rentabilité – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Fri, 24 Mar 2023 00:19:49 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png rentabilité – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 France : quelle rentabilité en 2022 ? https://www.agrimaroc.ma/france-quelle-rentabilite-agricole-en-2022/ https://www.agrimaroc.ma/france-quelle-rentabilite-agricole-en-2022/#respond Thu, 23 Dec 2021 09:34:07 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=81020 En France les agriculteurs s’inquiètent de savoir si leurs récoltes seront rentables en 2022.

En France, les coûts des engrais, des emballages, de l’énergie et des intrants ne cessent d’augmenter. En quelques mois, la facture a triplé. 

Les producteurs s’inquiètent de plus en plus de la montée en puissance des matières premières et le secteur prévient que certaines exploitations pourraient ne pas se redresser.

Un producteur français de Loire-Atlantique a vu ses coûts de production exploser (+15% pour les graines, +25% sur la laine de roche). Le prix des engrais a également augmenté, sans parler du gaz nécessaire pour maintenir une température de 17°C dans ses serres, dont le prix a triplé.

Lire aussi : Les producteurs européens souffrent des prix de l’énergie.

« Je ne sais pas si ma récolte sera rentable en 2022, c’est un flou total », explique cet agriculteur sur France InfoSon père n’a jamais vu une telle augmentation pour les matières premières et selon lui, la grande distribution devrait réduire ses marges. « Il doit y avoir une revalorisation de 20 à 30 % pour correspondre à l’augmentation actuelle des matières premières.

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Aviculture au Maroc : Quel budget prévoir et quelle rentabilité espérer ? https://www.agrimaroc.ma/investir-aviculture-budget-rentabilite/ https://www.agrimaroc.ma/investir-aviculture-budget-rentabilite/#comments Sun, 02 May 2021 23:49:28 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=73457 Aviculture au Maroc : Quel budget prévoir et quelle rentabilité espérer ?

Avec le reclassement de l’aviculture dans le secteur agricole prévu par la Loi de Finances 2021, les aviculteurs pourraient bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse.

En effet, le secteur agricole dispose d’un certain nombre de mesures, notamment l’exonération fiscale totale et permanente des exploitations agricoles réalisant un CA annuel inférieur à 5 millions de dirhams.

Lire :  CLIMAT DES AFFAIRES EN AGRICULTURE : DISPOSITIONS LÉGALES ET FISCALES ET MESURES INCITATIVES

Le secteur avicole revêt une grande importance socio-économique au Maroc. Il permet de couvrir 100% des besoins en viandes de volailles, environ 50 % de la consommation totale toutes viandes confondues, 100% des besoins en œufs de consommation et 38% des apports en protéines d’origine animale. En 2018, environ 570.000 tonnes de viandes de poulet de chair, 100.000 tonnes de viandes de dinde et 5,8 milliards d’œufs de consommation ont été produits au Maroc.

Ces quantités assurent ainsi une consommation moyenne de 22,1 kg de viandes de volailles par habitant et par an et plus de 195 œufs par habitant et par an (FISA, 2019). Il faut souligner, par ailleurs, que le Maroc, en plus de son autosuffisance, est arrivé en 2018 à exporter un volume de 21,33 millions d’œufs à couver et 44.000 poussins de type chair.

Compte tenu de leurs prix relativement bas par rapport aux autres denrées animales, plus du tiers des protéines animales dans la ration alimentaire moyenne du consommateur marocain est fourni par le secteur avicole.

Le présent dossier aborde la rentabilité d’un projet de ferme avicole, il présente une analyse financière et une évaluation économique d’un projet d’élevage de poulet de chair.

Localisation du projet

Lorsqu’il s’agit de déterminer la zone où l’entreprise sera créée, il est à tenir compte, principalement, des éléments suivants :

  • La localisation des matières premières, surtout les usines d’aliments ;
  • La disponibilité en main d’œuvre ;
  • La disponibilité en terrain et surtout les prix d’acquisition et de location ;
  • La disponibilité en eau potable et en électricité ;
  • Les conditions de transport des personnes et des biens ;
  • et les lieux de consommation.

Le lieu d’implantation du projet ne devrait pas engendrer de concurrence avec des producteurs déjà installés. L’implantation doit se faire dans une région de pression sanitaire modérée et permettre de bénéficier d’un encadrement sanitaire et logistique indispensable à la maîtrise des différentes techniques de production des animaux.

