volaille – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Fri, 08 Jan 2021 10:59:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png volaille – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Sénégal : plus 100.000 volailles périssent à cause de la grippe aviaire https://www.agrimaroc.ma/senegal-grippe-aviaire/ https://www.agrimaroc.ma/senegal-grippe-aviaire/#respond Fri, 08 Jan 2021 06:58:17 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=73401

Le Sénégal confirme une épidémie de grippe aviaire dans un élevage avicole.

Le ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Elevage en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé animale, a abattu en début d’année plus de 42.000 volailles à la suite de l’apparition fin 2020 d’un foyer de grippe aviaire dans une ferme privée dans la région de Thiès à l’est de la capitale Dakar.

Lire aussi : Hausse des prix des volailles au Maroc : La FISA s’explique

La mort de 58.000 volailles les semaines précédentes avait alerté les services de l’élevage qui ont contacté un laboratoire dont les analyses ont révélé le foyer de contamination, a déclaré, à l’Agence France presse (AFP), le responsable, sans plus de détail sur la souche à l’origine de la maladie.

Cependant, « Il y a pour autant des importations frauduleuses. Des gens vont nuitamment dans des pays voisins pour amener des produits avicoles dans le pays. C’est une source probable de contamination », a ainsi, affirmé le responsable du ministère.

« La grippe aviaire a été confirmée le 30 décembre par le laboratoire. Pour l’heure, les enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine de la contamination », a ajouté le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Pour rappel, la dernière épidémie de grippe aviaire remonte à 2005.

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Investissements agricoles : Le Maroc est parmi les pays les plus attractifs https://www.agrimaroc.ma/investissements-agricoles-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/investissements-agricoles-maroc/#respond Mon, 27 Jul 2020 10:25:40 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=69539 Le Maroc est parmi les pays d’Afrique les plus attractifs en termes d’investissements.

Investir en Afrique dans les secteurs émergents dont l’agriculture, profitera à long terme à ceux qui sont prêts à attendre. Selon les classements d’attractivité des investissements en RMB, les meilleurs pays dans lesquels investir sont l’Égypte, le Maroc et l’Afrique du Sud. Une démographie solide, des secteurs en croissance et des ressources abondantes sont quelques-unes des opportunités de croissance.

Comme le souligne Modern Diplomacy, «L’agriculture est l’un des principaux secteurs en Afrique avec un immense potentiel. Le secteur contribue à plus de 15% du PIB de l’Afrique et a affiché un bon taux de croissance» en raison des politiques gouvernementales, prônant la durabilité et la compétitivité. Au Maroc, l’agriculture est un secteur économique très important, générant à elle seule plus de 14 % du PIB.

Lire aussi : Augmentation de 6% des exportations de produits maraîchers du Maroc malgré le Covid-19

De vastes superficies de terres arables, une utilisation croissante de la technologie, un dividende massif des jeunes, un soutien gouvernemental croissant et une base de demande importante font de l’agriculture un secteur attractif pour l’investissement malgré le problème de la pluviométrie irrégulière.

En plus des volailles et des fruits et légumes, «les produits agricoles les plus rémunérateurs entre autres, sont le café, le cacao, le maïs et le blé, le Ghana, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie et l’Ouganda étant les principaux producteurs», souligne la même source.

D’ici 2050, il a été prédit que la population de l’Afrique doublera presque avec un taux de croissance de 2,7% par an. Pour répondre aux besoins croissants de la population, des investissements substantiels sont absolument nécessaires. «Cela aidera également le secteur à se développer et à améliorer son statut de concurrent mondial, contribuera à la diversification économique et atténuera également les problèmes importants de sous-alimentation, de pauvreté et de faim.»

 

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FAO: L’indice mondial des prix des aliments augmente grâce à l’huile, au lait et au sucre https://www.agrimaroc.ma/fao-indice-prix-aliments/ https://www.agrimaroc.ma/fao-indice-prix-aliments/#respond Fri, 03 Jul 2020 08:39:43 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=68979 L’indice FAO des prix des produits alimentaires a atteint en moyenne 93,2 points le mois dernier, en hausse de 2,4%.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté en juin pour afficher leur première augmentation en 2020 et marquer un léger rebond après les fortes baisses provoquées par la pandémie de coronavirus, a annoncé jeudi l’agence des Nations Unies pour l’alimentation.

