melon – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Wed, 25 Jan 2023 15:57:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png melon – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 A Guelmim, la culture du melon et de la pastèque désormais interdite https://www.agrimaroc.ma/melon-pasteque-guelmim-interdiction/ https://www.agrimaroc.ma/melon-pasteque-guelmim-interdiction/#comments Tue, 24 Jan 2023 23:00:42 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=88183 Sécheresse : La culture de la pastèque et du melon a été interdite dans la région de Guelmim

La culture de la pastèque et du melon a été interdite dans la région de Guelmim, au Maroc, en raison de la sécheresse qui sévit dans la région. Cette interdiction a été prise par les autorités locales pour protéger les ressources en eau et éviter la surexploitation des nappes phréatiques.

La région de Guelmim est connue pour être l’une des principales régions productrices de pastèque et de melon au Maroc. Cependant, ces dernières années, la sécheresse a sévèrement affecté la région, entraînant une baisse de la production de ces fruits. Selon une information divulguée préalablement à Al Akhbar et relayée par différentes sources. Les autorités locales ont donc pris la décision d’interdire la culture de ces fruits dans la région pour protéger les ressources en eau et éviter la surexploitation des nappes phréatiques.

La sécheresse est un phénomène récurrent au Maroc, et il est de plus en plus difficile pour les agriculteurs de maintenir une production de qualité dans ces conditions. La culture de la pastèque et du melon nécessite en effet une grande quantité d’eau, ce qui rend ces cultures particulièrement vulnérables aux périodes de sécheresse.

La région de Guelmim est également caractérisée par un manque d’infrastructures d’irrigation adéquates, qui complique encore la situation pour les agriculteurs. Cependant, les autorités locales travaillent actuellement à la mise en place de nouvelles infrastructures d’irrigation pour améliorer la situation des agriculteurs et permettre à la région de retrouver sa place de leader dans la production de ces fruits.

En attendant, les agriculteurs de la région devront se tourner vers d’autres cultures qui sont moins gourmandes en eau, comme les légumes ou les céréales. Les autorités locales ont également lancé des campagnes de sensibilisation pour inciter les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles plus durables et respectueuses de l’environnement.

Il est important de souligner que cette interdiction n’est pas une solution à long terme pour résoudre les problèmes liés à la sécheresse dans la région de Guelmim. Il est important de continuer à investir dans des infrastructures d’irrigation efficaces et de promouvoir des pratiques agricoles durables pour assurer la pérennité de l’agriculture dans la région.

En somme, l’interdiction de la culture de la pastèque et du melon à Guelmim est une mesure temporaire pour protéger les ressources en eau.

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Les prix des melons marocains ont été très intéressants en Europe https://www.agrimaroc.ma/les-prix-des-melons-marocains-sont-tres-interessants-en-europe/ https://www.agrimaroc.ma/les-prix-des-melons-marocains-sont-tres-interessants-en-europe/#respond Thu, 10 Mar 2022 04:00:16 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82794 En Europe, le melon marocain est très demandé et les prix ont été très intéressants en 2020.

Selon les données les plus récentes de la FAO et d’Euroestacom, en 2020 un agriculteur marocain qui a produit des melons l’a facturé à un prix moyen de 2,37 DH (environ) le kilo alors que le prix de vente final dans l’UE à été de 12,92 DH (environ) le kilo.

Ces informations commerciales proviennent des statistiques Faostat, l’agence statistique de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le service statistique Euroestacom (Icex-Eurostat).

Hortoinfo s’est penché dessus et a mis en évidence que le melon marocain était l’un des plus rentables, comparativement au melon espagnol ou israélien par exemple.

Les données collectées indiquent aussi que la Turquie par exemple a facturé ses melons avec un prix en hausse de +310%, notamment du fait de la compétitivité de plus en plus intéressante des producteurs turques sur ce segment.

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Quels sont les 3 plus grands pays producteurs de melons ? https://www.agrimaroc.ma/quels-sont-3-plus-grands-pays-producteurs-melons/ https://www.agrimaroc.ma/quels-sont-3-plus-grands-pays-producteurs-melons/#respond Thu, 24 Feb 2022 11:55:25 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82497 La production de melon dans le monde a atteint un nouveau record en 2020 avec plus de 28 000 millions de kilos produits.