Aspects techniques et sanitaires

La règle d’or en aviculture est la pratique de la bande unique : un seul âge et une seule espèce par ferme de façon à respecter le système «tout plein-tout vide». Le choix du site d’implantation de la ferme, la conception des bâtiments, la qualité de la litière et celle de l’aliment viseront, en premier lieu, à préserver au maximum l’élevage de toute source de contamination et permettre une meilleure expression du potentiel de croissance chez les animaux.

Selon les professionnels, il vaut mieux démarrer petit si on fait ses premiers pas dans le domaine. Ceci dit, il faut avoir une taille convenable pour rentrer dans ses frais.

La taille optimale pour un nouvel éleveur est de 30.000 à 40.000 têtes. Cette capacité est viable du point de vue économique et sanitaire.

Pour ce projet modèle, nous allons considérer un effectif de démarrage de 30.000 poussins par bande. Il restera le même le long du projet. La durée d’élevage est de 42 jours et celle du vide sanitaire est fixée à 20 jours. Ceci permet de réaliser 5 bandes par an. Le taux de mortalité et l’indice de consommation objectifs sont fixés respectivement à 8% et 1,9.

  1. Bâtiments et équipements

Comme mentionné dans la partie « localisation du projet », avant d’acheter le terrain où se situera votre élevage, il faudra s’assurer qu’il réponde aux exigences réglementaires et économiques du métier. En effet, il faut que le terrain respecte les distances fixées par la loi 49-99 entre les différents élevages pour éviter les contaminations.

L’éleveur doit aussi procéder aux analyses chimiques et bactériologiques de l’eau pour s’assurer qu’elle ne contient pas de métaux lourds ou de substances nuisibles à l’élevage. La possibilité de raccordement du terrain au réseau de l’Office national de l’eau potable pour l’abreuvement des animaux est un avantage supplémentaire.

En outre, l’accès au terrain doit être aisé en toutes saisons pour les véhicules de transport, et la proximité d’une ligne électrique est nécessaire. Acheter le terrain en hiver permet de vérifier qu’il n’y a pas de marécages.

Le prix du terrain varie selon la région et l’emplacement, pour un élevage de 30 000 poussins, il faut un terrain d’environ un hectare, nous lui avons consacré une somme de 200 000 DH (périphérie de la ville).

Une fois le terrain acquis, il faudra construire les bâtiments d’élevage.

a. Les bâtiments

Le tableau suivant résume les normes de densité (nombre de poussins par m²) en fonction du climat et du poids à l’abattage :

Considérons que vous voulez construire votre poulailler pour 30.000 têtes de poulets de chair :

Pour ce fait, nous allons tenir compte de la norme :  12 poulets de chair / m² pour un poids cible d’environ 2 kg.

Donc pour 30.000 poulets de chair il nous faut un espace de : 30000 / 12 = 2500 m² d’espace à exploiter. Soit, à titre d’exemple, trois bâtiments de 833 mètres carré. Ils doivent comporter des pédiluves à l’entrée pour la désinfection des pieds. La construction coûtera entre 800 et 1200 DH le m2, soit un budget total de : 2,5 MDH. 

Des bâtiments annexes sont à prévoir : vestiaires avec douches qui devra être utilisé par toute personne pénétrant dans le site afin de changer de tenue, bureau, magasin de stockage des aliments (hangar), logement des ouvriers/gardien… Et ce, conformément à la réglementation. Ils peuvent tenir sur 200 m2 dont le prix de construction tourne autour de 1000 DH/m2, soit au total 200.000 DH.

A cela, il faut ajouter une clôture pour éviter les intrusions des personnes et surtout des animaux  (la loi exige une hauteur de 1,5 mètre) pour près de 40.000 DH et une fosse à cadavres pour 3.000 DH.

b. Les équipements

Les équipements sont déterminés en grande partie par les bâtiments dont la conception et la réalisation doit être conforme avec le matériel utilisé et assurent aux animaux les meilleures conditions d’élevage en termes d’isolation thermique, de sécurité sanitaire et de maîtrise de l’ambiance. L’ensemble des équipements dont la ferme aura besoin sont présentés dans le tableau suivant:

Le petit matériel inclut un autoluve pour la désinfection des roues des engins livreurs ou destinés à la distribution ainsi que divers autres petits équipements.

