monde – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Wed, 14 Feb 2024 11:34:35 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png monde – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Dossier : Le monde de l’avocatier en 2024 https://www.agrimaroc.ma/culture-avocatier-monde-2024/ https://www.agrimaroc.ma/culture-avocatier-monde-2024/#respond Wed, 14 Feb 2024 11:04:45 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94951 Le marché mondial de l’avocat est en ébullition, entre défis et alertes, l’agriculteur doit choisir.

La culture de l’avocat est l’une des plus dynamiques à travers le monde. La demande croissante et la consommation qui ne faiblit pas, incitent de nombreux agriculteurs à investir dans cette culture très rentable. Cependant, ils sont confrontés à des choix délicats, car cette culture est fortement critiquée en raison de sa consommation élevée en eau. Pour les producteurs situés dans des pays sans problèmes d’eau, l’avocat est une bénédiction. Pour les autres, avec l’augmentation de la sécheresse systémique, les alertes et les exemples se multiplient pour dissuader de s’engager davantage dans cette culture gourmande en eau.

Etat des lieux mondial.

Les chiffres récemment publiés par la World Avocado Organisation (WAO) révèlent que la France s’est solidement ancrée en tant que leader incontesté de la consommation d’avocats en Europe. Avec une impressionnante importation de 150 000 tonnes d’avocats en 2023, la France détient la première place, laissant ses voisins européens loin derrière.

L’Allemagne et le Royaume-Uni occupent respectivement la deuxième place, avec une importation de 110 000 tonnes chacun tandis que l’Italie se positionne à la cinquième place avec 45 000 tonnes d’avocats importés. Il convient de noter que l’Espagne n’a pas été incluse dans les données communiquées par le WAO, en raison du nombre élevé de réexpéditions.

Lorsqu’on examine la consommation par habitant, la France maintient sa position de leader avec une moyenne impressionnante de 2,3 kg d’avocats par personne. La Scandinavie suit de près avec 2,2 kg, tandis que le Royaume-Uni enregistre 1,6 kg par personne. L’Allemagne suit avec 1,3 kg, et l’Italie ferme la marche avec 0,8 kg par habitant.

Ces données soulignent non seulement la popularité croissante de l’avocat en France, mais aussi la diversité de son utilisation dans la cuisine quotidienne. L’avocat est devenu un ingrédient essentiel dans de nombreuses recettes et régimes alimentaires, ce qui explique la demande constante.

En ce qui concerne les fournisseurs, le Pérou émerge comme le principal contributeur d’avocats en Europe, fournissant un impressionnant total de 331 767 tonnes. La Colombie suit avec 90 880 tonnes, et le Chili occupe la troisième place avec 60 011 tonnes. D’autres contributeurs notables comprennent le Kenya (58 657 tonnes) et l’Afrique du Sud (57 671 tonnes). Contrairement à son statut de premier exportateur mondial d’avocats, le Mexique n’a fourni que 38 000 tonnes à l’Europe au cours de la saison 2022/23, le pays exportant principalement vers le marché nord-américain.

Fresh Fruit Portal

En résumé, ces données révèlent la position prédominante de la France dans le marché européen de l’avocat, tant en termes de volume d’importation que de consommation par habitant. La popularité croissante de cet aliment sain et polyvalent ne montre aucun signe de ralentissement, renforçant ainsi la place de l’avocat comme l’un des favoris des assiettes françaises.

Quid du Maroc ?

L’essor spectaculaire de la culture de l’avocat au Maroc : un nouveau paradigme agricole

La culture de l’avocat connaît actuellement un essor remarquable au Maroc, propulsant le pays sur la carte mondiale des producteurs de ce fruit prisé. Les avocatiers au Maroc s’étendent principalement dans les zones irriguées du Gharb, Souss Massa Draa, ainsi que dans les régions de Rabat, Khémisset et Benslimane. La production nationale d’avocats pourrait atteindre les 60 000 tonnes en 2024, principalement destinées à l’exportation ; mais encore très loin des mastodontes du secteur.