En 2020, le record de production mondiale de melon a été battu, avec un total de 28 467,92 millions de kilos, selon les données Faostat relayées par Hortoinfo. La superficie dédiée à la production de melon cette année-là était de 1 068 238 hectares, avec un rendement moyen au mètre carré de 2,66 kilos de melon.

La Chine est le premier producteur mondial de melon. En 2020, le pays a produit 13 838,23 millions de kilos sur une superficie de 385 756 hectares, avec un rendement moyen de 3,59 kilos.

La Turquie, deuxième producteur mondial de melon

Le deuxième producteur mondial était la Turquie avec 1 724,86 millions de kilos de melon sur une superficie de 76 129 hectares et un rendement de 2,27 kilos par mètre carré.

L’Inde occupe la troisième position avec un volume de 1 330 millions de kilos, une superficie de 59 000 hectares et un rendement de 2,25 kg/m².

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Le marché mondial du melon et de la pastèque https://www.agrimaroc.ma/le-marche-mondial-du-melon-et-de-la-pasteque/ https://www.agrimaroc.ma/le-marche-mondial-du-melon-et-de-la-pasteque/#respond Tue, 16 Nov 2021 23:00:19 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=80076 Marché mondial : le melon et la pastèque

Le marché mondial du melon a connu des hauts et des bas dans de nombreux pays cette saison. La pandémie de Covid-19 continue d’affecter les ventes, de nombreuses sociétés de restauration n’ayant toujours pas retrouvé leur niveau d’activité. Cela affecte la demande de ce secteur. Les problèmes logistiques continuent également d’impacter les importations dans certains pays, faisant grimper les prix et entraînant l’annulation de certains programmes, comme cela a été le cas en Chine, qui n’a commencé à importer des melons brésiliens qu’en 2020. La météo dans les pays d’Europe a également entraîné une baisse d’intérêt pour les melons, qui sont généralement un rafraîchissement estival consommé lors des journées ensoleillées.

Pays-Bas : les melons brésiliens de retour à la case départ après un bon départ

La saison des melons brésiliens a démarré sur les chapeaux de roue cette année. Les importateurs parlent même du meilleur départ de la dernière décennie. « En raison de retards, la connexion entre la saison outre-mer et la saison espagnole a été mauvaise et les pénuries ont entraîné une forte hausse des prix. Aujourd’hui, cependant, ces derniers reviennent rapidement à leur niveau antérieur », déclare un importateur néerlandais. « Je m’attendais à ce que, en raison de l’augmentation des coûts du fret maritime et du coût du carton, entre autres, moins de melons brésiliens soient envoyés en Europe, mais nous constatons que l’offre se situe à un niveau similaire à celui des années précédentes. Les prix sont encore à un niveau raisonnable, mais les meilleurs moments sont passés. »

Allemagne : la demande est toujours présente, mais l’intérêt faiblit

Bien que la saison des melons touche à sa fin, les détaillants en alimentation manifestent toujours un certain intérêt. Un important grossiste du sud de l’Allemagne propose des melons d’automne italiens, notamment des melons Galia et Honeydew, mais aussi des pastèques du Brésil. La demande a été relativement faible cette année, ce qui est dû en partie à la météo. Les ventes sont difficiles depuis le mois d’août. La concurrence est également forte de la part des fournisseurs turcs, qui proposent des pastèques à des prix beaucoup plus bas.

Selon le grossiste, les melons ne sont pas vraiment pertinents pour les restaurants en soi, seulement pendant les mois d’été. Cependant, ils demeurent intéressants pour le commerce de détail alimentaire. En général, les cafétérias sont aussi intéressées par les melons, mais en raison du travail à domicile, la demande n’a pas été très forte. Il privilégie les melons filet, Honeydew, les pastèques et les Galia. La demande de melons cantaloupe est en légère augmentation.