Entre le départ d’une bande et la mise en place de la bande suivante, les bâtiments et le matériel devront être soigneusement lavés et désinfectés selon un protocole précis. Cette phase sera suivie d’un vide sanitaire d’au moins deux semaines.

Au total, l’investissement brut initial dans un élevage avicole d’une capacité de 30.000 unités coûte 3,3 MDH.

       2. Conduite alimentaire et production envisagée

Pour l’alimentation des oiseaux, l’exploitation aura recours aux usines d’aliments pour chaque phase d’élevage.

Le poids de vente cible devra être fixé avant le démarrage de l’activité car c’est de ce poids que dépend le cycle d’élevage. Ce poids peut varier d’un kilo et quelque à plus de deux kilo.

Son choix se fait en fonction de la demande à l’échelle de la région. Dans le Nord du Maroc, par exemple, le poids le plus prisé est de 1,25 kilo. A Casablanca, par contre, la demande porte sur les volailles de plus de 2 kilos.

Pour un poids d’environ 2 kilos, il faut compter une période d’élevage de 42 jours, une période d’enlèvement (vente) de 3-4 jours, une autre d’évacuation du fumier, de lavage et de désinfection de 7 jours, et une dernière de vide sanitaire, imposée par la loi de 20 jours. Au total 73 jours sont nécessaires pour engraisser et vendre des poussins d’un jour à un poids de 2 kg. Sur une année, cinq bandes peuvent donc être réalisés.

Pour une bande de 30.000 unités, il faut s’approvisionner en premier lieu en poussins d’un jour. Pour cela, il faut chercher des accouveurs (il en existe une cinquantaine). Pour les besoins de notre simulation d’activité, un prix de 3 DH le poussin a été retenu.

Place maintenant à l’alimentation qui est le poste de dépense le plus important de cette activité. En effet, les achats d’aliments représentent à eux seuls 60 à 70% du coût de revient. Les prix des matières premières à l’international, notamment le maïs et le soja, ne cessent de grimper depuis le mois d’août 2020.

Dans le but de vendre son élevage à un poids unitaire tournant autour de 2 kilos, il faudra compter 1 kilo d’aliment de démarrage par poussin, à 4 DH le kilo, et 1,6 kilos d’aliment de croissance à 4,10 DH le kilo, et 1,2 kilo d’aliment de finition a 4,20 DH (les prix et les quantités de chaque aliment diffèrent légèrement d’une firme à une autre).

Au total, chaque poussin consommera  15,6 DH d’aliments, soit une charge globale de 2,340 MDH pour 5 bandes de 30.000 unités par an.

L’élevage nécessitera également des produits vétérinaires (vaccins) estimés à 2 DH par tête. Enfin, pour ce qui est des autres charges – gaz pour le chauffage, paille pour la litière, main-d’œuvre (2 ouvriers et un gardien pour les 30.000 poussins), eau, électricité, transport et désinfection, les professionnels estiment leur montant à 1,5 DH par kilo de poulet produit, soit, pour 5 bandes de 30.000 têtes, une dépense de près de 414.000 DH (taux de mortalité de 8%).

le coût global de 5 bandes de 30.000 têtes destinées à la vente avec un poids moyen de 2 kilos par poulet est de près de 2,9 MDH, ce qui correspond à un coût de revient de 20 DH par poulet, soit 10 DH le kg.

Pour le prix de vente sortie ferme, il tourne actuellement autour de 12 à 13 DH le kilo après une flambée en septembre dernier.

Ce qui laisse dans notre cas une marge unitaire de 2 à 3 DH/kilo, soit pour 30 000 têtes un gain de 54.000 DH à 81.000 DH. Ainsi, pour 5 bandes par an, les bénéfices peuvent se monter à près de 345.000 DH en moyenne hors amortissement de l’investissement.

Ces gains représentent 10% de l’investissement, c’est à dire que pour ce projet, on aura un retour sur investissement (RSI) de 10% chaque année.

Vous voulez en savoir plus ?

