines à venir, car les prévisions annoncent de nouvelles journées chaudes. Nous récoltons beaucoup moins de laitue et avec des tailles et poids minimums », précise-t-il. Cette situation ne semble pas s’améliorer à en croire Javier Soto, qui anticipe une fin hâtive de la saison de la laitue, créant ainsi un déficit de production notable avant le début des récoltes dans d’autres régions d’Europe.

Lire aussi : La laitue marocaine gagne du terrain en France et au Royaume-Uni 

Les conséquences de cette baisse de l’offre ne tardent pas à se faire sentir sur le marché. Les prix de la laitue iceberg, tirés vers le haut par la rareté du produit, connaissent une hausse significative. Cependant, les acteurs de l’industrie restent prudents, soulignant que ces prix ne reflètent pas encore pleinement la réalité de la situation.

Cette crise met en lumière la vulnérabilité du secteur agricole face aux caprices du climat. Les producteurs espagnols, confrontés à des conditions météorologiques extrêmes, doivent maintenant naviguer dans des eaux incertaines, espérant que les récoltes futures seront plus clémentes. En attendant, les consommateurs pourraient bientôt ressentir les répercussions de cette crise sur leurs étals de fruits et légumes et sur les prix.

En savoir plus : Freshplaza
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L’Espagne accueillera 16 000 saisonnières marocaines pour la récolte en 2024 https://www.agrimaroc.ma/espagne-16-000-saisonnieres-marocaines-recolte-2024/ https://www.agrimaroc.ma/espagne-16-000-saisonnieres-marocaines-recolte-2024/#respond Mon, 18 Mar 2024 09:09:41 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95553 Dans le cadre d’une coopération bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, 16 000 marocaines, issues du milieu rural, ont été sélectionnées pour travailler temporairement dans le secteur agricole espagnol cette année. Depuis le début de l’année 2024, 10 000 femmes ont déjà rejoint l’Espagne pour la saison de récolte.

Les départs se sont effectués depuis le port de Tanger ville, sous la supervision du ministre marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Ces initiatives sont encadrées dans le cadre de la Stratégie nationale de mobilité professionnelle internationale (SNMPI), en vigueur depuis plusieurs années dans les relations entre les deux pays.

L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) a joué un rôle central dans la sélection et l’encadrement des femmes participantes. Des séances de sensibilisation ont été organisées pour informer les candidates sur les spécificités du travail, les clauses contractuelles et la réglementation en vigueur en Espagne. Les équipes de l’Anapec ont également soutenu les femmes dans les démarches administratives, y compris l’obtention des visas.

Outre le travail saisonnier, l’Anapec prévoit des mesures pour faciliter l’intégration économique des femmes à leur retour au Maroc, notamment via le Programme WAFIRA, qui vise à créer des opportunités génératrices de revenus.

Les destinations principales de ces travailleuses saisonnières seront les régions agricoles de Huelva, Albacete, Ségovie et Cantabrie, où elles exerceront leurs fonctions pendant des périodes allant de trois à neuf mois.

Comme chaque année l’Espagne est en manque criant de main d’œuvre et se tourne vers le Maroc qui dispose de compétences et d’expérience. En 2022 elles étaient déjà 15 000 à être accueillies.

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Des perspectives d’approvisionnement plus stables pour les concombres marocains aux Pays-Bas et en Belgique https://www.agrimaroc.ma/des-perspectives-dapprovisionnement-plus-stables-pour-les-concombres-marocains-aux-pays-bas-et-en-belgique/ https://www.agrimaroc.ma/des-perspectives-dapprovisionnement-plus-stables-pour-les-concombres-marocains-aux-pays-bas-et-en-belgique/#respond Mon, 11 Mar 2024 10:05:26 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95475 Cet hiver a été le témoin d’une augmentation notable de l’utilisation de l’éclairage d’appoint dans les serres néerlandaises et belges, stimulée par une récente baisse des prix de l’énergie. Alors que les prix étaient en hausse au cours de la dernière partie de l’année 2023, dépassant la moyenne des cinq dernières années, une tendance à la baisse s’observe depuis le début de l’année 2024.

Durant l’hiver précédent, des pics de prix des concombres ont été enregistrés entre les semaines 5 et 10, suivis d’une forte chute avant de se redresser à l’approche de l’été. Les semaines difficiles sur le plan économique ont été attribuées à une offre importante en provenance du sud de l’Europe.

Le prix moyen des enchères au sein de la Fédération des Coopératives Horticoles Belges a atteint 42,7 centimes d’euro par pièce lors de la semaine 9 précise Freshplaza dans son Aperçu Mondial, une référence largement suivie, même aux Pays-Bas, en raison de la tendance croissante à la culture sous contrat.

