tracteurs – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Sat, 02 Sep 2023 22:20:01 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png tracteurs – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Le matériel agricole, l’occasion prédomine https://www.agrimaroc.ma/materiel-agricole-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/materiel-agricole-maroc/#respond Sat, 02 Sep 2023 14:10:00 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92592 Etat des lieux du marché du matériel agricole au Maroc. 

Les préoccupations exprimées par l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) dans son communiqué de février 2023 au sujet des difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les agriculteurs marocains pour s’équiper en matériel agricole se confirment.

Le matériel agricole au Maroc ne suit pas le rythme.

Alors que les prévisions mondiales sont prometteuses avec notamment un marché tractoriste évalué à 98,95 milliards de dollars d’ici 2027, les agriculteurs du monde entier tendent à s’équiper de plus en plus et avec du matériel pointu et sophistiqué. En 2021, la valeur du marché des tracteurs dans le monde s’élevait à environ 70,55 milliards de dollars américains, selon les données les plus récentes.

En ce qui concerne le Maroc, l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) a révélé les chiffres du premier trimestre 2023, qui dévoilent une vente de seulement 142 tracteurs agricoles neufs au Maroc, ce qui représente une chute de près de 45% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette baisse s’inscrit dans la continuité d’une tendance à la baisse déjà observée en 2022, avec une réduction de 43% par rapport à 2021, et une chute de 52% par rapport à la moyenne des dix dernières années.

Si les obstacles à l’acquisition de matériel agricole persistent, l’AMIMA prévoit que cette année se terminera sur une note encore plus basse, avec un volume prévisionnel ne dépassant pas 600 unités vendues. Il s’agirait du volume annuel le plus bas des 30 dernières années.

Ph : AMIMA </center>

En 2021, une année marquée par une sécheresse sévère, les ventes se sont maintenues à environ 1 000 unités, dont 60% concernaient principalement des tracteurs de faible puissance (80 chevaux). Ces tracteurs sont les plus demandés et sont commercialisés à des prix oscillant entre 260 000 et 280 000 dirhams. Cette préférence s’explique par le fait que les tracteurs de plus grande puissance ne suscitent pas un intérêt particulier, en grande partie en raison de la configuration morcelée des terres agricoles au Maroc, qui ne requiert pas l’utilisation de machines de grande taille, que ce soit pour les tracteurs, les moissonneuses-batteuses, les ramasseuses-presses, les barres de coupe ou autres équipements similaires.

Il est important de noter que la majorité des exploitations agricoles au Maroc couvrent des superficies de moins de 5 hectares, ce qui explique la préférence pour des machines agricoles plus petites. Cette réalité diffère sensiblement de celle de l’Europe, où les tracteurs de 120 chevaux minimum sont la norme, alors qu’au Maroc, ils ne représentent même pas 10% du marché. À ces défis liés à la baisse des ventes s’ajoute une autre contrainte, ou plutôt une condition à prendre en compte.

Un investissement en matériel agricole freiné par le contexte.

Le déficit pluviométrique a certainement contribué en partie à la baisse des achats de matériel agricole par les agriculteurs, mais la principale raison réside dans les nouvelles mesures liées à l’octroi des accords de principe de subvention agricole en relation avec l’adhésion à la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) ainsi que l’application de la TVA sur les produits et matériels agricoles, ces mesures étant entrées en vigueur respectivement le 6 octobre 2022 et le 28 janvier 2023. De plus, les agriculteurs rencontrent des retards dans l’obtention des accords de principe de subventions agricoles et font face à des difficultés pour accéder au financement, précise l’AMIMA. L’Association soutient pleinement l’adhésion à la CNSS, mais les formalités pour obtenir l’attestation d’affiliation à la CNSS, la preuve de paiement régulier à la CNSS, ainsi que l’accord de principe de subvention agricole, prennent entre quatre et six mois, ce qui complique davantage le processus d’achat de matériel agricole selon le communiqué d’alors.