Vous souhaitez investir dans l’agriculture ? AgriMaroc vous donne les clés essentielles pour monter votre projet végétal ou animal au Maroc

 

Avec FISA, Aviculture au Maroc, Fellah Trade, Medias24
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Dattes: Rencontre sur la rentabilité de la filière phœnicicole https://www.agrimaroc.ma/dattes-rentabilite-filiere-phoenicicole/ https://www.agrimaroc.ma/dattes-rentabilite-filiere-phoenicicole/#respond Wed, 01 Nov 2017 10:50:06 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=29026 Rencontre sur le thème de la rentabilité de la filière phœnicicole.

En marge du Sidattes à Erfoud, une rencontre entre des experts a eu lieu sur le thème de la rentabilité de la filière phœnicicole.

La filière phœnicicole dans la région de Drâa-Tafilalet est une filière prometteuse et l’investissement dans ce secteur est rentable à condition qu’il soit bien raisonné en termes d’efficacité, ont souligné les participants à une conférence organisée, vendredi, à Erfoud dans le cadre de la 8e édition du Salon international des dattes (Sidattes).

Sur le plan économique, la rentabilité de la filière se justifie par la possibilité qu’offre le marché national pour commercialiser les produits dattiers et assurer l’autosuffisance en ce produit, ont expliqué les experts dans le domaine agricole.

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Betterave à sucre: Calculer la rentabilité de l’exploitation https://www.agrimaroc.ma/betterave-sucre-rentabilite/ https://www.agrimaroc.ma/betterave-sucre-rentabilite/#comments Mon, 09 Oct 2017 09:15:38 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=28024 Analyse économique de la culture de la betterave à sucre.

Pour vous aider à anticiper la rentabilité de votre exploitation de betterave à sucre, voici une analyse économique de chaque élément de la culture de betterave sucrière ayant un impact économique.

Beaucoup d’agriculteurs ont envie de se lancer dans de nouvelles cultures, que ce soit par soucis de diversification ou pour organiser une rotation des cultures. Toutefois il n’est jamais évident de savoir à l’avance quelle sera la rentabilité de la nouvelle culture. Ici, nous nous sommes penchés sur la question de la rentabilité des betteraves sucrière en considérant les différents frais et revenus. L’analyse de la rentabilité d’une exploitation prend en compte les revenus ainsi que les coûts de production.

Coût de production

Les coûts sont divisés en divers composants : les intrants (semences, engrais et pesticides), l’eau d’irrigation, la main d’œuvre, la mécanisation, la location des terres. La charge locative est un frais fixe, nous parlerons ici des frais variables.

D’une manière générale, les intrants et l’eau d’irrigation représentent 57% des dépenses variables d’une exploitation. La main d’œuvre s’accapare 32% et la mécanisation 10% du coût global.

Lors de la dernière campagne (2016-2017), le coût de production global pour une exploitation ayant un rendement de 89 T/ha (la moyenne nationale) s’élèvait à environ 20 100 Dh/ha.

Les Intrants

Les frais des intrants c’est-à-dire les semences, les engrais de fond et de couverture, l’eau d’irrigation, les pesticides, et produits phytosanitaires en général, constituent la dépense majeure. Au total, le prix des intrants s’élève à 11 500 Dh/ha.

Les engrais de fond et de couverture nécessitent un investissement d’environ 4 300 Dh/ha dans la culture de la betterave à sucre. Ces intrants là représentent la dépense la plus conséquente : environ 21,4% des charges.

Ensuite, le deuxième coût majeur est, sans grande surprise, l’eau d’irrigation. Pour une consommation moyenne d’eau de 6 500 m3/ha en mode d’irrigation localisé (calcul réalisé à partir des données moyennes de la campagne 2016-2017), le tarif est d’environ 3 800 Dh/ha. Celui-ci varie en fonction de la tarification régionale du m3 d’eau.

Les semences coûtent en moyenne 1 900 Dh/ha et enfin les produits phytosanitaires 1 500 Dh/ha.

La main d’œuvre

Le coût de la main d’œuvre comprend les travailleurs permanents ainsi que les ouvriers saisonniers qui travaillent sur l’exploitation pour exécuter toutes les tâches culturales, de la préparation du sol à la récolte. Les frais liés à la main d’œuvre étaient de 6 500 Dh/ha soit 32% du coût total lors de la campagne 2016-2017. La mécanisation du secteur agricole a tendance à réduire l’ampleur des coûts liés à la main d’œuvre.