Un commerçant belge souligne à la même source que ces dernières semaines, l’offre en provenance d’Espagne et du Maroc a été remarquable, bien que les volumes propres augmentent rapidement. Alors que la pression sur le marché a rendu les semaines précédentes difficiles, une amélioration a été constatée la semaine dernière. La production espagnole reste prédominante, et la transition de l’approvisionnement du sud vers l’ouest de l’Europe est encore en cours. Les prochaines semaines détermineront le rythme de cette transition en fonction des volumes disponibles au sud et des accords en vigueur.

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Fausses informations concernant la sécurité sanitaire des fraises marocaines https://www.agrimaroc.ma/fausses-informations-concernant-la-securite-sanitaire-des-fraises-marocaines/ https://www.agrimaroc.ma/fausses-informations-concernant-la-securite-sanitaire-des-fraises-marocaines/#respond Mon, 11 Mar 2024 08:10:09 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95470 Suite aux rumeurs et fausses informations circulant sur certains sites et réseaux sociaux prétendant la présence du virus de l’hépatite A dans les fraises marocaines.

Malgré les démentis et clarifications précédents émanant de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), sur la base des analyses minutieuses réalisées, et compte tenu de la persistance de ces informations erronées dénuées de tout fondement, émanant d’entités visant à ternir la réputation des produits agricoles marocains, le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, réfute catégoriquement la véracité de ces rumeurs et présente les clarifications suivantes :

Dès réception de la notification sanitaire concernant un lot de fraises exportées du Maroc, l’ONSSA a immédiatement ouvert une enquête et entrepris les investigations nécessaires. Il a instantanément identifié le champ et l’unité de conditionnement concernés, ainsi que pister l’expédition des fraises exportées, grâce au système de traçabilité en vigueur.

Les services de l’ONSSA ont réalisé toutes les analyses nécessaires au niveau de l’unité de production du lot de fraises en question afin d’évaluer sa qualité et de déterminer tout risque sanitaire éventuel.

Les analyses de laboratoire ont révélé des résultats négatifs pour l’hépatite A, et aucun signe de contamination des eaux d’irrigation utilisées. De plus, il a été confirmé que les travailleurs du champ sont soumis à une surveillance stricte pour garantir la sécurité sanitaire des fraises.

Le Ministère rassure l’opinion publique quant à la sécurité sanitaire des fraises marocaines, ainsi que de tous les produits agricoles dans notre pays, soulignant la vigilance permanente et précise, dans la mise en œuvre du programme de contrôle et de surveillance annuel de l’ONSSA sur le marché national. Ce programme inclut l’analyse régulière de centaine d’échantillons de fruits rouges, pour vérifier leur sécurité et leur conformité aux normes sanitaires.

Le Ministère se réserve le droit de prendre des mesures légales contre les diffuseurs de ces fausses informations, et de lutter contre les diverses sources qui propagent de fausses rumeurs sur les produits agricoles nationaux, conformément aux lois en vigueur et encourage les consommateurs à faire preuve de prudence et à se référer aux sources officielles pour obtenir toute information concernant la sécurité alimentaire.

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Le mystère génétique qui entoure l’évolution des plants de tomates depuis 125 millions d’années, désormais percé https://www.agrimaroc.ma/le-mystere-genetique-qui-entoure-levolution-des-plants-de-tomates-depuis-125-millions-dannees-desormais-perce/ https://www.agrimaroc.ma/le-mystere-genetique-qui-entoure-levolution-des-plants-de-tomates-depuis-125-millions-dannees-desormais-perce/#respond Wed, 06 Mar 2024 15:00:43 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95430 Une équipe de chercheurs du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL) a récemment percé le mystère génétique qui entoure l’évolution des plants de tomates depuis environ 125 millions d’années. Les résultats de cette étude, publiée dans la revue scientifique « PLOS Genetics », pointent vers un gène central, baptisé « CLV3 », qui semble jouer un rôle crucial dans la complexité génétique des tomates.

Cette révélation met en lumière la complexité de la génétique végétale et ouvre la porte à une meilleure compréhension de la manière dont les plantes régulent leurs gènes, avec des implications potentielles pour des récoltes améliorées dans le futur.

L’équipe de recherche dirigée par le chercheur Zachary Lippman a concentré ses efforts sur la compréhension des différences génétiques entre les plants de tomates et une espèce de plantes à fleurs appelée Arabidopsis thaliana. Leur étude dévoile que les plantes utilisent des systèmes de régulation différents pour contrôler le même gène, en l’occurrence, le gène CLV3.