L’introduction, le 28 janvier 2023, d’un dispositif d’exonération de TVA uniquement au moment de l’achat sur présentation d’une attestation d’exonération a freiné les acquisitions de matériel agricole jusqu’à son annulation le 20 avril 2023. De plus, l’instauration de la TVA à l’importation sur le matériel agricole au même moment et son maintien actuel représentent un fardeau pour les importateurs, qui doivent financer cette taxe à l’importation et attendre ensuite son remboursement sur une longue période, ce qui affecte leur trésorerie déjà sollicitée par les montants relatifs aux subventions payées par délégation de créance.

L’accès au financement pour les agriculteurs devient de plus en plus difficile, ce qui complique également leurs projets d’acquisition de matériel agricole.

Toutes ces contraintes poussent les agriculteurs à se tourner vers l’achat de vieux tracteurs agricoles et de moissonneuses-batteuses qui ne répondent ni aux normes de pollution ni aux normes de sécurité, et qui circulent sur les routes sans être immatriculés ni assurés.

Le marché du matériel agricole d’occasion continue de battre des records.

Si le neuf peine à convaincre, les statistiques de l’Office des Changes montrent une augmentation significative en 2022 des importations de tracteurs agricoles d’occasion. Et cette tendance devrait perdurer si aucune mesure n’est prise pour booster l’achat de matériel agricole neuf s’inquiète l’AMIMA.

Pour l’association, les importations de tracteurs d’occasion continueront à augmenter rapidement, suivant ainsi la trajectoire des importations de moissonneuses-batteuses d’occasion, qui représentent depuis plusieurs années près de 100% des acquisitions de ce type de matériel, comme le montrent les statistiques du même Office.

Alors même que l’achat de matériel agricole d’occasion entraîne des pertes de récolte et des rendements médiocres, ce qui contribue à l’augmentation des prix des produits agricoles et à l’inflation soutient toujours l’AMIMA.

Concrètement le marché du matériel agricole d’occasion domine actuellement le secteur. Selon les données fournies par l’AMIMA, qui représente plus de 90% des entreprises du domaine (Comicom, Dimateq, Fertikas, Stokvis Motors, Socopim, Somma, Stokvis Agri et AllStock), le chiffre d’affaires annuel moyen de ce secteur tourne autour de 1,5 milliard de dirhams.

Mais pourquoi les agriculteurs préfèrent le matériel agricole d’occasion ?

Evidemment la principale raison reste budgétaire. En effet, les principales marques européennes, notamment d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie et d’Angleterre, avec une présence plus limitée de marques américaines, indiennes et turques proposent du matériel agricole dont le budget reste relativement conséquent pour les bourses.  En effet malgré une certaine concurrence, les prix des machines restent élevés pour les agriculteurs, les poussant ainsi à se tourner vers le marché de l’occasion. Par exemple, une moissonneuse-batteuse d’occasion peut se vendre aux alentours de 300 000 dirhams, alors qu’une neuve coûte 1,5 million de dirhams.

Le principal défi réside dans le fait que ces machines d’occasion ont souvent plus de quarante ans, ce qui entraîne des pertes lors de leur utilisation pendant la récolte, ayant un impact négatif sur les rendements agricoles. Ce matériel reste toutefois très fréquemment commercialisé et notamment à travers des plateformes marocaines telles que Avito.

Les perspectives du marché marocain du matériel agricole.

L’état actuel du marché du matériel agricole au Maroc révèle une situation préoccupante pour les agriculteurs du pays. Les chiffres fournis par l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) soulignent une nette baisse des ventes de matériel agricole neuf en raison de contraintes qui freinent l’achat d’agriculteurs. Ces contraintes poussent les agriculteurs à se tourner vers l’achat de matériel agricole d’occasion, malgré les inconvénients en termes de rendement et de sécurité.