Globalement, la demande est toujours présente, mais l’intérêt est en baisse. Les détaillants alimentaires se concentrent désormais davantage sur les clémentines. Les produits proviennent d’Espagne et d’Italie. Cette année, il a brièvement proposé des pastèques d’Allemagne, mais le plus souvent, ces produits sont vendus directement par les producteurs eux-mêmes.

Les prix sont raisonnablement stables.

Italie : les pastèques et melons peu achetés en ligne en Italie

Selon les données du panel de consommateurs GfK, sur 100 familles italiennes ayant acheté des melons ou des pastèques au moins une fois au cours de l’année écoulée, 59,3 % ont acheté les deux types de fruits (contre 55,6 % il y a deux ans), 26,1 % ont acheté uniquement des melons et les 14,7 % restants ont acheté uniquement des pastèques. Au cours de l’année écoulée, qui s’est terminée en août 2021, les achats de pastèques ont augmenté de 9 %. Contrairement à d’autres catégories, où les produits biologiques ont connu une croissance rapide et contribuent généralement à la croissance globale, dans le cas des pastèques, les familles italiennes ayant acheté des variétés biologiques ne sont que 2 millions ; un chiffre plutôt stable par rapport à l’année dernière. Par conséquent, il existe un potentiel de croissance dans cette catégorie. En ce qui concerne les canaux d’achat, seulement 2,6 % des familles italiennes achètent des pastèques en ligne, ce qui offre un potentiel considérable de développement. Dans la catégorie des melons, le développement des variantes biologiques semble être satisfaisant, puisque 2,7 millions de familles italiennes en ont acheté (+19,4 % par rapport à il y a deux ans). Pour l’instant, seuls 4,2 % des achats de melons en Italie sont effectués en ligne. Pour les deux catégories, l’âge moyen des acheteurs est assez élevé.

Un grossiste du nord de l’Italie affirme que le marché de la pastèque et du melon a toujours été en clair-obscur (très contrasté) tout au long de l’été 2021. Le 18 octobre, il a reçu les derniers lots de melons jaunes d’un producteur des Pouilles et les a vendus à 40/50 centimes le kg. Dans les prochains jours, il recevra les melons jaunes de Sicile dont le prix de vente sera sensiblement identique. La production de melons et de pastèques a été forte pendant tout l’été 2021, dans toutes les zones de production italiennes. Pour les pastèques, par exemple, les prix ont été généralement bas, étant donné que l’approvisionnement a toujours été continu, l’offre surpasse la demande. Seules quelques catégories, par exemple les mini-pastèques particulièrement savoureuses ou celles dont la marque est reconnaissable, ont obtenu de meilleurs résultats. Ce n’est que maintenant, à la fin de la saison 2021, alors que les stocks ne devraient durer que quelques jours de plus, que les prix des pastèques augmentent.

Espagne : saison difficile pour les melons et les pastèques espagnols

Il y a environ deux semaines, la campagne espagnole de production de melons et de pastèques s’est terminée dans la dernière région, Castilla-La Mancha, avec des prix bas pour les melons et des prix désastreux pour les pastèques en raison de l’augmentation des surfaces cultivées et du manque d’exportations. L’année dernière, la région a atteint un record en exportant 40 % de ses pastèques alors que cette année, seule la moitié a été exportée, essentiellement en raison du temps froid et pluvieux en Europe.

Selon un négociant, les prix des melons Piel de Sapo ont été relativement bons pour les producteurs, mais les prix payés sur les marchés (principalement en Espagne, puis au Portugal et en Italie) ont conduit les négociants à avoir des marges serrées, voire des pertes dans certains cas. Les marques haut de gamme ont pu maintenir de meilleurs prix, mais les marques standard ont beaucoup souffert.

Il y a environ 3 semaines, les premières expéditions du Brésil sont arrivées sur les marchés espagnols. Les pluies en Castilla-La Mancha ont affecté la qualité des derniers melons et pastèques, si bien que certains importateurs ont commencé un peu plus tôt cette année. Les prix ne sont pas aussi élevés maintenant et le temps demeure chaud en Espagne, entraînant une bonne demande actuelle. Néanmoins, les importateurs sont confrontés à de grandes difficultés logistiques en raison du manque de navires et des retards massifs. « Les compagnies maritimes rompent leurs contrats. Il est très difficile de planifier les programmes d’approvisionnement avec les supermarchés. La saison va être très difficile pour les importations », déclare un négociant en melons et pastèques.