6e fruit le plus consommé au monde

Les chiffres révèlent une tendance à la hausse des surfaces dédiées à cette culture, malgré les investissements substantiels nécessaires pour les exploitations. Certains agriculteurs font le choix de délaisser d’autres cultures, tels que les primeurs, pour investir dans la lucrative culture de l’avocat. Surnommé l' »or vert », ce fruit offre des marges alléchantes, stimulées par une augmentation de la demande intérieure et des perspectives de développement à l’international.

L’avocat, fruit de tous les paradoxes.

Il fut un temps où l’avocat était rare en Europe en raison de ses difficultés de conservation. Cependant, ces dernières années, il a connu un essor spectaculaire, devenant le 6e fruit le plus consommé au monde. En France, par exemple, chaque foyer consomme en moyenne trois kilos d’avocats par an, un chiffre qui a contribué à doubler la production mondiale, passant de 3,7 millions de tonnes en 2010 à 7,2 millions de tonnes en 2019.

Futura Science fait part aussi d’autres problèmes liés à la culture de l’avocat. Le Mexique reste le premier producteur mondial d’avocats, représentant environ un tiers de la production mondiale. Cependant, cette réussite a un coût, notamment dans les états de Michoacan et de Jalisco, où la production est concentrée. La violence liée aux cartels de la drogue sévit, provoquant des accaparements violents de terres, des extorsions, des vols de camions, et même des tueries de masse. Ces problèmes sont exacerbés par le besoin croissant de diversification des revenus des cartels, en raison de la baisse des revenus liés à la production de drogue.

La culture intensive de l’avocat, en particulier dans des régions arides comme l’Espagne, pose des problèmes majeurs liés à la consommation d’eau. L’avocatier, originaire des tropiques humides, nécessite une quantité d’eau considérable. En Andalousie, par exemple, les 10 000 hectares de plantations d’avocatiers et de manguiers font peser un risque d’« effondrement hydrologique » sur la région. Des conflits locaux pour l’accès à l’eau se multiplient, mettant en péril l’équilibre écologique de la région.

Outre les problèmes liés à la violence, l’utilisation intensive de pesticides au Mexique soulève des préoccupations pour la santé publique. Dans une atmosphère tropicale, la monoculture d’avocatiers attire les insectes et favorise les maladies, entraînant une utilisation excessive de pesticides. Les populations locales sont exposées à ces substances nocives, et bien que la peau épaisse de l’avocat puisse offrir une certaine protection, la présence de résidus dans la chair du fruit n’est pas exclue.

L’Espagne, un cas d’école plus proche de nous.

Dans le sud de l’Espagne, la région de Malaga fait face à une sécheresse intense, exacerbée par la culture gourmande en eau de l’avocat. Les réservoirs d’eau sont à sec, mettant en péril les moyens de subsistance des agriculteurs locaux, dont beaucoup se sont tournés vers la culture de l’avocat ces dernières années.

Cet arbre a 17 ans. Ses fruits sont très petits. Et il perd ses feuilles. Ce sont des signes de la sécheresse.

Sur des terres rocailleuses, autrefois désertiques, des avocatiers majestueux émergent, défiant la sécheresse. Cependant, leur survie est compromise. Alvaro Bazan, un agriculteur local, explique à RadioFrance : « Cet arbre a 17 ans. Ses fruits sont très petits. Et il perd ses feuilles. Ce sont des signes de la sécheresse. Les branches n’arrêtent pas de sécher parce qu’il n’a pas assez d’eau. »

L’engouement pour l’avocat, considéré comme un produit tendance, sain et savoureux, a incité de nombreux agriculteurs, dont Alvaro Bazan, à se lancer dans cette culture lucrative. Cependant, la réalité de la sécheresse met en lumière les conséquences de la surutilisation des ressources hydriques pour la culture de ce fruit tropical.