L’indice des prix des produits alimentaires de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui mesure les variations mensuelles d’un panier de céréales, d’oléagineux, de produits laitiers, de viande et de sucre, a atteint en moyenne 93,2 points le mois dernier, en hausse de 2,4% par rapport à mai.

Hausse des prix de l’huile végétale, du sucre et des produits laitiers

L’indice des prix de l’huile végétale a bondi de 11,3% en juin, annulant quatre mois consécutifs de baisse. Le rebond reflète principalement des valeurs plus élevées d’huile de palme, qui ont été levées par la reprise de la demande d’importation mondiale et les inquiétudes concernant d’éventuels problèmes de production dans un contexte de pénurie prolongée de main-d’œuvre migrante liée à l’épidémie de coronavirus (Covid-19).

Lire aussi : HCP : Baisse de 0,6% de l’indice des produits alimentaires au Maroc

L’indice du sucre a augmenté de 10,6% en glissement mensuel, en partie shunté par les informations faisant état de goulets d’étranglement dans les ports brésiliens en raison des mesures introduites pour contenir la propagation du virus, a indiqué la FAO.

L’indice laitier a grimpé de 4,0%, mais toutes ses composantes sont restées en deçà de ce qu’elles étaient avant que la pandémie ne déferle sur le monde.

Baisse de l’indice de prix des céréales et de la viande

L’indice des prix des céréales a reculé de 0,6% par rapport à mai, la pression à la baisse sur les prix du blé s’intensifiant le mois dernier, en partie en raison de l’amélioration des perspectives de production dans un certain nombre de grands pays exportateurs, en particulier dans la région de la mer Noire. En revanche, les prix du maïs ont été plus fermes en juin, soutenus par une certaine reprise de la demande et des conditions de croissance défavorables aux États-Unis, a souligné l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture.

L’indice des prix de la viande a également reculé de 0,6% sur le mois, les cours des volailles et des viandes bovines ayant baissé en raison de l’accroissement des disponibilités à l’exportation dans les principales régions productrices.

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Poulet : Le Brésil mise sur le marché halal pour sauver ses exportations https://www.agrimaroc.ma/poulet-bresil-halal/ https://www.agrimaroc.ma/poulet-bresil-halal/#respond Tue, 12 May 2020 09:34:05 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=66611 Les importateurs arabes ont commencé à accepter davantage d’achats de poulet brésilien.

Le volume des exportations de poulet brésilien a baissé en avril, a annoncé lundi le groupe de viande ABPA, mais la demande en provenance de Chine et des principaux marchés du Moyen-Orient suggère que les perspectives restent bonnes.

Le mois dernier, le Brésil a exporté 343.300 tonnes de poulet, en baisse de 4,7%. Entre janvier et avril, le pays a exporté 1,36 million de tonnes de poulet, en hausse de 5,1% en volume, selon les chiffres de l’ABPA. «Outre l’augmentation prévue des ventes en Chine, il y a eu une augmentation considérable des exportations vers des destinations en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient», a déclaré le président de l’ABPA, Francisco Turra. Ce dernier a expliqué qu’une baisse des ventes en avril était un problème ponctuel dû au nombre de jours fériés du mois qui avait réduit les jours ouvrables pour l’embarquement.

Lire aussi : Covid-19: Baisse inédite des prix de la viande rouge et du poulet

Les pays arabes, qui importent des produits halal fabriqués selon les normes alimentaires musulmanes, ont également tenté de stimuler la production nationale pour pouvoir importer moins. Les données de l’ABPA montrent qu’en avril, l’Arabie saoudite a acheté 34.600 tonnes de poulet au Brésil, en baisse de 11%. Le pays est le troisième acheteur de protéines brésiliennes.

Cependant, la demande de l’Arabie saoudite aura tendance à rester forte, car la décision du pays de remplacer les importations par de la viande produite localement aura probablement un retard dû à la pandémie du coronavirus (Covid-19), a déclaré Tamer Mansour, secrétaire général de la Chambre arabo-brésilienne. Selon Mansour, au cours des deux dernières semaines, les importateurs arabes ont commencé à accepter davantage d’achats de poulet brésilien afin de garantir la sécurité alimentaire de la population.