Le laboratoire, qui a joué un rôle central dans le séquençage du premier génome végétal, a utilisé des techniques d’édition du génome pour créer plus de soixante-dix souches mutantes de plants de tomates et d’Arabidopsis thaliana. Chaque mutation ciblait un morceau d’ADN régulateur autour du gène CLV3. Les résultats ont montré que des mutations excessives de cet ADN provoquaient une croissance explosive des tomates.

Le gène CLV3, selon Danielle Ciren, diplômée de l’École des sciences biologiques du CSHL et cité dans un article de Géo.fr joue un rôle essentiel dans le développement normal des plantes. Elle souligne que son activation au moment précis est nécessaire pour maintenir un équilibre entre croissance et rendement. Les plantes ayant des tomates de taille disproportionnée pourraient présenter des rendements moins bénéfiques.

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L’étude a également révélé des différences surprenantes dans les systèmes de régulation entre les deux espèces végétales, liées à des transformations génétiques survenues au cours des 125 millions d’années d’évolution de la tomate. L’origine de ces différences reste une énigme, et Danielle Ciren souligne la difficulté de remonter à l’ancêtre commun des tomates et des plantes à fleurs.

Les implications de cette recherche sont considérables, offrant un nouvel éclairage sur la non-uniformité de la régulation génétique entre les espèces végétales. La compréhension de ces différences pourrait révolutionner l’approche de l’ingénierie du génome des cultures, représentant une victoire tant pour la science que pour les agriculteurs et les sélectionneurs de plantes. Les secrets de la régulation génétique pourraient ouvrir la voie à des récoltes plus prévisibles et améliorées dans le futur.

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L’Égypte double ses exportations de fruits vers l’UE en 2023 https://www.agrimaroc.ma/egypte-double-ses-exportations-de-fruits-vers-ue-en-2023/ https://www.agrimaroc.ma/egypte-double-ses-exportations-de-fruits-vers-ue-en-2023/#respond Tue, 05 Mar 2024 09:09:31 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95391 Le marché européen accueille favorablement les fruits égyptiens en raison de la sécheresse qui frappe les principaux producteurs d’oranges de la région. L’Egypte devient un acteur majeur déjà très compétitif ces dernières années mais qui devient carrément incontournable aujourd’hui. Eclairage. 

L’année 2023 a marqué un bond spectaculaire pour les exportateurs égyptiens de fruits frais, concentrés sur le marché de l’Union européenne. Ces exportateurs ont presque doublé leur volume d’exportation, franchissant pour la première fois la barre du demi-million de tonnes. Cette réussite exceptionnelle est attribuée en grande partie à l’augmentation significative des exportations d’oranges de l’Égypte vers l’UE, stimulée par une sécheresse sévère qui a frappé les principaux producteurs d’oranges de la région.

Au cours de la saison 2022/23, la production d’oranges au sein de l’UE a atteint son niveau le plus bas en une décennie, créant une demande sans précédent pour les oranges provenant de pays tiers. Les exportations d’oranges de l’Égypte vers l’Espagne, par exemple, ont été multipliées par 4 000 au cours de cette période précise.

La deuxième catégorie la plus importante pour les exportateurs égyptiens a été celle du raisin, montrant une tendance positive bien que moins impressionnante que celle des oranges. Cependant, des controverses sur l’utilisation illégale de variétés protégées ont parfois remis en question la part de marché de l’Égypte dans l’UE pour ce produit.

Les autres fruits frais, représentant moins de 8 % des exportations égyptiennes vers l’UE, incluent les mandarines, les citrons, les mangues, les goyaves, les fraises, les pastèques et les pamplemousses.

Notons que, malgré une croissance globale, les exportations de fraises fraîches ont continué de diminuer, tandis que les fraises surgelées ont connu une croissance constante depuis 2018.

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Les Pays-Bas restent le principal partenaire commercial de l’Égypte sur le marché de l’UE, suivis par l’Espagne. Ensemble, ils représentent environ les deux tiers des exportations totales de fruits frais de l’Égypte vers l’UE. La Slovénie, l’Italie, et la France se classent également parmi les principaux importateurs de fruits égyptiens.

En 2023, l’Égypte a réussi à augmenter ses expéditions de fruits frais vers la plupart des principales destinations d’exportation de l’UE. Outre l’Espagne, l’Italie, la France et l’Irlande ont acheté significativement plus de produits égyptiens, tandis que les exportations vers les Pays-Bas ont augmenté d’environ 60 % en volume au cours de l’année.