Alors que l’Espagne s’est engagée depuis longtemps dans la construction de barrages pour faire face aux pluies irrégulières, la réalité est que 80% de la ressource hydrique en Andalousie est aujourd’hui accaparée par l’agriculture. Rafael Yus, membre de l’ONG « Ecologistes en action », dénonce la surexploitation de l’eau pour irriguer des cultures, en particulier celles de fruits tropicaux qui ne sont pas adaptés au climat local.

La crise a atteint un point tel que le gouvernement régional d’Andalousie a lancé un plan « SOS » pour faire face à la sécheresse. Cependant, au lieu de réduire la production d’avocats, le président andalou Juanma Moreno propose des solutions axées sur la technologie, comme le recyclage des eaux usées, le dessalement de l’eau de mer et l’importation d’eau.

Luis Babiano, gérant de l’association espagnole des opérateurs publics d’eau et d’assainissement, souligne toujours à Radio France les défis liés à ces solutions technologiques : « Les grandes infrastructures résolvent des problèmes, mais elles nous donnent aussi d’autres défis à relever. On parle beaucoup de dessalement et de réutilisation, mais nous sommes également confrontés à une crise énergétique! »

Alors que l’avenir de la culture de l’avocat en Andalousie reste incertain, la nécessité de trouver des solutions durables devient urgente. L’avocat espagnol, exporté principalement vers la France, l’Allemagne et l’Angleterre, alimente également le débat sur la durabilité et la gestion responsable des ressources naturelles dans une ère de changement climatique.

L’avocatier reste une source de revenus et de développement pour les agriculteurs.

Dans le paysage agricole tanzanien par exemple, l’horticulture se démarque comme le sous-secteur enregistrant la croissance la plus rapide. Avec une progression annuelle moyenne oscillant entre 9 et 12 %, ce secteur offre un potentiel économique considérable tout en générant des emplois pour plus de 2 millions de personnes.

Une ONG, aecfafrica est allé à la rencontre d’un agriculteur, Elikao. Ce dernier a embrassé la culture des avocats en 2011, sous l’égide d’Africado, une entreprise pionnière dans la production d’avocats de qualité. Possédant une ferme d’un hectare, elle a commencé avec la culture de 50 avocatiers, intégrant judicieusement des bananiers et du maïs dans son exploitation. Elikao fait partie des 286 petits exploitants agricoles liés par contrat à Africado dans le cadre de son programme de sous-traitance. Ce modèle, soutenu par l’African Enterprise Challenge Fund (AECF) dans le cadre de la fenêtre Tanzanie, financée par UK Aid avec des fonds du gouvernement britannique, vise à stimuler la production d’avocats dans la région.

Un bond significatif par rapport à ses revenus habituels

Dès la première récolte, le verger d’Elikao a livré une impressionnante récolte de 300 kg d’avocats sur 15 arbres, générant un revenu d’environ 164 dollars américains cette année-là. Un bond significatif par rapport à ses revenus habituels, qui s’élevaient à environ 101 dollars provenant de la vente de maïs et de bananes. L’avocatier, avec un cycle de maturation de 3 à 4 ans et une récolte sur une période de 6 mois par an, a démontré son potentiel transformateur pour les petits agriculteurs comme Elikao.

« Avec le revenu supplémentaire de l’avocat, j’ai pu payer les frais de scolarité de mes trois petits-enfants qui sont à l’école primaire. Leurs parents n’étaient pas en mesure de les payer à l’époque », explique l’agriculteur, soulignant ainsi l’impact concret de cette transition agricole sur la vie quotidienne des familles.

Lire aussi : Le Maroc se classait au 9ème rang mondial des exportateurs d’avocats en 2022

Avant l’intervention d’Africado Ltd, la plupart des agriculteurs de la région se consacraient à une agriculture de subsistance, produisant juste assez pour se nourrir et nourrir leur famille. Le maïs et les bananes étaient les cultures dominantes, souvent cultivées comme sources alimentaires de base.