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La crise liée à la surproduction en viande de volailles au Maroc inquiète https://www.agrimaroc.ma/crise-viande-volailles-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/crise-viande-volailles-maroc/#comments Wed, 19 Feb 2020 13:03:20 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=63900 La crise liée à la surproduction en viande de volailles au Maroc inquiète

« Les éleveurs de volailles vivent une crise pour la quatrième année de suite, ce qui les a menés à perdre une bonne partie de leur investissement et creuser leur dette auprès de leur partenaires fournisseurs et banques ». C’est ce que révèle Ahmed Addioui, président de l’association nationale des producteurs des viandes de volailles (APV), membre de la FISA.

Cette situation alarmante et très inquiétante trouve son origine dans plusieurs facteurs selon le président de l’APV. En effet, il faut avant tout noter la surproduction de viande de volaille au Maroc. A cela, s’ajoute la baisse continue des prix des viandes de volailles. « Les prix ne dépassent pas 12 DH/Kg, ils ont même baissé sous la barre des 9 DH/Kg. Ce niveau des prix ne couvre pas les coûts de production qui varient entre 11,50 DH et 12,50 DH/kg ».

Cette dernière est combinée à la baisse des prix de la dinde. En effet, celle-ci représente 15% du marché et engendre des pertes qui dépassent les 3 DH au kg. Et comme si ces facteurs ne suffisaient pas, il y a une baisse de la consommation des volailles au Maroc.

Comment redresser la barre ?

« Il y a eu des investissements assez conséquents dans le secteur et aujourd’hui, il est clairement en surproduction», confirme Youssef Alaoui à nos confrères.

Pour résoudre ce problème, il faut encourager davantage la consommation. « Le Marocain consomme en moyenne 20 Kg de viande de volaille par an. C’est bien l’objectif qu’on s’est fixé dans le Plan Maroc Vert. Nous faisons certes mieux que la moyenne enregistrée au niveau des pays africains qui est de 3 Kg, mais nous sommes loin de la consommation des pays développés qui font le double de la nôtre», avance Alaoui.

Pour ce dernier, l’objectif de consommation inscrit dans le PMV est atteint. Toutefois, les résultants du plan agricole sont insuffisants pour combler l’offre qu’il y a sur le marché. Cela s’est accentué par le fait « que le Marocain n’est pas encore attiré par la consommation des produits élaborés qui doivent normalement booster la consommation. Il y a un travail à faire en termes de communication, de dégustation… ».

Le président de la FISA avance que le secteur est desservi en partie par la désinformation. Cette dernière fait croire aux consommateurs que la volaille n’est pas contrôlée. « Toute la chaîne, de l’intrant (maïs et soja) jusqu’à la volaille, est sécurisée et contrôlée. Chaque ferme est obligée par la loi d’avoir un encadrant vétérinaire. Donc, matière première et élevage sont tracés et sont aux normes. Contrairement à ce qui est dit, 100% du poulet est contrôlé, alors que 90% du circuit de commercialisation ne l’est pas », précise Alaoui.

Et même, récemment, le Ministre de l’agriculture du Maroc, Aziz Akhannouch était revenu sur les conditions de commercialisation dans l’aviculture.

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Volailles : Le Ministre de l’agriculture du Maroc revient sur les conditions de commercialisation https://www.agrimaroc.ma/volailles-maroc-conditions-commercialisation/ https://www.agrimaroc.ma/volailles-maroc-conditions-commercialisation/#respond Fri, 07 Feb 2020 18:30:04 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=63491 Volailles : Le Ministre de l’agriculture du Maroc revient sur les conditions de commercialisation

Une note circulaire des ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture précise les conditions de transport et commercialisation des volailles ainsi que les conditions d’abattage de proximité destinées aux besoins des ménages.

Ainsi, à la sortie de l’élevage, un document délivré par l’éleveur ou son représentant doit s’y joindre. Ceci vise dès lors une meilleure maîtrise de la traçabilité et donne encore plus de fiabilité. Par ailleurs, ces volailles doivent être destinées principalement à l’abattoir avicole agréé ou aux marchés de gros des volailles. Le transport doit se faire dans des moyens agréés par l’ONSSA comme les cageots et caisses en matériaux faciles à laver et à désinfecter. L’utilisation du bois est prescrite.

De même, le commerce simultané, dans un même local, des volailles vivantes et des viandes de volailles est interdit. La note prévoit les modalités de transformation de l’abattoir en point de vente des viandes blanches.

