stress hydrique – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Tue, 07 Mar 2023 09:04:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png stress hydrique – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Blé : le stress hydrique impacte significativement la production https://www.agrimaroc.ma/ble-stress-hydrique/ https://www.agrimaroc.ma/ble-stress-hydrique/#respond Tue, 07 Mar 2023 14:01:58 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=88839 Au Maroc, la culture céréalière est l’une des principales. Cependant, ces dernières années, les sécheresses ont porté un coup dur à cette filière essentiellement pluviale, dans un pays déjà confronté à un stress hydrique important.

Selon le premier rapport trimestriel de 2023 sur la situation alimentaire mondiale publié par la FAO le 1er mars, la production de céréales a été estimée à 3,3 millions de tonnes en 2022, en baisse de 68 % par rapport au stock de 10,5 millions de tonnes enregistré un an plus tôt, et de 58 % par rapport à la production moyenne des cinq dernières années, qui était de 7,9 millions de tonnes.

Le blé, qui représente environ 70 % de l’approvisionnement total en céréales du pays, a été particulièrement touché, avec une chute de 66 % de la récolte, qui s’établit désormais à 2,5 millions de tonnes, contre un stock de 7,5 millions de tonnes précédemment.

Cette situation est due à la persistance de la sécheresse qui a grevé les performances des différentes filières céréalières, affectant les exploitations agricoles et l’appareil productif du pays. Alors que tous les autres pays d’Afrique du Nord ont connu une amélioration, le Maroc a enregistré la plus mauvaise évolution de l’offre céréalière de la région.

La production céréalière au Maroc s’effectue sur près de 4 millions d’hectares. Les autorités locales devront travailler à mettre en place des mesures efficaces pour aider les agriculteurs à faire face aux conséquences de la sécheresse et garantir une sécurité alimentaire suffisante pour la population.

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La culture de la pastèque interdite au Maroc à cause de la sécheresse ? https://www.agrimaroc.ma/la-culture-de-la-pasteque-interdite-au-maroc-a-cause-de-la-secheresse/ https://www.agrimaroc.ma/la-culture-de-la-pasteque-interdite-au-maroc-a-cause-de-la-secheresse/#respond Mon, 07 Mar 2022 13:31:10 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82781 Tata : A cause de la sécheresse, le gouvernement prend des décisions sur les cultures, dont celle de la pastèque.

Alors que les professionnels de l’agriculture s’interrogeaient récemment sur les cultures qu’il fallait favoriser, Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau vient d’annoncer une série d’interdictions, décidées par le gouvernement.

Comme nous vous en parlions récemment, certains fruits et légumes consomment beaucoup d’eau. Et étant donné la sécheresse systémique que connait notre pays, il fallait s’attendre à ce que des décisions soient prises afin de lutter contre la rareté de l’eau.

C’est ainsi que Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau vient tout simplement d’annoncer que le Maroc allait suspendre la production de pastèques à Tata, lors d’une rencontre organisée par le Club de la presse du Maroc sous le thème « L’enjeu de l’eau au Maroc » nous apprend Bladi.

Cette décision est motivée par le fait que la pastèque est très gourmande en eau, et la tendance est de privilégier d’autres cultures qui seraient moins néfastes aux réserves hydriques. Le ministre a précisé que le gouvernement veillera à l’application stricte de cette décision, le but n’étant pas d’arrêter totalement la production mais de travailler d’une façon plus efficiente, pour permettre d’économiser les ressources en eau.

Travailler d’une façon plus efficiente, pour permettre d’économiser les ressources en eau.

A ce propos le gouvernement devrait lancer un contrat de la nappe phréatique visant à déterminer les quantités d’eau à consommer par culture selon les zones de production. Cette démarche se voudra participative.

Clairement le Maroc fait de la lutte contre le stress hydrique une priorité et cette nouvelle va dans le sens de la remise en question soutenue actuellement afin d’améliorer les conditions agricoles globales du pays dans l’avenir.

MAJ 08/03/2022
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Une année 2022 morose pour l’agriculture marocaine ? https://www.agrimaroc.ma/annee-2022-morose-pour-agriculture-marocaine/ https://www.agrimaroc.ma/annee-2022-morose-pour-agriculture-marocaine/#respond Mon, 21 Feb 2022 18:37:36 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82408 Selon les opérateurs du secteur agricole, le Maroc est déjà condamné de revivre les mauvaises récoltes de 2019 et 2020.