Sources : Fresh Fruit Portal aecfafrica Fructidor Fhm RadioFrance
]]>
https://www.agrimaroc.ma/culture-avocatier-monde-2024/feed/ 0
Le monde consomme de plus en plus de bananes! https://www.agrimaroc.ma/monde-consomme-plus-bananes/ https://www.agrimaroc.ma/monde-consomme-plus-bananes/#respond Tue, 20 Mar 2018 19:30:31 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=33665 Bananes: Progression des achats mondiaux de 6,3% en 4 ans

Les achats mondiaux de bananes importées ont atteint 128,88 milliards Dhs en 2016, soit une augmentation en valeur de 6,3% depuis 2012.

L’achat de bananes importées a connu une augmentation en valeur de de 6,3% depuis 2012 pour tous les pays importateurs avec un total d’importations de 128,88 milliards Dhs en 2016, annoncent les analystes du secteur.

Les pays européens sont en tête dans l’importation des bananes avec des achats évalués à 71,80 milliards de DH, soit 55,4% du total mondial. Viennent ensuite, les pays de l’Amérique du Nord  qui représentent 21,7% des achats mondiaux de bananes et ceux de l’Asie avec 19,2%. Les pays de l’Afrique et de l’Océanie représentent quant à eux la plus faible part avec 0,7% et 0,5% respectivement.

Les quinze premiers pays importateurs de bananes dans le monde en 2016 sont les États-Unis avec une valeur de 23,93 milliards de DH (soit 18,8% des importations totales de bananes), la Belgique avec 11,05 milliard DH (8,8%), la Russie 9,19 milliards DH (7,1%), l’Allemagne 9 ,13 milliards DH (7,1%), le Japon 8,5 milliards DH (6,6%), le Royaume-Uni 7,65 milliards DH (5,9%), la Chine 5,4 milliards DH (4,2%), les Pays-Bas 4,75 milliards DH (3,7%), l’Italie 4,5 milliards DH (3,5%), la France 4,2 milliards DH (3,3%), le Canada 3,76 milliards DH (2.9%), la Corée du Sud 3,02 milliards DH (2.3%), l’Arabie Saoudite 2,4 milliards (1.9%), la Pologne 2,3 milliards (1.8%) et l’Argentine avec 1,9 milliards (1.5%).

Avec Fructidor

]]>
https://www.agrimaroc.ma/monde-consomme-plus-bananes/feed/ 0
Céréales: Hausse de l’utilisation mondiale https://www.agrimaroc.ma/cereales-utilisation-mondiale/ https://www.agrimaroc.ma/cereales-utilisation-mondiale/#comments Tue, 06 Feb 2018 16:26:35 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=32471 L’utilisation mondiale en céréales est en hausse.

L’utilisation des céréales dans le monde devrait augmenter plus rapidement que prévu selon les dernières statistiques de la FAO.

L’utilisation mondiale de céréales en 2017-2018 devrait s’établir à un niveau proche de 2 603 millions de tonnes, soit 35,7 millions de tonnes (1,4%) de plus qu’en 2016-2017 et 3 millions de tonnes de plus que prévu en décembre. L’augmentation enregistrée par rapport à décembre reflète en grande partie des ajustements à la hausse concernant l’utilisation des céréales secondaires pour l’alimentation animale (surtout en Chine, dans l’Union européenne, au Mexique et dans la Fédération de Russie), qui compensent largement une importante révision à la baisse concernant l’utilisation non alimentaire du blé (principalement dans l’Union européenne et la Fédération de Russie).

Blé

L’utilisation mondiale de blé en 2017-2018 devrait être de l’ordre de 734 millions de tonnes, en baisse de 6 millions de tonnes par rapport aux prévisions de décembre et en augmentation de 1,5 million de tonnes (0,2%) seulement, par rapport aux estimations pour 2016-2017. L’augmentation moins marquée que dans les prévisions précédentes s’explique par une demande plus faible de blé destiné à l’alimentation animale, d’autres céréales moins chères faisant l’objet d’une offre abondante sur les marchés mondiaux. L’utilisation alimentaire du blé devrait toutefois augmenter de 1,1 %, à près de 504 millions de tonnes.