La Roumanie est l’exception parmi les principaux importateurs, avec une diminution de 20 % des exportations égyptiennes de fruits frais en 2023.

Globalement, les importations de fruits frais de l’UE depuis tous les pays tiers ont atteint leur niveau le plus bas en cinq ans en 2023, totalisant seulement 11,4 millions de tonnes. Parmi les principales catégories, seules les oranges, les avocats, les mandarines et les melons ont enregistré une augmentation des approvisionnements.

Les bananes maintiennent leur domination dans les importations de l’UE, représentant 43 % de tous les achats de fruits frais. En 2023, l’Égypte a grimpé à la sixième place parmi les pays fournisseurs, témoignant de son ascension dans le marché européen des fruits frais.

Source : EasfFruit
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La Pologne, eldorado en pleine croissance pour les fruits et légumes marocains https://www.agrimaroc.ma/la-pologne-eldorado-en-pleine-croissance-pour-les-fruits-et-legumes-marocains/ https://www.agrimaroc.ma/la-pologne-eldorado-en-pleine-croissance-pour-les-fruits-et-legumes-marocains/#respond Mon, 04 Mar 2024 23:07:44 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95322 Les exportations du Maroc dans le secteur des fruits et légumes continuent de gagner des parts de marché à l’international. Une récente analyse menée par EastFruit sur les cinq dernières années a révélé des tendances parmi les principaux marchés pour les produits marocains. Alors que la plupart des destinations affichent des performances solides, c’est la Pologne qui se distingue en tant que leader incontesté en termes de taux de croissance des exportations.

En juillet dernier, chez AgriMaroc.ma nous avions identifié la Pologne comme l’un des marchés les plus dynamiques pour les exportateurs marocains de fruits et légumes. Sur les 20 principaux marchés de vente, une tendance ressort clairement : à l’exception de la Russie, tous les autres affichent une dynamique positive. Des légères baisses ont été observées vers l’Arabie Saoudite et le Qatar, mais la Pologne émerge comme une destination clé en affichant une croissance spectaculaire.

Au cours des cinq dernières années, les exportateurs marocains ont vu leurs envois de fruits et légumes vers la Pologne augmenter en moyenne de 67% chaque année indique toujours EastFruit. Bien que la part de la Pologne dans les exportations totales du Maroc reste modeste, représentant environ 1%, le taux de croissance impressionnant soulève des perspectives prometteuses.

Les produits marocains prisés par le marché polonais comprennent en tête les tomates de serre, les myrtilles fraîches et les framboises fraîches et surgelées. La Pologne a également connu une augmentation rapide de ses importations de mandarines, pastèques et avocats en provenance du Maroc.

Cependant, si l’on considère l’augmentation absolue des recettes d’exportation, le Royaume-Uni maintient son statut de leader incontesté. Avec une dépense annuelle de 110 millions de dollars, soit une croissance de 43% par an, le marché britannique demeure un partenaire essentiel pour les produits marocains.

Dans un autre coin du globe, le Canada émerge comme une destination clé malgré sa distance géographique du Maroc. Les importations en provenance du Maroc augmentent de 21% chaque année, totalisant 18 millions de dollars. Cette performance remarquable a hissé le Canada parmi les sept principaux marchés pour les produits marocains. Le pays nord-américain importe une variété de produits, dont des clémentines, mandarines, agrumes divers, fraises surgelées, et même des bleuets frais.

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La congélation de fraises gagne du terrain au Maroc https://www.agrimaroc.ma/la-congelation-de-fraises-gagne-du-terrain-au-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/la-congelation-de-fraises-gagne-du-terrain-au-maroc/#respond Fri, 01 Mar 2024 09:09:09 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95319 La campagne marocaine des fraises entre dans sa deuxième phase avec des perspectives optimistes, selon les déclarations de Zouhir Daissoria, un producteur et exportateur basé à Larache. Après un premier cycle réussi, la production se tourne désormais vers la congélation, marquant un changement notable dans la tendance du marché des fraises au Maroc.

« Nous avons entamé la deuxième phase il y a deux semaines, et elle se poursuivra jusqu’à la mi-juin. Pendant cette période, une part significative de la production sera destinée à la congélation », explique Zouhir Daissoria à Freshplaza. Une stratégie qui reflète un ajustement intelligent aux demandes fluctuantes du marché.

La saison actuelle se déroule exceptionnellement bien, avec des prix 20 à 25 % plus élevés que l’année précédente, toutes variétés confondues. Les volumes de récolte restent stables, soulignant la stabilité du secteur cette année. Cette amélioration des prix est attribuée à une réduction significative des superficies cultivées, une mesure adoptée par de nombreux producteurs pour surmonter les difficultés rencontrées au cours des dernières années.