Contrairement aux prévisions de la loi de Finance qui estimait à 80 Mq les récoltes, la réalité s’avère très éloignée de cet objectif. Aujourd’hui, les opérateurs se prennent à espérer qu’ils pourront récupérer au moins 50 % de cet objectif, pour éviter de revivre le souvenir pénible des mauvaises récoltes de 2019 et 2020 comme l’indique l’article publié sur LesEcos.

Après un soubresaut enregistré en 2021, les agriculteurs marocains en étaient venus à espérer que le miracle se produise cette année encore. Seulement, le bilan des récoltes prévisionnelles s’annonce catastrophique. Sécheresse, faibles précipitations et stress hydrique… Les conditions ne sont pas réunies pour espérer une bonne récolte. C’est avec un brin de pessimisme que le vice-président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader), Rachid Benali s’exprime. “On ne va pas y arriver” déclare-t-il à nos confrères.

Pour lui, le rendement ne pourra pas dépasser les 31 Mq de rendement pour la campagne 2021/2022. Un écart de plus de 50 % inférieur aux 80 Mq attendus. Autrement dit, il ne faut pas espérer une performance de plus de 40 millions, voire 50 millions de quintaux pour les plus optimistes. Le miracle de 2021, où les récoltes avaient heureusement été épargnées par la cruauté du climat, avec une production céréalière de près de 102 Mq, ne se reproduira pas cette année.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour prédire l’effet d’un tel déficit dans le PIB national, tout laisse à penser que les impacts seront conséquents. L’expert marocain international Khalid Ben Ali n’a pas manqué de rappeler qu’à chaque fois que la campagne agricole a été bonne avec un rendement d’au moins 70 Mq, on a remarqué un taux de croissance du PIB de 3 %, et même 4,5 % lorsque les récoltes parvenaient à franchir les 100 Mq.

L’économiste poursuit en indiquant qu’à l’heure actuelle, les précipitations font défaut, ce qui laisse entrevoir des conséquences néfastes sur l’économie nationale. Surtout quand on sait que l’agriculture est la première contributrice (environ 14 %) du PIB marocain, devant le tourisme et l’industrie.

Toutefois, le centre marocain de conjoncture précise qu’il y a des variations selon les années et les conditions climatiques. Certaines de ces variations sont importantes et vont de 11 % à 18 %. Étant donné la part importante qu’occupe l’agriculture dans l’économie et la société du Royaume, ses performances influencent celles de l’économie toute entière. A noter que le dynamisme agricole au Maroc a permis de créer de l’emploi pour près de la moitié de la population active et représente 23 % des exportations, ce qui a d’ailleurs permis au pays de se positionner parmi les premiers exportateurs mondiaux des produits agricoles.

Cette année en revanche, si l’on considère les prévisions faites par les professionnels, il ne sera pas possible de faire une meilleure performance que celle de l’année dernière. Cela d’autant plus que la loi de Finances 2022 tablait sur une récolte céréalière de 80 Mq. Malgré tout, certains agriculteurs continuent de croire à un retournement de situation et misent sur des pluies miraculeuses avant la fin de la campagne. Ce qui leur permettrait de sauver ce qui peut encore l’être.

“Il devient urgent pour le Maroc de considérer la sécheresse comme un facteur structurel et non conjoncturel”

Ils se préparent néanmoins déjà à amortir le choc. Face à ce sombre tableau, l’intervention de l’Etat s’avère plus que nécessaire afin de venir en aide aux agriculteurs et au secteur tout entier. Le pouvoir l’exécutif a d’ailleurs annoncé une procédure de lancement d’une série d’initiatives dédiées à la campagne agricole attendue. Néanmoins, pour l’économiste Ben Ali, en plus de l’instauration d’un plan d’aide urgent, il est plus que temps que le Maroc revoit son approche en matière de pratique agricole. Pour lui, l’heure est venue pour le Maroc de considérer la sécheresse comme un facteur structurel et non conjoncturel.

Lire aussi : 10 milliards de DH pour lutter contre le déficit pluviométrique

Il préconise la mise en place d’un plan de travail sur plusieurs années en prenant en compte le facteur sécheresse dans toutes ses dimensions. Il en appelle aux décideurs afin de prévoir trois scénarios dans les lois de Finances : un scénario pessimiste, un scénario optimiste et un scénario central. L’Instauration d’une telle loi permettrait au Maroc de recourir à des plans d’urgence pour contrer les conséquences néfastes d’une récolte en deçà des attentes.