La mécanisation

Les machines et différents outils mécaniques sont de plus en plus utilisés, de la préparation du sol à la récolte en passant pas le semi et l’entretien des terres. Cette composante coûte en moyenne 2 100 Dh/ha soit 10% des charges.

Rentabilité

Un bénéfice de 38 723 Dh/ha a été réalisé grâce à la production principale ce qui représente un prix de 435 Dh/T racine (poids net) en moyenne. De plus, la production secondaire (feuilles-collets et pulpe sèche) a généré un revenu de 8 000 Dh/ha. Par conséquent, lors de la dernière campagne, la production s’est vendue à un prix moyen de 46 723 Dh/ha.

Avec des dépenses variables de 20 100 Dh/ha, la marge brute est d’environ 26 623 Dh/ha. A ce chiffre il faut encore soustraire les charges locatives et/ou le coût d’amortissement des investissements de départ. Lors de la dernière campagne, la valorisation de l’eau d’irrigation s’est ainsi élevée à 4,31 Dh/m3.

La betterave sucrière est considérée comme l’une des grandes cultures les plus rentables au Maroc en raison de ses performances technico-économiques. De plus, grâce à la mécanisation et aux différents programmes mis en place, la filière améliore son efficacité et son rendement d’année en année.

CHARGES Dh/ha
Intrants

Semence

Engrais de fond

Engrais de couverture

Eau d’irrigation (6 500 m3/ha)

Phytosanitaire

11 500

1 900

2 300

2 000

3 800

1 500

Main d’œuvre

Engrais de fond

Engrais de couverture

Irrigation

Entretien du sol (sarclage et binage)

Protection Phyto

Récolte (arrachage)

6 500

320

320

950

2 060

950

1 900

Mécanisation

Préparation du sol

Semis

Entretien du sol (sarclage et binage)

Récolte (arrachage)

2 100

750

340

450

560

Total Charges Variables 20 100
Production primaire 38 723
Production secondaire 8 000
TOTAL REVENUS 46 723
MARGE BRUTE 26 623
Avec le ministère de l’Agriculture et l’ORMVAD.
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La rentabilité de l’OCP reste parmi les plus élevées du secteur https://www.agrimaroc.ma/la-rentabilite-de-l-ocp-reste-parmi-les-plus-elevees-du-secteur/ https://www.agrimaroc.ma/la-rentabilite-de-l-ocp-reste-parmi-les-plus-elevees-du-secteur/#respond Thu, 08 Dec 2016 14:39:43 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=19479 Les prix du soufre et de l’ammoniac ont fortement baissé en 2016 impactant positivement la rentabilité de l’OCP.

Malgré les conditions de marché difficiles, la rentabilité d’OCP reste toujours parmi les plus élevées du secteur: La rentabilité est mesurée par la Marge d’EBITDA: Celle-ci est de 29% à fin septembre, pour les 9 mois de l’année 2016; et de 32% pour le 3eme trimestre; contre une moyenne pour l’industrie de 16% pour le même trimestre.

L’OCP a amélioré sa marge d’EBITDA entre fin juin et fin septembre 2016 (27% à fin juin et 29% à fin septembre) alors que certains de ses pairs ont accusé une baisse substantielle. Malgré un recul du Chiffre d’affaires et de l’EBITDA à fin septembre 2016 en comparaison avec la même période de l’année précédente, l’OCP a réalisé une meilleure rentabilité en raison de l’amélioration de son EBITDA entre le second et le troisième trimestre 2016. Cette augmentation a été principalement réalisée grâce à la hausse des volumes d’engrais exportés vers les marchés à forte croissance tel que l’Amérique du Nord, l’Amérique Latine et l’Afrique. La rentabilité de l’OCP a également été positivement impactée par la baisse des prix des matières premières, tels que le soufre et l’ammoniac, qui sont les principaux intrants de sa production. Cet effet positif des matières premières a été neutralisé par la baisse des prix d’engrais observée sur la période.

Les prix des engrais phosphatés ont été impactés par les éléments suivants:

  • La suroffre en 2015 en raison des fortes exportations chinoises. Cela a contribué à la constitution de stocks d’engrais importants chez les principaux pays importateurs (brésil, inde, USA…),
  • La demande pour les engrais était élevée et en amélioration, toutefois aucun impact positif sur les prix des engrais n’a été constaté, car cette demande a été contrebalancée par l’utilisation des stocks constitués en 2015.