La préférence pour le matériel d’occasion s’explique principalement par des contraintes budgétaires, car les équipements neufs restent inabordables pour de nombreuses exploitations. Cependant, cette tendance compromet la productivité agricole et contribue à l’augmentation des prix des produits agricoles, ce qui a des répercussions sur l’inflation.

Pour que le secteur agricole marocain puisse prospérer et répondre aux besoins croissants, des mesures pourraient être prises pour faciliter l’accès au financement, réduire les formalités administratives liées à la subvention agricole, et encourager l’utilisation de matériel agricole moderne et efficace, mieux adapté aux petites exploitations. Le challenge, est d’atteindre l’équilibre entre les besoins des agriculteurs et la réglementation pour garantir une agriculture durable et compétitive au Maroc.

AMIMA
AgriMaroc
LaVieEco
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Le marché des tracteurs : Perspectives de croissance et tendances mondiales https://www.agrimaroc.ma/tracteurs-marche-potentiel-2028/ https://www.agrimaroc.ma/tracteurs-marche-potentiel-2028/#respond Thu, 17 Aug 2023 06:00:03 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=92075 Tracteurs : Vers un marché de 98,95 milliards de dollars d’ici 2027 ?

Le marché mondial des tracteurs, un secteur clé de l’industrie agricole, a été le témoin de dynamiques significatives ces dernières années. Selon les dernières données, en 2021, la valeur du marché mondial des tracteurs était estimée à 70,55 milliards de dollars américains. Cependant, une projection encore plus étonnante se profile, il est prévu que ce marché atteigne la somme de 98,95 milliards de dollars d’ici 2027, en enregistrant un taux de croissance annuel composé de 5,8 % pendant la période de prévision allant de 2022 à 2027.

Il n’est pas surprenant que le marché des tracteurs ait subi les contrecoups de la pandémie de la COVID-19. Les fermetures généralisées à travers le monde au deuxième trimestre 2020 ont engendré une perturbation majeure de la chaîne d’approvisionnement, ce qui a inévitablement affecté la production et les ventes de tracteurs à l’échelle mondiale. Par exemple, Mahindra, une entreprise de premier plan dans la fabrication de tracteurs, a signalé une perte estimée à 30 000 ventes de tracteurs entre avril et juin 2020, directement imputable aux mesures de confinement et autres restrictions.

Plusieurs facteurs clés contribuent à cette ascension des ventes mondiales de tracteurs. L’augmentation de la mécanisation agricole, particulièrement remarquable dans les pays en développement, le coût croissant de la main-d’œuvre agricole, les pénuries saisonnières de main-d’œuvre et les cycles de renouvellement plus courts des tracteurs jouent un rôle essentiel dans cette tendance. Cependant, il est important de noter que le marché pourrait être entravé par des obstacles tels que la fragmentation des propriétés foncières et une forte dépendance à l’égard des fluctuations des prix des matières premières.

Dans la perspective régionale, c’est l’Asie-Pacifique qui devrait briller au cours de la période de prévision. Cette région connaît une croissance significative, grâce aux économies fortes telles que l’Inde, la Chine et le Japon, qui encouragent activement les agriculteurs à adopter les tracteurs en proposant des subventions sur les équipements agricoles et des taux de crédit avantageux. Ces initiatives devraient stimuler la demande de tracteurs dans la région tout au long de la période de prévision.

Un rapport élaboré par Mordor Intelligence, explore en profondeur le monde des tractoristes et notamment les perspectives, il englobe les avancées technologiques récentes, les tendances actuelles et les développements du marché. Plus précisément, le rapport s’intéresse à la segmentation basée sur la puissance, le type d’entraînement et la géographie.

Tendances Clés du Marché

Parmi les tendances les plus marquantes du marché, le segment des tracteurs de moins de 40 CV émerge comme un acteur majeur. La préférence croissante pour les tracteurs plus puissants demeure, mais une attention particulière est accordée aux modèles de moins de 40 CV. Des marchés majeurs tels que l’Inde et la Chine ont enregistré une croissance positive dans ce segment au cours des dernières années.