Céréales secondaires

À l’inverse, les prévisions de la FAO concernant la production totale de céréales secondaires pour 2017-2018 ont été relevées à 1 365 millions de tonnes, soit 8,5 millions de tonnes de plus qu’en décembre, grâce à une révision à la hausse de l’utilisation de maïs et d’orge pour l’alimentation animale. L’utilisation mondiale de céréales secondaires dépasserait donc de quelque 28 millions de tonnes (2,1 %) le niveau estimé pour 2016-2017 et l’alimentation animale atteindrait un volume record de 764 millions de tonnes, en hausse de 1,8% par rapport aux estimations pour 2016-2017, les augmentations les plus marquées étant prévues pour la Chine, le Brésil, l’Union européenne et le Mexique.

Riz

L’utilisation mondiale de riz devrait augmenter de 1,2% par an, s’élevant à 503,7 millions de tonnes en 2017-2018, soit environ 700 000 tonnes de plus que dans les prévisions de décembre. Cette augmentation devrait être due principalement à une progression constante de l’utilisation alimentaire tandis que pour les autres utilisations finales, les tendances devraient être largement calquées sur les niveaux des années précédentes.

Avec L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
]]>
https://www.agrimaroc.ma/cereales-utilisation-mondiale/feed/ 1
La production mondiale d’aubergines s’élève à 51 millions de T https://www.agrimaroc.ma/production-mondiale-aubergines/ https://www.agrimaroc.ma/production-mondiale-aubergines/#respond Fri, 02 Feb 2018 17:07:19 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=32375 Plus de 51 millions de T d’aubergines sont produites dans le monde.

En 2016, la production mondiale d’aubergine s’élevait à plus de 51 millions de tonnes dont plus de 62% sont produites par la Chine.

La production mondiale d’aubergine était de 51 288 170 tonnes en 2016. C’est la première fois qu’elle passe la barre de 51 millions de T selon FAOstat, l’agence de statistiques de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Il y a dix ans, le volume produit était 36,3% inférieur. 1 793 978 ha sont consacrés à cette culture autour du monde ce qui signifie que le rendement moyen est de 2,86 kg/m².

Comme pour beaucoup de culture, la Hollande est le pays qui a le meilleur rendement : 48,65 kg/m². Vient ensuite le Mexique avec 6,74 kg/m² et l’Espagne, non loin derrière, avec 6,49 kg/m².

Les plus gros producteurs du monde

Ce n’est pas une surprise, la Chine est le plus gros producteur d’aubergine du monde. Elle produit à elle seule 62,39% de la récolte mondiale soit 32 millions de T ! En deuxième position se trouve l’Inde avec 12 552 000 T puis l’Egypte avec 1 194 315 T.

Le Maroc ne fait pas parti du top 30 des plus gros pays producteurs et produit moins 50 000 T par an.

]]>
https://www.agrimaroc.ma/production-mondiale-aubergines/feed/ 0
Agrumes: le bilan mondial https://www.agrimaroc.ma/agrumes-le-bilan-mondial/ https://www.agrimaroc.ma/agrumes-le-bilan-mondial/#respond Tue, 06 Dec 2016 00:07:04 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=19333 Résumé du marché global des agrumes.

marta-benedito-sebti-2Agrumes – La campagne agrumicole a débuté dans le bassin méditerranéen. Les phénomènes météorologiques extrêmes sont entrain de provoquer des situations difficiles dans divers pays producteurs.

En Egypte par exemple, le volume est légèrement inférieur. En Sicile, la production sera moindre par rapport au volume espéré.

À certains moments de la campagne, les pays producteurs ont dû faire face à la sécheresse, et à d’autres moments ont été marqués par des précipitations abondantes.

En Espagne, après un bon début de saison, les prix ont connu une baisse rapide. Ceci a porté préjudice aux marchés du nord de l’Europe, avec un été indien chaud qui a provoqué une baisse de la demande. L’Amérique Latine se prépare pour la saison prochaine, et même s’il est difficile de faire des estimations, les producteurs ont des belles expectatives.