Il faut souligner que le secteur avicole demeure une filière à part de la production animale au Maroc, d’où l’intérêt de veiller aux normes sanitaires. En effet, aujourd’hui le Royaume couvre 100% de ses besoins en viande de volaille. Au titre de la campagne 2017-2018, la filière a continué sa bonne performance enregistrée ces dernières années. Par rapport à 2017, le volume de production en viandes de volaille a réalisé une croissance de 4.3%.

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Le salon avicole de Casablanca est prévu le 26 Novembre 2019 https://www.agrimaroc.ma/salon-avicole-casablanca-dawajine-2019/ https://www.agrimaroc.ma/salon-avicole-casablanca-dawajine-2019/#respond Thu, 14 Nov 2019 09:52:02 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=50759 Salon avicole de Casablanca, le rendez-vous est pris pour cette année.

Le rendez-vous est pris. Cette année, la 22ème édition du salon avicole de Casablanca Dawajine 2019 organisée par la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc (FISA) se tiendra  du Mardi, 26 Novembre au Vendredi, 29 Novembre. Ce salon est placé sous le thème : secteur avicole, levier pour l’emploi dans le monde rural  et aura lieu au centre international de conférences et d’expositions de l’Office des Changes à Casablanca.

En effet, le Maroc a fait de l’aviculture une filière vitale. Et pour cause, elle garantit la sécurité alimentaire du pays, d’après le contrat-programme du secteur pour la période 2011-2020. De plus, elle a pour but d’améliorer l’efficience et la compétitivité de ce domaine.

L’aviculture s’est bien développée ces dernières années, avec des investissements entièrement privés. Aujourd’hui, le Maroc est autosuffisant, en matière de poulet, dinde, œufs et charcuterie. Ainsi ce rendez-vous nous réserve un lot de surprises en matière d’innovation et de développement du secteur avicole mais également les retombées que ce dernier pourrait avoir dans le monde du travail.

 

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Aviculture : L’ère des « Riachats » est bientôt révolue https://www.agrimaroc.ma/aviculture-riachats/ https://www.agrimaroc.ma/aviculture-riachats/#respond Tue, 16 Jul 2019 12:00:25 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=49735 Organisée sous le thème « développement et modernisation du secteur avicole dans le cadre du Plan Maroc Vert : réalisations et enjeux », une journée d’information et de sensibilisation a été l’occasion de réunir plusieurs acteurs du secteur avicole.

Le ministre marocain de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a souligné, lundi à El Jadida, l’existence d’une « forte volonté » de traiter le problème des unités d’abattage de proximité des volailles « Riachats » en vue d’améliorer davantage la qualité du produit avicole, indique atlasinfo.fr.

M. Akhannouch  a fait savoir que « les pratiques illégales qui mettent en danger la vie des consommateurs et entravent le développement du secteur avicole sont inacceptables », et ce lors d’une journée d’information et de sensibilisation, tenue à l’initiative de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) et de l’Association nationale des producteurs des viandes de volailles (APV), au profit des éleveurs et des commerçants des produits avicoles.

Le ministre a rappelé, à cette occasion, la diffusion d’une circulaire conjointe, par les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, au sujet des conditions de transport, de commercialisation des volailles vivantes et celles auxquelles doivent répondre les unités d’abattage de proximité des volailles destinées aux besoins exclusifs des ménages. Cette circulaire fixe, entre autres, les modalités de reconversion des « Riachats » en points de vente des viandes de volailles provenant des abattoirs ou des établissements agréés sur le plan sanitaire ou en unités d’abattage de proximité de volailles destinées aux besoins exclusifs des ménages.

A cet effet, les services du ministère de l’Agriculture et de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) se sont mobilisés pour faire réussir cette opération, a-t-il noté.

Le ministre a en outre indiqué que la filière avicole et les autres filières animales disposent d’une structure importante, à savoir le Centre technique interprofessionnel pour le développement des filières animales, « Zoopole » d’Ain Jemaâ, que le Roi Mohammed VI avait inauguré en 2015.

Grâce à la mobilisation continue des professionnels et des responsables du secteur, ce Centre a créé une dynamique importante, particulièrement en matière de formation et d’encadrement avec un total de 12.500 bénéficiaires de plus de 650 sessions de formation, a-t-il dit, ajoutant que les professionnels et les étudiants des instituts techniques ont pour leur part profité de 17.000 jours de formation.