Afrique du Sud : les effets de la maladie et de la pandémie entravent la production et les ventes de melons

La récolte des melons se déroule actuellement dans l’extrême nord de la province de Limpopo, jusqu’en mai prochain. Les melons sont plantés d’août à février pour une production tout au long de l’année. Il est intéressant de noter qu’en automne et en hiver, les producteurs de melons du Limpopo plantent des cultivars qui, en été, produiraient des fruits trop gros, mais qui, lorsqu’ils sont cultivés en hiver, atteignent la taille idéale pour la période de transition entre les saisons. Les consommateurs sud-africains préfèrent généralement les pastèques aux melons.

Dans la province du Cap-Oriental, les melons sont plantés d’août à décembre. La récolte a lieu de décembre à fin mars. Dans la province du Cap occidental, les melons cultivés pour le dernier créneau d’avril se portent très bien, mais les producteurs sont occupés par le raisin de table à cette période (car personne ne cultive exclusivement des melons).

L’impact de la COVID sur le secteur de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme concernant les melons a été « énorme », affirme un producteur de melons du Limpopo.

La consommation intérieure de melons est en baisse et certains producteurs disent avoir réduit au fil des ans la superficie plantée en melons. Ce fruit a toutefois l’avantage de pouvoir résister à la chaleur extrême et à l’intensité du soleil dans la région du nord du Limpopo.

Les producteurs de melons sud-africains fournissent également des fruits frais coupés pour l’exportation.

Les producteurs locaux de melons du nord-est du pays s’inquiètent de l’arrivée récente en Afrique du Sud d’un virus provoquant un jaunissement et un dépérissement. « C’est une maladie terrible », déclare un producteur. Au cours des trois dernières années, le virus du jaunissement et du dépérissement des cucurbitacées s’est aggravé dans le nord du pays et un certain nombre de producteurs ont perdu toute leur récolte à cause de celui-ci. Il dévaste les pastèques ; son effet sur les melons est apparemment moins grave, mais nécessite une attention particulière. Un spécialiste des cucurbitacées chez un semencier affirme que la pression exercée par cette maladie (transmise par la mouche blanche) a été forte au cours des deux dernières années et qu’elle semble s’étendre. Certains agriculteurs ont retiré toutes les plantes de cette famille de leurs exploitations sur de longues périodes afin de briser le cycle.

Les producteurs de la province du Cap-Oriental, cependant, affirment qu’ils sont relativement peu touchés.

Le cultivar Piel de Sapo, qui n’est pas très connu dans le pays, est cultivé dans la province du Cap oriental. Il ne s’est pas bien développé dans le nord de l’Afrique du Sud, affirme un producteur.

Selon le marché municipal de Johannesburg, le prix moyen des melons musqués est de 16,47 rands (0,977 euro) par kg.

Chine : les mauvaises ventes de melons poussent les importateurs à suspendre leurs projets relatifs aux melons brésiliens

Les melons brésiliens ont été autorisés à être exportés vers la Chine pour la première fois en 2020. Les consommateurs chinois ne sont pas familiers avec ce produit, dont le prix peut atteindre 200 RMB par melon sur le marché, soit 4 à 5 fois plus que les melons nationaux, sans pour autant être compétitif sur le plan gustatif. Cela a conduit de nombreux importateurs à suspendre leurs plans d’importation cette saison après un court essai.

Ces derniers mois, les ventes de melons nationaux ne sont pas très bonnes. Le début de la saison de production des melons du Xinjiang, en août, est le moment le plus propice à l’écoulement des marchandises sur le marché. En effet, à cette époque, le temps est chaud, et les consommateurs sont très demandeurs de melons honeydew. Les melons du Xinjiang arrivent actuellement à leur terme. Les melons d’origine méridionale n’ont pas encore été commercialisés en grande quantité, et seuls quelques melons sont présents sur le marché. Le Kimberley Chiba de la région de production de Mongolie intérieure est actuellement disponible sur le marché, avec un prix de 29 RMB/pièce (environ 500g).