Rappelons que la dotation dédiée à l’investissement agricole culmine à 15,5 milliards de DH, ce qui représente une progression de 7 % en 2022. Au lieu des investissements publics, Ben Ali prône l’instauration d’une commercialisation plus juste des produits agricoles. Ce qui garantirait un revenu équitable à chaque producteur et permettrait d’augmenter le pouvoir d’achat des Marocains les moins fortunés, qui s’activent généralement dans le secteur agricole.

Cette proposition rejoint par ailleurs, les dernières recommandations du Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui milite pour le renforcement de la position de commercialisation des produits agricoles dans la chaîne de valeur, notamment par l’instauration d’une vision intégrée et participative de la commercialisation, en impliquant tous les différents acteurs concernés ainsi que l’amélioration du processus de commercialisation des filières agricoles.

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Stress hydrique: la bonne gestion des ressources au Sahara marocain https://www.agrimaroc.ma/stress-hydrique-la-bonne-gestion-des-ressources-au-sahara-marocain/ https://www.agrimaroc.ma/stress-hydrique-la-bonne-gestion-des-ressources-au-sahara-marocain/#respond Mon, 11 Oct 2021 01:48:08 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=79959 Stress hydrique: la bonne gestion des ressources au Sahara marocain mise en exergue à la télévision nationale panaméenne.

Les efforts déployés par le Maroc pour mitiger les effets du stress hydrique qui caractérise le climat des provinces du Sud et pour transformer cette région en véritable hub économique, ont été mis en exergue, jeudi, par la chaîne de télévision nationale du Panama SER TV, en marge d’un cycle de cinéma international marqué par la projection du documentaire marocain: « Sahara: Contes d’eau et d’espérance» signé Khadija Falahi.

Durant la célèbre émission matinale «El matutino», l’ambassadeur du Maroc au Panama, Oumama Aouad, a passé en revue les politiques publiques mises en œuvre, à la faveur d’investissements colossaux, depuis la récupération du Sahara marocain, « marquant ainsi un avant et un après 1975».

«Les efforts consentis par les autorités ont permis de transformer et d’améliorer la vie des habitants du Sahara grâce, entre autres, à une bonne gestion des ressources hydriques et une meilleure distribution de l’eau », a-elle-expliqué.

Selon un communiqué de la représentation diplomatique marocaine, Mme Aouad a cité parmi les grands ouvrages réalisés au Sahara, les méga-projets de dessalement de l’eau de mer dans les régions de Laâyoune et de Dakhla-Oued Eddahab, qui constituent des projets structurants.

«Ces usines, considérées comme les stations les plus importantes au monde dans le domaine de dessalement d’eau, permettront une meilleure alimentation en eau potable pour la consommation, ainsi que l’irrigation des terres agricoles », a ajouté la diplomate.

L’entretien télévisé auquel a été convié l’ambassadeur du Maroc s’inscrit, indique-t-on, dans le cadre de la participation du Royaume à un cycle de cinéma international, organisé par le département de la Diplomatie culturelle du ministère des Relations extérieures panaméen. L’évènement est placé sous le thème: «Changement climatique : l’espoir du changement ».

A l’affiche de cycle figure notamment le documentaire: « Sahara: Contes d’eau et d’espérance» réalisé par Khadija Falahi, et sous-titré en espagnol. Il est à l’affiche ce vendredi 8 ainsi que le 18 octobre courant, dans l’enceinte de l’amphithéâtre du ministère panaméen des Affaires étrangères.

Cette œuvre offre au public panaméen l’occasion de saisir toute l’importance des mesures entreprises par le Maroc pour transformer le désert saharien en une région fertile et en plein essor.

Durant l’entretien accordé à la télévision panaméenne, conduit par le journaliste Angel Sierra Ayarza, Mme Aouad était accompagnée de Francisco Marquez, responsable du département de Diplomatie culturelle de la chancellerie panaméenne. Ce dernier a précisé que le cycle de cinéma international est l’occasion pour le public de mieux connaître les réponses apportées par les pays invités aux questions environnementales, dans une perspective de dialogue interculturel.

Invitant les téléspectateurs à assister aux projections du documentaire: «Sahara: Contes d’eau et d’espérance», l’animateur de l’émission les a appelé à en profiter pour découvrir les traditions du désert du Maroc qu’il a qualifié de «beau et grand pays réputé pour son rayonnement culturel».

MAP
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Les légumes deviennent fluorescents sous l’effet du stress https://www.agrimaroc.ma/legumes-fluorescents-effet-stress/ https://www.agrimaroc.ma/legumes-fluorescents-effet-stress/#respond Fri, 04 Jun 2021 18:45:28 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=78456 Sous l’effet du stress hydrique les légumes deviennent fluorescents !