De son côté, le président de la FISA, Youssef Alaoui, amis en exergue les principales réalisations de ce secteur, notamment la mise en place d’une aide financière de 30% avec un plafond de 30.000 dirhams lors de l’acquisition du système « Pad Cooling » et d’indemnités pour lutter contre les maladies avicoles comme « Newcastle » et la grippe aviaire.

Il a également mis l’accent sur la loi 49-99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et la commercialisation des produits avicoles, qui a permis au secteur de mieux s’organiser et d’évoluer de façon rapide durant cette décennie.

« Le Maroc est largement autosuffisant et dispose de capacités exportatrices. Nous avons même quelques opérateurs qui ont investi directement sur des pays africains comme le Sénégal, la Mauritanie et le Mali », s’est réjoui M. Alaoui.

Il a, en outre, relevé que cette journée, organisée sous le thème « développement et modernisation du secteur avicole dans le cadre du Plan Maroc Vert : réalisations et enjeux », a été l’occasion de réunir les opérateurs pour leur présenter de nouveaux produits, notamment l’assurance complémentaire de la mutuelle agricole marocaine d’assurance (MAMDA) relative aux maladies réputées légalement contagieuses.

Le secteur avicole joue un rôle socio-économique important avec des investissements cumulés en 2018 avoisinant les 13 milliards de dirhams (MMDH), un chiffre d’affaires évalué à 31 MMDH et près de 500.000 emplois directs et indirects. Au cours de la même année, le secteur a produit environ 670.000 tonnes de viandes de volailles et 5,8 milliards d’oeufs de consommation.

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Réussir sa vaccination dans l’eau de boisson https://www.agrimaroc.ma/vaccination-eau-boisson/ https://www.agrimaroc.ma/vaccination-eau-boisson/#respond Wed, 15 May 2019 23:01:59 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=49109 La réussite d’une vaccination par l’eau de boisson ne tient parfois qu’à de petits détails qu’il est bon de rappeler.

Une volaille ne peut avoir un niveau optimal de performance que si elle est parfaitement vaccinée et une vaccination n’est efficace que si chaque oiseau reçoit la bonne dose de vaccin.

La vaccination en eau de boisson est adaptée pour des virus à voie de contamination digestive et pour des vaccins vivants. Elle ne peut s’appliquer que pour des oiseaux de plus de 5 jours d’âge, en raison de la variabilité de la consommation d’eau pendant les premiers jours de vie.

Préparation de la solution vaccinale :

  • Utiliser une eau propre potable sans aucune trace de désinfectant.
  • Ajouter le lait en poudre écrémé à raison de 2.5 g/litre afin de préserver la solution vaccinale.
  • Ouvrir les flacons de vaccin dans l’eau, dissoudre le contenu dans une petite quantité d’eau et bien rincer chaque flacon.
  • Agiter et compléter la solution vaccinale avec la quantité d’eau nécessaire pour une consommation en 1 h 30 à 2 heures.

Points cruciaux :

Eau de boisson :

  • Eau potable (sans trace de désinfectant)
  • Ph légèrement acide entre 5.5 et 6.5 (sinon ajouter un acidifiant)
  • Absence de bactéries, matières organiques et minérales (essentiellement pour l’eau de forage).
  • Eau fraiche.

Nettoyage du circuit d’abreuvement :

  • Détartrer et nettoyer les canalisations régulièrement afin d’éliminer le biofilm.
  • Nettoyer les abreuvoirs à l’aide d’une éponge sans désinfectant et vérifier leur bon fonctionnement.

L’assoiffement des animaux :

  • Assoiffer les animaux (1H30) avant la distribution de la solution vaccinale (faire attention à la durée d’assoiffement des animaux en périodes de hausse température). Si la coupure d’eau est inférieure à 1 h 30, tous les animaux ne seront pas suffisamment assoiffés et la réponse à la vaccination sera alors hétérogène.

Vidange du circuit d’eau :

  • Vider le circuit de l’eau restante, pour les pipettes purger en bout de rampe les lignes et pour les abreuvoirs en cloche vider l’eau présente dans un seau.

Volume d’eau :

  • Estimé à environ 20% de la consommation de la veille.

Volume par 1000 sujets
(en litres)

Age (semaines)

15
20
28
35
42
45

2
3
4
5
6
7

 

Préservation du vaccin et neutralisation du chlore :

  • Ajouter du thiosulfate sodique à raison de 3.2g / 200 litres d’eau.
  • Addition de lait écrémé en poudre à raison de 2.5g / litre d’eau.