Israël revient

Depuis une trentaine d’années, le marché des agrumes a connu des changements importants, depuis le succès de la marque Jaffa. Les oranges israéliennes étaient réputées pour leur qualité. Alors que certains pays exportateurs augmentaient leur production, les exportateurs israéliens n’arrivaient plus à être compétitifs au niveau des prix. Le bilan du marché des agrumes dans le Monde

Aujourd’hui, les exportations constituent une niche pour les exportateurs. Cependant, certaines indications montrent que le marché à l’export connaîtra une croissance ces prochaines années. Ces dernières décennies, une grande partie des oranges israéliennes ont été écoulées sur le marché intérieur et les producteurs se sont orientés vers d’autres produits.

Dans les années 70, la superficie des agrumes était d’environ 42.000 hectares; Actuellement, ce chiffre est de 17.500 hectares. Les variétés les plus cultivées sont: La Valencia, Shamouti et Tabouri. Cette dernière, est la seule destinée à l’export.

Cette année, les exportations ont connu un second souffle. Après plusieurs campagnes avec des volumes export d’environ 60 tonnes, les envois à l’étranger atteindront cette année environ 200 T! Cette augmentation, est en partie due à l’ouverture des marché en Extrême Orient.

L’Egypte exporte ses gros calibres en Scandinavie

La campagne d’agrumes en provenance d’Égypte a démarrée le 1er décembre. Le Gouvernement avait fixé cette date afin que les fruits aient la coloration adéquate. Dans le cas des oranges, on s’attend à un volume légèrement inférieur à cause des conditions météorologiques. Les calibres sont grands et sont demandés par le marché scandinave. C’est vers ce marché que les exportateurs égyptiens souhaitent asseoir leur positionnement.

Les exportateurs égyptiens espèrent ainsi attirer la plus grande partie de la demande lors des fêtes de Noël. L’Europe de l’Est représente également un bon marché. Les oranges arrivent en Pologne ou en République Tchèque en six jours seulement. De plus, l’Extrême Orient est attractif pour les exportateurs. L’Inde, l’Indonésie et Singapour sont des destinations pour des calibres plus petits.

Une campagne modérément positive en Espagne…

La campagne a commencé avec les Navelina en Octobre. En Espagne, on se souviendra de cette campagne comme l’une des plus précoces. Les exportateurs espagnols ont su profiter de la situation étant donné les prix élevés pratiqués sur les dernières oranges en provenance de l’hémisphère sud. Les trois premières semaines ont été satisfaisantes tant au niveau des volumes que des prix. Le climat, aussi bien en Espagne que dans les pays d’exportation, a eu des conséquences. Le niveau Brix est élevé, ce qui est positif pour la commercialisation.

Mais le point négatif est la chute des prix avant même le pic de la campagne. La semaine d’avant avait été marquée par des précipitations dans les principales régions de culture, surtout dans la région de Valence. Ces précipitations ont eu comme conséquences le retard de la récolte.

Italie: Des perspectives de changement en Sicile

La commercialisation des agrumes a été compliqué, à cause des prix considérés comme trop peu rémunérateurs. A Bologne, cependant, les prix ont été supérieurs de 0,50 à 1 euro/kilo, selon le calibre. Même si les informations confirment que les prix à la production ont été meilleurs que la saison dernière, la demande d’agrumes made in Italy a une tendance à la baisse. En plus de la production nationale, on assiste à des importations en provenance de l’Espagne, soit 20 centimes de moins que les fruits italiens.

Les gros calibres sont vendus entre 70 et 80 centimes/kilo. L’impression générale est qu’il y a une meilleure disponibilité de Navel de Calabre et Sicile. Le reste des variétés se retrouve dans la même situation. Un commerçant a confié qu’il estime que le volume de cette année devrait être jusqu’à 30% inférieur en comparaison avec celui de l’année dernière. Une année qui avait déjà été marqué par une baisse de l’offre.