« La filière fraise au Maroc a traversé des périodes difficiles, entraînant une reconversion de nombreuses serres vers d’autres cultures. Cette saison, la diminution des superficies cultivées est significative, enregistrant une baisse de 30 % dans la région de Larache », explique Zouhir toujours à la même source. Cette décision semble porter ses fruits, contribuant à une meilleure rentabilité pour les producteurs.

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Les conditions climatiques favorables ont également joué un rôle crucial dans cette renaissance. Les mois de novembre à janvier ont présenté des défis, avec des déformations et des décolorations des fruits. Cependant, les conditions climatiques se sont améliorées par rapport à la saison précédente, offrant des températures optimales pour la croissance des fraises.

Les prix des fraises surgelées sont actuellement 40 % plus élevés qu’à la même période de l’année dernière

En ce qui concerne la demande, Zouhir rapporte une forte absorption sur le marché local, notamment pendant le mois de Ramadan, où la production atteint son pic. Sur le front des exportations, les marchés traditionnels tels que le Royaume-Uni et l’Espagne maintiennent une demande robuste. Une nouveauté cette saison est l’expansion vers de nouveaux marchés, avec des exportations vers la Malaisie pour la première fois.

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En regardant vers l’avenir, Zouhir Daissoria anticipe une fin de saison prometteuse. « Les prix des fraises surgelées sont actuellement 40 % plus élevés qu’à la même période de l’année dernière, suscitant un nouvel intérêt pour la culture des fraises. Bldiofroot, par exemple, prévoit d’augmenter ses surfaces en fraises de 10 % la saison prochaine, témoignant de la confiance retrouvée des producteurs dans cette culture juteuse. »

Avec des prix attractifs, une gestion avisée des superficies cultivées et des conditions climatiques favorables, l’industrie des fraises au Maroc semble sur la voie d’une renaissance, ouvrant de nouvelles perspectives pour les producteurs et les exportateurs dans les saisons à venir.

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Marché du concombre : Où se situe le Maroc ? https://www.agrimaroc.ma/marche-du-concombre-ou-se-situe-le-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/marche-du-concombre-ou-se-situe-le-maroc/#respond Thu, 29 Feb 2024 12:05:37 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95306 Tout le monde le sait, mais la production et la valeur des cultures varient considérablement d’un pays à l’autre. Les données de la FAO, mettent en lumière des disparités frappantes dans la production et la valeur du concombre entre les différents pays.

Selon les résultats de cette étude, la valeur totale du concombre produit au Maroc est totalement dépassée par celle des Pays-Bas, de la Turquie et de l’Espagne. L’écart est particulièrement impressionnant avec l’Espagne, où la valeur est inférieure de 4 005,84%.

Pour parvenir à ces conclusions,  le spécialiste espagnol Hortoinfo a compilé les données sur le prix au kilo payé aux producteurs de chaque pays et les kilos produits en 2022, la dernière année couverte par les données de la FAO. Ces données, exprimées en dollars américains, ont été converties en euros au taux de change moyen de 0,9 euro pour chaque dollar en 2022.

L’Espagne, chef de file dans cette comparaison, a produit en 2022 un volume impressionnant de 769,97 millions de kilos de concombres, à la fois en serre et en plein air. Ces concombres ont été rémunérés au prix moyen de 0,80 euros par kilo, entraînant une valeur totale de 618,75 millions d’euros.

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En comparaison, la Turquie se rapproche de l’Espagne en termes de valeur de production, avec un volume massif de 1 938,54 millions de kilos de concombres. Cependant, le prix moyen au kilo était de 0,32 euros, conduisant à une valeur totale de 610,82 millions d’euros.

Le Maroc, bien que loin derrière en termes de volume, a tout de même produit 63,15 millions de kilos de concombres en 2022. Cependant, le prix moyen au kilo était de 0,24 euros, résultant en une valeur totale de 15,07 millions d’euros.

Les Pays-Bas, quant à eux, ont produit 400,13 millions de kilos de concombres en 2022, principalement cultivés en serre. Les agriculteurs néerlandais ont touché un prix moyen de 0,84 euros par kilo, générant une valeur totale de 336,35 millions d’euros.

Donc dans cette comparaison nous pouvons constater que le Maroc, en plus d’être le pays qui exporte le moins de concombres en volume, est aussi le pays où les producteurs facturent le moins cher leur production. Bien que le prix marocain se rapproche de ce que la Turquie peut proposer, il n’en reste pas moins que le volume turc est incommensurablement plus élevé.

Source: Hortoinfo
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