Lire aussi : Quel est le meilleur tracteur en 2023 ?

Les tracteurs de moins de 40 CV, souvent qualifiés de « compacts », offrent une cylindrée inférieure à 1500 cm³. Ils se distinguent par leur faible encombrement et leur grande flexibilité.

Un Marché Concurrentiel

Le marché des tracteurs témoigne d’une consolidation modérée, avec l’engagement soutenu de plusieurs acteurs tant mondiaux que régionaux. Des noms tels que Mahindra, Kubota Corporation, Farm Equipment Limited et HMT Limited sont en première ligne, adoptant des stratégies de développement axées sur les accords et les lancements de produits pour enrichir leur portefeuille.

Mahindra, par exemple, a récemment présenté sa nouvelle gamme de tracteurs YuvoTech +, équipés de technologies de pointe pour une performance optimale. D’autres géants comme CNH Industrial ont investi dans des entreprises technologiques agricoles pour stimuler l’autonomie et l’électrification des tracteurs.

En somme, le marché mondial des tracteurs est en pleine évolution, tiré par des tendances clés et des développements régionaux. La compétition s’intensifie parmi les acteurs du marché pour offrir des produits innovants et répondre aux demandes croissantes de la mécanisation agricole. À mesure que de nouvelles politiques gouvernementales et technologies avancées façonnent l’avenir du secteur, il est certain que le paysage des tracteurs continuera d’évoluer rapidement.

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AMIMA : Les agriculteurs marocains peinent à s’équiper en matériel agricole https://www.agrimaroc.ma/amima-agriculteurs-marocains-materiel-agricole/ https://www.agrimaroc.ma/amima-agriculteurs-marocains-materiel-agricole/#respond Fri, 28 Apr 2023 16:51:25 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=89717 Les craintes émises par l’Association Marocaine des Importateurs de Matériel Agricole (AMIMA) dans son dernier communiqué de février 2023 relatives aux difficultés grandissantes rencontrées par les agriculteurs marocains pour s’équiper en matériel agricole se confirment.

En effet, à travers un nouveau communiqué de presse daté du jour, l’AMIMA dévoile les statistiques du premier trimestre 2023 qui révèlent la vente de seulement 142 tracteurs agricoles neufs, soit une baisse de près de 45% par rapport à la même période de l’année précédente qui intervient après la baisse enregistrée en 2022 de 43% par rapport à 2021 et de -52% par rapport à la moyenne des dix dernières années.

Ph : AMIMA
Ph : AMIMA

Si les contraintes liées à l’acquisition de matériel agricole persistent, l’AMIMA prévoit de finir cette année sur la même tendance baissière avec un volume prévisionnel ne dépassant pas les 600 unités. Le volume annuel le plus faible des 30 dernières années.

Le déficit pluviométrique a certes contribué en partie à la baisse des acquisitions des agriculteurs en matériel agricole, cependant cette dernière est principalement due aux nouvelles mesures en matière d’octroi des accords de principe de subvention agricole en liaison avec l’adhésion à la CNSS et en matière d’application de la TVA aux produits et matériels à usage agricole à l’intérieur et à l’importation, entrées en vigueur respectivement le 6 octobre 2022 et le 28 janvier 2023, ainsi qu’au retard d’obtention des accords de principe de subventions agricoles et à la difficulté d’accès des agriculteurs au financement.

L’AMIMA confirme sa totale adhésion à toute mesure visant l’affiliation à la CNSS. Toutefois, les formalités nécessaires à l’obtention de l’attestation d’affiliation à la CNSS et celle de la régularité de paiement auprès de la CNSS, ainsi qu’à l’obtention de l’accord de principe de subvention agricole durent entre quatre et six mois, alourdissant davantage le processus d’achat du matériel agricole.