En Sicile, la récolte de Tarocco semble être bonne malgré la baisse de 30% du volume. On s’attend à une production plus importante au niveau des calibres moyens-petits, suite au manque de pluie et l’effet du siroco. Aussi, on s’attend à une campagne plus courte qui se terminera au mois d’avril. Les Navelina précoces ont atteint la maturité précocement, ce qui explique le fait que le début de la saison ait commencé début novembre. Même si le volume est inférieur à celui espéré, le marché dispose aussi de plus gros calibres. Cependant dans d’autres régions, la quantité de pluie a été normale après une période de sécheresse. La baisse des températures a été positive pour la coloration des oranges sanguines. Les producteurs de Ribera ont dû faire face à des fortes précipitations. La récolte a souffert. Le total des dégâts n’est pas grave, mais pour certains producteurs il a été énorme et certains ont perdu la totalité de leur récolte. La pluie a aussi provoqué des dégâts dans certaines routes, ce qui a compliqué le transport.

bilan-agrumes-monde

La Belgique prévoit que les calibres soient petits

Il semblerait que la campagne espagnole d’agrumes n’ait pas été facile jusqu’à maintenant ? Au début, elle a du faire face au une vague de chaleur d’où le profil de calibre petits avec peu de coloration. Selon les importateurs d’agrumes, la situation n’est pas facile. Au début, tout le monde montrait ses bonnes perspectives. Les prix étaient très élevés. Actuellement, ils varient beaucoup, entre 8,5 et 12 euros. Avec la saison de l’Afrique du Sud, les prix ont eu une tendance à la baisse, mais étaient plus stables. On a pu également remarqué de grandes différences au niveau de la qualité. Certains ont même peur du reste de la saison étant donné les mauvaises conditions climatiques enregistrées en Espagne, avec les fortes pluies. Les calibres sont décevants. Les oranges ont été petites depuis le début de la saison, et on s’attend à ce que cette situation perdure.

Pays Bas: Marché compliqué pour les oranges, sauf pour la Salustiana

Le marché des oranges aux Pays Bas est très compliqué. On assiste à des arrivages importants en provenance d’Espagne et dans peu de temps on assistera à l’arrivé d’agrumes en provenance de Grèce et de Turquie, l’offre augmentera davantage. Pour la Navelina, les prix du marché varient entre 55 et 75 centimes/kilo, la seule variété qui semble avoir un bon comportement est la Salustiana, avec des prix enregistrés entre 70 et 85 centimes/kilo.

USA: Les oranges reçoivent une nouvelle impulsion pour concurrencer les petits fruits

L’avancée des petits fruits depuis leur introduction a provoqué une réduction du marché pour la Navel. Les oranges se vendent normalement en vrac dans les supermarchés, alors que pour les petits fruits on fait plus attention à la présentation. Il est possible que les nouvelles variétés comme la Vintage Sweet, portent la Navel au segment suivant. Il semblerait que cela fonctionne. Un producteur affirme que les supermarchés font des efforts pour mieux exposer ces oranges sucrées avec des prix intéressants.

En Californie et Floride, certains producteurs se sont lancés dans la production écologique de cette variété. Cultiver des fruits écologiques est plus coûteux que cultiver d’autres fruits mais les perspectives indiquent que l’offre d’oranges écologiques cette année se maintiendra aux mêmes niveaux que celle de 2015. La récolte a commencé en novembre et s’étendra jusqu’à mai pour les Navel. En janvier on assistera à l’arrivée sur le marché des Cara Navel et la saison durera jusqu’à mars. Par la suite, suivront les sanguines en février (jusqu’à avril) et la Valencia arrivera sur le marché de mai à octobre.

Le Mexique attend l’amélioration des résultats de la campagne

La saison s’étend de novembre à avril. Jusqu’à cette date, les commerçants sont satisfaits de la campagne, même si les résultats n’ont pas été aussi bons qu’espéré. Etant donné que la récolte a déjà commencé, il est possible d’assister à une amélioration de la situation. La qualité des oranges est bonne, mais les calibres sont plus petits.

Avec Freshplaza
]]>
https://www.agrimaroc.ma/agrumes-le-bilan-mondial/feed/ 0