Amérique du Nord : l’offre de melons en Amérique du Nord semble se stabiliser

Les volumes de pastèques biologiques sans pépins et miniatures en provenance de Nogales sont favorables et devraient le rester jusqu’à la fête de Thanksgiving aux États-Unis le mois prochain. Les stocks sont à peu près les mêmes que l’année dernière, voire légèrement inférieurs », indique un producteur-expéditeur. « La Californie a terminé son programme de melon, ou du moins il ne leur en reste que très peu. »

Pendant ce temps, les approvisionnements de cantaloup biologique et conventionnel ainsi que de melons honeydew biologiques et conventionnels ont commencé à être produits à partir du Mexique. « Il a fait un peu plus frais dans la région nord du Mexique, donc la récolte a été un peu retardée. Pour nous, elle commence environ une à deux semaines plus tard que la normale », explique le producteur-expéditeur. Ils ajoutent que la production des deux types de melons sera à peu près la même ou légèrement inférieure à celle de l’année dernière. « Les marchés de melons de l’année dernière étaient un peu difficiles à cette période, donc je pense que les gens se sont un peu rétractés. » Au niveau national, l’Arizona a également commencé la production de cantaloups conventionnels.

Quant à la demande, elle est plutôt bonne pour l’instant en ce qui concerne les melons. À mesure que le temps se rafraîchit dans les régions d’achat, la demande de melons commence à ralentir. Mais la demande, en particulier dans certains secteurs du pays où le climat est plus chaud en hiver, continue de tirer les melons de manière constante. Nous allons avoir une demande constante jusqu’à l’automne, dit le producteur-expéditeur.

Quant aux prix des melons biologiques, ils sont actuellement dans la moyenne. « C’est un peu plus élevé que l’année dernière – les marchés ont été bons. Mais je constate que les prix se sont stabilisés et je pense qu’ils vont rester au même niveau », ajoute le producteur-expéditeur.

Freshplaza
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Maroc et régions : état des lieux de la production de melon https://www.agrimaroc.ma/maroc-etat-lieux-production-melon/ https://www.agrimaroc.ma/maroc-etat-lieux-production-melon/#respond Mon, 17 May 2021 12:39:00 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=77838 La surface réservée à la culture du melon reste majoritairement stable au niveau du royaume.

La deuxième édition des mardis medFel, qui s’est tenue le 11 mai, a dévoilé les prévisions de la plantation de melons charentais pour 2021 au Maroc, en Espagne et en France, sur la base des données d’une enquête que l’Association interprofessionnelle du melon (AIM) a réalisé entre opérateurs de la filière, pépiniéristes et techniciens de chacune des régions productrices.

Cette année, il y a eu, comme le révèle Freshplaza, une évolution des surfaces en fonction des zones de culture, avec stabilité au Maroc, légère baisse en Espagne et augmentation en France située dans la région sud-est.

Pour ce qui est du Maroc, la stabilité de la surface est enregistrée à Kénitra pour le Charentais jaune avec 120 hectares, et à Agadir pour le Charentais vert avec 14 hectares. Les superficies tendent légèrement à la baisse à Dakhla, avec 20 hectares de moins, avec un total de 200 hectares. A Marrakech, la superficie est en hausse, ajoutant 25 hectares à un total de 1025 hectares (dont 46% de melon d’hiver et 90% de charentais vert).

Lire aussi : Le Maroc est le 13ème producteur mondial de melon avec 500.000 tonnes

Parallèlement, la campagne marocaine de melon se poursuit. L’origine Maroc est toujours présente sur le marché de l’exportation tout au long du mois de mai avec des quantités moins importantes par rapport à mars et avril, car il ne reste plus que 300 hectares en plein champ, indique la même source. Par ailleurs, les premiers rendements ont été inférieurs aux attentes, ce qui explique le manque du produit agricole depuis plusieurs semaines.