Distribution du vaccin :

  • Approvisionner avec des arrosoirs en plastique les abreuvoirs en cloche.
  • Purger en bout de rampe jusqu’à apparition de la solution vaccinale pour les pipettes.
  • Circuler lentement dans le bâtiment de manière à inciter les oiseaux à consommer la solution vaccinale.
  • Une fois la solution vaccinale bue, remplir le réservoir d’eau avec une eau potable sans trace de désinfectant.

Contrôle de la vaccination :

  • Coloration blanchâtre de l’eau suite à l’utilisation du lait écrémé ou bleue si colorant, en fin de circuit et/ou dans les abreuvoirs,
  • Pour contrôler, utiliser un colorant et prélever 25 à 50 oiseaux dans 5 à 6 endroits différents du bâtiment pour voir la coloration du jabot,
  • Une vaccination en eau de boisson est considérée satisfaisante quand au moins 90% des sujets présentent une coloration bleue au niveau de la langue ou du jabot.
Avec avicultureaumaroc.com et paysan-breton.fr
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Bonne nouvelle, la FISA prévoit une baisse du prix de la volaille https://www.agrimaroc.ma/fisa-baisse-prix-volaille/ https://www.agrimaroc.ma/fisa-baisse-prix-volaille/#respond Tue, 27 Nov 2018 11:41:47 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=39561 Baisse des prix de la volaille dans une dizaine de jours.

Après la hausse des prix de la volaille induit par la baisse de production et les pratiques des intermédiaires, les responsables se prononcent. Résultat : une diminution des prix de la volaille est prévue dans une dizaine de jours. 

Le prix du poulet ne cesse d’augmenter depuis près de 10 jours.  Comme le rappelle médias24, sur le système «Asaar» du ministère de l’agriculture, le kilogramme de poulet vif au marché de gros a été affiché à 18 DH le lundi 26 novembre à Casablanca, contre 16,90 DH la veille. A Tanger, il caracole à 20 DH pour la même date, contre 18 DH la veille.

Le prix de vente du poulet au détail s’élève, quant à lui, à 25 DH le kilo dans un marché au centre de Casablanca. Toutefois, ce seuil est largement dépassé dans d’autres régions.

Youssef Alaoui, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), donne des explications à Médias24. Selon lui, cette hausse des prix est le résultat de deux principaux facteurs : la baisse de la production et le comportement des intermédiaires qui ont profité de la situation.

D’une part, le premier facteur s’explique par l’arrêt d’activité de nombreux éleveurs. Youssef Alaoui annonce «Avant la récente augmentation des prix, les opérateurs vendaient à perte pendant au moins une année, de septembre 2017 à septembre 2018. Les prix à la ferme étaient compris entre 7 et 8 DH le kilo vif alors que le prix de revient est aux alentours de 12 DH. Une situation due à l’excédent structurel de production au niveau du secteur».

«Après une année de pertes, les éleveurs étaient en souffrance et nombre d’entre eux affichaient une situation financière difficile, d’où leur arrêt d’activité», explique le président de la FISA.

D’un autre côté, les couvoirs (qui fournissent aux éleveurs les poussins d’un jour) ont commencé à vendre leur production d’œufs destinés à l’incubation comme œufs de consommation.

D’une autre part, le deuxième facteur qui a renforcé cette envolée se rapporte au problème des intermédiaires. Le président de la FISA déclare «Actuellement, le prix à la ferme du poulet vif est entre 16 et 17 DH le kilo. Or, dans les marchés, il est de 25 DH. C’est anormal. Le prix au détail doit osciller entre 19 et 20 DH. Quand il était vendu à la ferme entre 7 et 8 DH, il fallait le trouver sur le marché à 11 DH. Or personne n’a jamais acheté le poulet à moins de 13 DH le kilo ».

La cerise sur la gâteau serait la grève des camionneurs qui a éclaté en octobre dernier. M.Alaoui explique «La mortalité de la volaille a augmenté faute d’acheminement vers les marchés dans les délais, et la performance des élevages a baissé en raison du manque d’approvisionnement en aliments».

Cependant, le prix du poulet va bientôt diminuer. M. le Président de la FISA anticipe : « Maintenant que les prix ont augmenté et que le seuil de rentabilité est dépassé, les éleveurs vont recommencer à produire, ce qui engendrera une détente des prix. Déjà la demande de poussins a repris ».

Source : medias24
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