Une équipe de chercheurs de l’Université hébraïque de Jérusalem a introduit dans une plante de pomme de terre un gène pour une protéine fluorescente (roGFP2) sensible aux molécules chimiques du stress et transforme la plante elle-même en un capteur grâce à la génétique.

Lorsque les plantes sont soumises à un stress comme le froid ou le manque d’eau, elles libèrent des molécules chimiques antioxydantes, comme le glutathion, pour neutraliser les radicaux libres, indique Hortidaily. Grâce au travail des chercheurs, les plantes sous stress produisant ces molécules réactives deviennent fluorescentes. Cette fluorescence, non visible à l’œil nu, est détectable avec une caméra spéciale.

Lire aussi : Maroc : valorisation de 2 milliards m3 d’eau pour lutter contre le stress hydrique

Pouvoir détecter plus tôt le niveau de stress hydrique de la plante permettrait de limiter les pertes de récolte, d’économiser l’eau et de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires. « Pour les agriculteurs, recevoir un signe d’alerte précoce que les plantes ne vont pas bien devrait les aider à prendre les mesures appropriées pour prévenir les pertes et protéger les ressources alimentaires », explique le responsable de l’étude publiée dans Plant Physiology.

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Stress hydrique : l’ABH Bouregreg-Chaouia met les bouchées doubles https://www.agrimaroc.ma/stress-hydrique-abh-bouregreg-chaouia/ https://www.agrimaroc.ma/stress-hydrique-abh-bouregreg-chaouia/#respond Thu, 04 Mar 2021 12:33:24 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=75131 L’ABH du Bouregreg et de la Chaouia met les bouchées doubles dans la lutte contre le stress hydrique.

Lors d’un entretien avec la MAP, Abdelaaziz Zerouali, directeur de l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC) a indiqué que 2020-2027 était une période dans laquelle il fallait redoubler d’efforts dans la lutte contre le stress hydrique, d’où l’intérêt du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) 2020-2027, qui a été préparé et présenté à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en janvier 2020.

Le PNAEPI va faire bénéficier le bassin de Bouregreg-Chaouia de deux projets importants, à savoir la station de dessalement de Casablanca précitée et la première tranche de l’interconnexion du bassin de Sebou et du bassin de Bouregreg, souligne M. Abdelaaziz Zerouali.

Cette interconnexion va permettre d’augmenter la capacité du bassin de Bouregreg et surtout de diversifier l’origine de l’eau pour assurer l’eau potable grâce au transfert d’eau.

Parmi les projets à venir de l’ABHBC, il y a lieu également de citer le projet de construction du barrage de Boukhmis dans la région de Zhiliga (500 millions de m3), qui sera le dernier grand barrage réalisé au niveau du bassin de Bouregreg. Par ailleurs, ce projet constituera une aubaine pour le secteur agricole.

Lire aussi : Maroc : le taux de remplissage des barrages atteint 46,5%

De même, un simulateur de pluie sera mis en place au niveau des zones dotées de stations de mesure pour générer un débit et anticiper l’étendue ou les débordements éventuels des cours d’eau, indique la même source. Il s’agit donc d’un bulletin hydro-météorologique qui permettra de prévenir les risques d’inondabilité.

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INRA : Atelier sur la promotion du semis direct sur 1,5 million d’hectares https://www.agrimaroc.ma/semis-direct-cultures-inra/ https://www.agrimaroc.ma/semis-direct-cultures-inra/#respond Sat, 27 Feb 2021 23:01:28 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=73992 INRA et ONCA ont  organisé un atelier sur la promotion du semis direct, sur 1,5 million d’hectares dans le cadre de  Génération Green 2020-2030 pour améliorer la resilience du système cerealier au Maroc.

À l’occasion d’une réunion de concertation pour la déclinaison de la stratégie Génération Green 2020-2030, organisée, vendredi 28 Janvier 2021 par l’INRA, en collaboration avec l’ONCA, il a été question de discuter une feuille de route pour la dissémination de du semis direct et de son déploiement dans le système céréalier au Maroc.

En effet, le semis direct a un rôle prépondérant sur le développement de cultures céréalières résilientes aux changements climatiques, compte tenu de la menace cuisante que constitue le stress hydrique et la dégradation des sols dans le pays. C’est un constat de départ qui aujourd’hui fait l’unanimité et est soutenu depuis un certain temps par les travaux de recherche menées par  l’INRA et son consortium de recherche au Maroc et ailleurs (IAV HII, ENA et ICARDA).