L’offre est restée fortement impactée par les exportations Chinoises. Malgré que les chinois aient baissé leurs exportations de plus de 40% à fin septembre 2016 par rapport à la même période en 2015 (2.2 MT d’exportations en moins), ces niveaux restent plus élevés que ceux observés en 2014.

Les chiffres clés de janvier à septembre 2016

  • Chiffre d’affaires: 31.973 MDH vs. 37.137 MDH pour la même période en 2015 (baisse de 14 %): Hausse des volumes d’engrais à l’export contre balancée par la baisse des prix
  • EBITDA: 9.170 MDH vs. 13.923 MDH en 2015 (baisse de 34%): Due à l’impact de la baisse du CA
  • Marge d’EBITDA: 29% vs. 37% en 2015 (27% au 2nd trimestre): Bon niveau par rapport à l’industrie, maintenu grâce à la baisse des prix des matières premières et à l’optimisation des coûts de production.
  • Flux de trésorerie opérationnels ajustés: 3.520 MDH vs. 8.521 MDH

Le troisième trimestre 2016

  • Chiffre d’Affaires: 10.317 MDH vs. 13.242 MDH au 3ème trimestre 2015
  • EBITDA: 3.254 MDH vs. 5.289 MDH
  • Marge d’EBITDA: 32% vs. 40%

Le cycle bas du marché: Les prévisions

Les prix des engrais phosphatés ont baissé de près de 30% en comparaison avec l’année précédente, mais le phosphate reste plus résilient face à la potasse et à l’urée. Les acteurs de l’industrie du phosphate ainsi que les analystes estiment que l’année 2016 est à un niveau proche du bas de cycle, avec une perspective de stabilité en 2017. Malgré une certaine volatilité due principalement aux effets de saisonnalité, la demande pour les engrais phosphatés reste forte mais est toutefois impactée par les niveaux de stocks élevés chez les principaux importateurs. Les prix des matières premières, soufre et ammoniac, ont fortement baissé en 2016 impactant positivement la rentabilité de l’OCP. Ces prix devraient être légèrement plus bas à stables dans un futur proche en raison de nouvelles capacités à venir.

Le niveau d’endettement de l’OCP

Le niveau d’endettement de l’OCP reste à des niveaux stables d’année en année. Le niveau des ratios d’endettement du Groupe se situe largement en dessous de la moyenne de l’industrie, où les acteurs majeurs ont engagé de vastes plans de développement. L’emprunt obligataire annoncé récemment (obligations perpétuelles de 5MMDH) est dédié au financement du vaste plan d’investissement, en total respect de la politique financière du groupe et de ses ratios.

Les produits de spécialité

L’OCP a acquis une licence Shell Thiogro, pour la production d’engrais enrichis en soufre, permettant de combiner l’augmentation de la productivité à l’assainissement des sols. Les nouveaux produits représentent 26% du volume des ventes de fertilisants. L’OCP a développé 34 variétés de produits et les exporte vers l’Afrique et partout dans le monde. 

Le projet de l’OCP en Ethiopie

Le projet, représente un intérêt économique extrêmement solide pour le Groupe et se présente sous forme d’une plateforme intégrée de production de fertilisants située en Éthiopie et utilisant une importante réserve de gaz au Sud de l’Éthiopie. Ce projet découle de:

  • La complémentarité importante entre l’Éthiopie et le Maroc en termes de ressources en matières premières,
  • Leur vision politique commune sur le développement de l’agriculture en Afrique.

Ce projet représente une opportunité unique qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’OCP, axée sur l’Afrique. Le gouvernement éthiopien a augmenté dernièrement ses importations en engrais et s’attend à une hausse de l’utilisation d’engrais dans les prochaines années, notamment grâce à son Plan de Transformation de la Croissance. Ce projet est en ligne avec la stratégie d’augmentation de la capacité et de la flexibilité commerciale de l’OCP. Un investissement de 24 MMDH. Les partenaires décideront en temps voulu, à partir de 2025 et en fonction des conditions de marché, d’un investissement supplémentaire d’environ 13 MMDH. Une contribution en Fonds Propres de la part de l’OCP qui est limitée, aux côtés du gouvernement éthiopien et d’autres partenaires financiers.

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