La mise en place le 28 janvier 2023 par l’administration d’un dispositif de bénéfice d’exonération de TVA uniquement au profit de l’agriculteur au moment de l’achat sur présentation d’une attestation d’exonération, a quasiment bloqué les acquisitions de matériel agricole jusqu’à son annulation le 20 avril 2023. L’instauration à la même date, soit le 28 janvier 2023, de la TVA à l’importation sur le matériel agricole et son maintien à ce jour, constitue un fardeau pour les importateurs qui doivent subir le financement de cette taxe à l’importation, et attendre ensuite son remboursement pendant une longue période, grevant ainsi l’état de leur trésorerie d’un crédit TVA qu’ils ne peuvent supporter en plus des montants relatifs aux subventions réglés par délégation de créance.

L’octroi du financement aux agriculteurs devient de plus en plus difficile et complique également les projets d’acquisition de matériel agricole.

La conjugaison de l’ensemble de ces contraintes dirige encore plus les agriculteurs pour répondre à leur besoin imminent en matériel agricole, vers l’acquisition de vieux tracteurs agricoles et des moissonneuses batteuses ne répondant ni à des normes de pollution ni à des normes de sécurité et amenés à circuler sur la voie publique sans être immatriculés ni assurés pour cela.

Les statistiques de l’Office des Changes font ressortir une augmentation importante en 2022 de la tendance des importations de tracteurs agricoles d’occasion. Si aucune mesure pour contrecarrer cette tendance n’est prise, les importations de tracteurs d’occasion augmenteront de façon encore plus importante et plus rapide se dirigeant ainsi vers la situation des importations des moissonneuses batteuses d’occasion qui représente depuis plusieurs années près de 100% des acquisitions de ce type de matériel tel que les statistiques du même Office le montrent.

Ce matériel d’occasion engendre des pertes de récolte et des rendements médiocres. Ces résultats faibles contribuent à l’augmentation des prix des produits agricoles et à l’inflation.

L’écosystème du machinisme agricole est ainsi menacé par :

  • Le maintien de la TVA à l’importation, engendrant un crédit TVA de 20% sur plusieurs années.
  • Le poids financier de la subvention supporté par les importateurs via la délégation de créance qui atteint 30 à 50 % du chiffre d’affaires.
  • Le retard de déblocage des subventions qui dépasse 12 mois. Le développement du matériel agricole d’occasion.
  • Le retard engendré par l’obligation d’adhésion à la CNSS avant la délivrance de l’accord de principe de subvention agricole.
  • La difficulté d’accès au financement.

Pour sortir la mécanisation agricole marocaine et le secteur du machinisme agricole au Maroc de leur déclin la profession propose aux autorités compétentes de mettre en œuvre la feuille de route résumée ci-dessous :

  1. Suppression de la TVA à l’importation du matériels destinés à usage exclusivement agricole dont la liste est fixée par les articles 92-I-5° et 123-15° du code général des impôts.
  2. Déblocages suffisants et fréquents des fonds de subvention du matériel
  3. Interdiction de l’importation des tracteurs agricoles, des moissonneuses batteuses, des ensileuses et des autres engins automotrices de plus de cinq Ces engins roulants doivent faire l’objet à leurs importations de délivrance obligatoire de Certificat de Dédouanement et d’Immatriculation.
  4. Exemption de l’agriculteur de l’attestation de régularité de paiement auprès de la CNSS que ce soit lors de la phase « accord de principe » ou de la phase « demande de subvention », limitation du contrôle à l’attestation d’affiliation à la CNSS et activation du circuit de validation d’inscription des exploitants agricoles à la CNSS entre les DPA/ ORMVA et la CNSS.
  5. Accès au financement pour l’acquisition du matériel agricole auprès du Crédit Agricole du Maroc et d’autres banques de la place.
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La vente de matériel agricole au Maroc, patine https://www.agrimaroc.ma/vente-materiel-agricole-maroc-2023/ https://www.agrimaroc.ma/vente-materiel-agricole-maroc-2023/#respond Wed, 01 Feb 2023 23:00:10 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=88281 Les deux dernières années ont été difficiles pour le secteur du matériel agricole au Maroc. La sécheresse, le conflit russo-ukrainien, et la hausse des prix ont eu un impact sur les ventes, qui ont chuté de près de 35% en 2022.