Une technique efficace pour une agriculture résiliente et éco-efficiente 

En effet, les résultats des recherches menées depuis les années 1980 par l’INRA et par d’autres équipes de recherche aux niveaux nationale et internationale ont démontré que le semis direct constitue une technique appropriée pour lutter contre le changement climatique. Ce système peut laméliorer la fertilité du sol et booster sa productivité surtout en céréaliculture.

Soutenue par la stratégie Génération Green (GG) qui vise à assurer une production agricole durable en tenant compte de la conservation des ressources naturelles (sols et eaux), , une visioconférence a été organisée pour présenter une feuille de route pour la promotion du semis direct sur 1,5 million d’hectares de terre à l’horizon de 2030.

Ont pris part à cette réunion l’ADA, l’ensemble des DRAs et DPAs, Des chambres d’agricultures, COMADER, le constrtium de recherche ( IAV Hassan II, ENAM, ENFI, UM6P, ICARDA), Fondation Triple A et des organismes privés dont l’OCP Almoutmir, la CECAMA et des ONGs travaillant sur le développement durable de l’agriculture (AGENDA, AMAC, AMSSOL, etc.) et des coopératives agricoles ayant opté pour le semis direct dans différentes régions du Maroc .

Encourager l’adoption du semis direct sur 1,5 millions d’hectares pour une agriculture résiliente

Dans le détail, il s’agira d’encourager l’adoption du semis direct sur 1,5 millions d’hectares des grandes cultures (céréales, légumineuses, oléagineuses. etc.) à l’horizon 2030, de développer l’industrie du machinisme agricole local pour la fabrication du semoir du semis direct marocain compétitif, de créer de l’emploi dans le monde rural à travers des entreprises de services et de nouveaux emplois pour la réalisation des travaux de semis direct chez les petits et moyens agriculteurs mais aussi de renforcer les programmes de Recherche & Développement pour la promotion du semis direct.

Lors de son allocution d’ouverture de cet atelier,Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, a insisté sur l’importance que donne le Ministère a la durabilité des système céréaliers dans la nouvelle stratégie Génération Green et que le Ministère soutien la promotion de la technologie du semis direct en vue de renforcer la résilience de l’agriculture au Maroc.  Ensuite  le Directeur de l’INRA, en collaboration avec ONCA, a effectué une présentation de la feuille de route pour la promotion du semis direct dans le cadre de cette nouvelle stratégie a l’horizon 2020-2030.

Dans un second temps, l’ADA et les représentants des DRAs  sontrevenus sur les résultats positifs des anciens projets du semis direct  dans leur régions et aussi ils ont été favorables a la promotion de celui-ci dans le cadre des nouveaux PARs notamment dans les différents régions au Maroc.

S’en sont suivies les interventions du représentant des Chambres d’Agriculture, des acteurs privés (OCP Al Moutmir, CECAMA), du consortium de Recherche (IAV, ENA, ENFI, INRA, ICARDA et UM6P), y compris celle des représentants des ONGs (Agenda, AMAC, AMSSOL). Tous les intervenants ont exprimé leur adhésion à la réalisation de cette feuille de route pour la promotion du semis direct afin d’assurer la durabilité de nos systèmes céréaliers fort vulnérables au changement climatique.

Le mot de clôture de cet atelier a été prononcé par le Directeur de l’INRA qui a réattiré l’importance que donne Monsieur le SG du MAPMDREF a la réalisation de cette feuille de route et que d’autres réunions pour sa mise en œuvre seront programmées dans le cadre de la stratégie Génération Green.

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Des scientifiques étudient le potentiel antioxydant des tomates https://www.agrimaroc.ma/potentiel-antioxydant-tomates/ https://www.agrimaroc.ma/potentiel-antioxydant-tomates/#respond Tue, 23 Feb 2021 09:00:24 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=74784 Des scientifiques américains apprennent à améliorer la santé des tomates.

Une nouvelle étude menée par des scientifiques américains de l’Université de Floride a révélé que plonger les tomates dans de l’eau chaude, puis les maintenir dans une atmosphère chaude avec de l’éthylène améliore considérablement la couleur rouge des fruits mûrs et permet la production des antioxydants bénéfiques dans ces produits agricoles.

En effet, «L’idée est que les tomates ont un certain potentiel génétique pour la production d’antioxydants qui n’est pas toujours réalisé», rapporte East Fruit, citant le responsable de l’étude. « C’est parce que les tomates, et en fait toutes les plantes, produisent des antioxydants pour lutter contre le stress, et plus il y a de stress, plus elles produisent d’antioxydants. »

Lire aussi : Le Maroc devient le 3e fournisseur de tomates de l’UE avec plus de 373.000 tonnes

Des résultats optimaux ont été obtenus par des scientifiques avec un traitement à l’eau chaude à environ 52,2 ° C pendant 5 minutes, suivi d’une exposition à l’éthylène à 35 ° C pendant 48 heures.

Dans les fruits de tomate, les caroténoïdes comprennent des pigments. Et parmi eux, se trouve le lycopène, qui donne à ces produits agricoles leur couleur rouge.

«Ainsi, en encourageant les tomates à produire plus d’antioxydants, nous leur avons donné plus de pigment rouge. Mais la principale réponse au stress thermique a été la production de phénols, qui sont de puissants antioxydants mais qui sont généralement incolores », a expliqué le chercheur.

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Souss-Massa : Quel impact aura la mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer ? https://www.agrimaroc.ma/souss-massa-station-dessalement-eau-mer/ https://www.agrimaroc.ma/souss-massa-station-dessalement-eau-mer/#respond Fri, 19 Feb 2021 15:35:09 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=74704 La mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer est prévue pour Avril 2021.

À l’occasion d’une visite de terrain du ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, au niveau de la province de Chtouka Ait Baha dans la région de Souss-Massa, il a été établi que les travaux de la station de dessalement avancent à grands pas.

Le taux d’avancement des travaux au niveau de la station de dessalement de l’eau de mer est de 85,4% et sa mise en service partielle est prévue en avril 2021. Elle offrira, ainsi, dans la première phase 275.000 m3/jour à raison d’un débit de 125.000 m3/jour pour les besoins en eau d’irrigation.

Lire aussi : L’irrigation goutte-à-goutte indispensable pour les agriculteurs marocains

Ces installations permettront à terme de produire 400.000 m3/jour d’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation. Ce qui sera d’un grand répit pour les agriculteurs et producteurs de la région de Souss-Massa.

En effet, le stress hydrique y avait atteint son paroxysme avec le développement de secteurs gros consommateurs de la ressource : agriculture; tourisme, agroalimentaire et industrie, souligne L’Economiste.

Dès lors, ce projet de grande envergure, conçu pour un coût global de 4,4 milliards de DH est le fruit de la mutualisation des efforts et des moyens entre le ministère et l’ONEE, vient à point nommé répondre aux besoins en irrigation de cette zone et ceux d’eau potable du Grand Agadir.

Source : Medias24, revuepresse
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Maroc : valorisation de 2 milliards m3 d’eau pour lutter contre le stress hydrique https://www.agrimaroc.ma/maroc-valorisation-eau-stress-hydrique/ https://www.agrimaroc.ma/maroc-valorisation-eau-stress-hydrique/#respond Mon, 15 Feb 2021 08:45:09 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=74520 Le Maroc mise sur l’économie et la valorisation d’eau pour lutter contre le stress hydrique.

Dans le cadre de la lutte contre le stress hydrique au Maroc, plus de 2 milliards m3 d’eau sont économisés et valorisés chaque année, selon le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts, Aziz Akhannouch,.

Le Plan Maroc Vert (PMV) a placé la valorisation et l’économie d’eau au premier rang de ses programmes structurants, en exécution des directives de SM le Roi Mohammed VI. Dès lors, le Royaume économise et valorise plus de 2 milliards m3 d’eau par an, a indiqué le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, rappelant, par la même occasion, que les périmètres d’irrigation ont bénéficié l’an dernier de moins de 40% des parts réservées à l’irrigation pendant une année normale.

Lire aussi : L’irrigation goutte-à-goutte indispensable pour les agriculteurs marocains

De même, les zones irriguées représentent 16% de la superficie cultivable et contribuent de l’équivalent de la moitié de la valeur ajoutée agricole pour une année moyenne, rapporte Aujourd’hui Le Maroc. En effet, ces zones représentent 75% des exportations agricoles en volume, exportations, qui devraient d’ailleurs, augmenter cette année, malgré le contexte difficile de la pandémie de Covid-19.

Par ailleurs, ces zones contribuent, également, à l’amélioration des revenus des habitants. En effet, elles génèrent 40% des opportunités d’emplois en milieu rural, selon la même source.

Source : ALM
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