En temps normal, entre 1 800 et 2 000 machines agricoles sont vendues aux agriculteurs chaque année, mais en 2021, année de sécheresse, seulement 1 000 unités ont été vendues, dont 60% étaient des tracteurs de faible puissance précise un article de LaVieEco. La demande pour des tracteurs plus puissants n’est pas élevée en raison de la nature fragmentée des terres agricoles au Maroc, qui n’ont pas besoin de grandes machines.

En achetant du matériel agricole, les agriculteurs peuvent bénéficier d’une subvention plafonnée, accordée par le ministère de l’Agriculture. Cependant, pour bénéficier de cette exonération, les agriculteurs doivent être enregistrés auprès de la CNSS et disposer de l’AMO, ce qui peut rendre le processus complexe détaille la même source. Les importateurs vendent souvent les machines aux agriculteurs au prix incluant le montant de la subvention, mais en retour, ils exigent une délégation de créance pour récupérer le montant de l’aide. Ce délai s’est étendu à plus de 16 mois en raison du temps nécessaire pour que les agriculteurs disposent de la protection sociale.

Cependant, Ismail Benbeyi, président de l’AMIMA (Association marocaine des importateurs de matériels agricoles) et directeur général de Stokvis Afrique du Nord, regrette la complexité du système de subvention et les délais prolongés. Cela remet en cause l’accord tacite des opérateurs avec les agriculteurs et peut bloquer une centaine de dossiers.

En conclusion, la sécheresse, le conflit russo-ukrainien, et la hausse des prix ont eu un impact négatif sur les ventes de matériel agricole au Maroc. Les agriculteurs peuvent bénéficier de subventions, mais le processus peut être complexe, entraînant des délais prolongés pour les importateurs et remettant en cause les accords avec les agriculteurs.

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La mécanisation pourrait changer la face de l’agriculture africaine https://www.agrimaroc.ma/mecanisation-agriculture-africaine/ https://www.agrimaroc.ma/mecanisation-agriculture-africaine/#respond Mon, 04 Jan 2021 07:37:28 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=73215 La mécanisation pourrait changer la face de l’agriculture africaine et contribuer à la sécurité alimentaire.

Pour comprendre les effets de la mécanisation, des chercheurs ont collecté des données dans 87 villages au Bénin, au Nigeria, au Mali et au Kenya. Dans une étude, ces derniers exploré comment la mécanisation pourrait changer le visage de l’agriculture africaine et des zones rurales.

La mécanisation agricole est en hausse en Afrique, remplaçant les houes à main et la traction animale à travers le continent, rapporte The Conversation. Alors qu’environ 80 à 90% de tous les agriculteurs dépendent encore du travail manuel ou des animaux de trait, la situation est en train de changer, en raison de la baisse des prix des machines et de la hausse des salaires ruraux. Au cours des deux dernières années, les ventes de tracteurs ont augmenté d’environ 10% par an.

Lire aussi : Maroc : La mécanisation agricole en chute libre, il y a urgence !

Ainsi, dans une étude réalisée avec des agriculteurs du Nigeria, du Bénin, du Mali et du Kenya, des chercheurs ont montré à quel point les tracteurs ont la capacité de contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique. De plus, l’utilisation d’un tracteur améliore également la rapidité de l’agriculture. Les activités agricoles peuvent être achevées au moment optimal, ce qui augmente les rendements.

Cependant, malgré les résultats positifs, certains agriculteurs ont noté que la mécanisation peut nuire à la fertilité du sol à long terme, en particulier lorsque la charrue à disques est utilisée. Selon eux, l’utilisation de tracteurs lourds peut déclencher l’érosion et le compactage du sol.

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Mécanisation agricole : évolution avec le PMV https://www.agrimaroc.ma/mecanisation-agricole-pmv/ https://www.agrimaroc.ma/mecanisation-agricole-pmv/#respond Fri, 19 Apr 2019 10:00:00 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=48380 PMV : Augmentation du taux de mécanisation en 10 ans.

Au Maroc, le taux de mécanisation agricole a connu une réelle évolution avec le lancement de la stratégie PMV. En effet, il est passé de 5 tracteurs par 1.000 ha en 2008 à 9 tracteurs pour 1.000 ha en 2018, dépassant la norme de la FAO, fixée à 5 tracteurs pour 1.000 ha, selon les données du ministère de tutelle.

La politique d’incitation mise en oeuvre par le département de l’agriculture (subventions publiques et accès facilité au financement bancaire) explique en grande partie l’évolution de ce taux.

Les données du ministère de l’Agriculture montrent des taux de subventions accordées à l’acquisition du matériel agricole. Ces taux varient de 30% à 60% avec un taux bonifié supplémentaire de 10% pour les agriculteurs qui adhèrent aux projets d’agrégation.

Depuis le lancement du PMV, le montant cumulé 2008-2018 de la subvention accordée à l’équipement des exploitations en matériel agricole a atteint plus de 4,5 milliards de DH, soit près de 16% des aides cumulées accordées aux agriculteurs dans le cadre du FDA (Fonds de développement agricole) durant cette période.

De plus, des conventions de partenariat ont été signées entre le Crédit Agricole du Maroc et l’AMIMA (Association marocaine des importateurs de matériel agricole) de 2013 à 2019, dans l’objectif de faciliter les procédures d’octroi des crédits aux agriculteurs.

Toutefois, les importateurs de tracteurs agricoles affichent un mécontentement global. Ventes en baisse en 2019, accès toujours difficile au crédit bancaire, retard des subventions, difficultés de trésorerie…, le bilan qu’ils dressent est plutôt sombre.

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Dimateq: Deux nouveaux tracteurs McCormick A80 MAX et A90 MAX https://www.agrimaroc.ma/nouveaux-modeles-tracteurs-mccormick/ https://www.agrimaroc.ma/nouveaux-modeles-tracteurs-mccormick/#respond Fri, 03 Mar 2017 11:35:37 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=21709 Dimateq lance des nouveaux modèles de tracteurs McCormick A80 MAX et A90 MAX.

Dimateq, importateur exclusif des marques Landini et McCormick au Maroc, élargit sa gamme de tracteurs et annonce le lancement au Maroc de deux nouveaux modèles de tracteurs le A80 MAX et le A90 MAX en version 4 roues motrices d’une puissance respectivement de 74 et 82 chevaux. Ces modèles sont équipés d’une transmission 100% italienne fabriquée par Argo Tractors avec une motorisation Perkins conforme aux normes d’émission Tier 3.

Les nouveaux tracteurs A80 MAX et A90 MAX allient puissance et polyvalence tout en garantissant une productivité maximale. Ils offrent d’excellentes performances et des fonctionnalités multiples pour une fiabilité maximale et une durée de vie prolongée. Le capot s’ouvrant complètement vers l’arrière permet un accès aisé aux différentes composantes pour faciliter les opérations d’entretien et de nettoyage. Dotés d’une extrême maniabilité et d’une excellente visibilité, ces tracteurs garantissent également au conducteur un confort et une sécurité sans égal pour faire face à tous les travaux agricoles, même les plus exigeants.

Les modèles A80 MAX et A90 MAX en 4 roues motrices sont disponibles dans tout le royaume à travers le réseau de distribution agrée de Dimateq.

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