Source : freshplaza
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Le Maroc, troisième fournisseur en melon de l’Espagne https://www.agrimaroc.ma/maroc-troisieme-fournisseur-melon-espagne/ https://www.agrimaroc.ma/maroc-troisieme-fournisseur-melon-espagne/#respond Thu, 25 Mar 2021 09:28:01 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=76050 Le Maroc est le troisième fournisseur en melon de l’Espagne.

En 2020, le Maroc s’est positionné comme le troisième pays de melon sur le marché espagnol, selon les données préparées du service statistique d’Estacom (Icex-Tax Agency). En effet, le Royaume a exporté un total de 9,1 millions de kilos vers l’Espagne l’année dernière, soit 66,36% de plus que cinq ans auparavant.

Pour la vente de melon à l’Espagne, les entreprises marocaines ont reçu 6,95 millions d’euros, avec un prix moyen de 0,76 € le kilo, soit le prix le plus élevé comparé à celui proposé par les cinq principaux fournisseurs en ce produit agricole.

Lire aussi : Melons : Le Maroc maintient sa place de 13ème producteur mondial

Au cours de l’année 2020, l’Espagne a, selon Hortoinfo, importé un volume total de 95,79 millions de kilos de melon contre 73,4 millions de kilos importés en 2016. La valeur totale payée par l’Espagne lors de l’achat de melons d’autres pays en 2020 a été de 66,81 millions d’euros, avec un prix moyen de 0,7 euro le kilo.

Le pays qui a vendu le plus de melon à l’Espagne en 2020 était le Brésil, avec un volume de 66,6 millions de kilos, 29,65% de plus qu’en 2016, alors que le volume de melon importé du Brésil était de 51,37 millions de kilos.

Le deuxième pays d’où ce fruit a été importé le plus en 2020 était le Sénégal, avec 13,51 millions de kilos, 89,21 pour cent de plus qu’en 2016. La valeur du melon sénégalais était de 9,6 millions d’euros, avec un prix moyen de 0,71 euro par kilo.

Les Pays-Bas (Hollande) sont le quatrième pays à vendre du melon à l’Espagne, avec un volume de 2,57 millions de kilos. Le quintette des plus grands fournisseurs de melons d’Espagne est fermé par le Honduras, qui a vendu au pays européen un volume de 1,69 million de kilos, d’une valeur de 1,23 million d’euros.

Source : hortoinfo
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Marché mondial du melon et de la pastèque : prix, demande, offre… https://www.agrimaroc.ma/marche-mondial-melon-pasteque-2/ https://www.agrimaroc.ma/marche-mondial-melon-pasteque-2/#respond Mon, 08 Mar 2021 09:38:37 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=75242 La saison de la pastèque en provenance du Sénégal a commencé avec une baisse du volume attendue.

L’approvisionnement en melon et pastèque est en train de passer du Brésil au Sénégal. La saison du melon d’Amérique centrale a commencé trop tard. Normalement, les premiers volumes arrivent du début à la mi-février, mais cette année, aucun volume significatif n’a atteint le marché européen avant cette semaine en raison des pluies abondantes.

Les premiers melons siciliens sont également attendus ce mois-ci et la saison de croissance avance bien pour le moment. À Almería, la saison des semis est déjà terminée. En Chine, il est produit dans la province de Hainan. Les volumes sont inférieurs à la normale, mais les prix sont élevés pour cette période de l’année.

Espagne: Des volumes plus faibles de melons du Sénégal attendus

La campagne brésilienne de melons et pastèques touche déjà à sa fin en Espagne, où il y a trois semaines, la société Ramafruit a commencé à travailler sur les premières pastèques sans pépins du Sénégal. Il a été suivi, à la deuxième place, par la société Biosabor et à la troisième place, Melones El Abuelo et Bollo. Les volumes de melon brésilien Piel de Sapo ont été inférieurs d’environ 10% et la disponibilité au Sénégal devrait également diminuer cette année.

À partir de la mi-février, il pleut généralement beaucoup au Brésil, donc la qualité diminue à cette période de l’année et d’autres origines occupent une place centrale sur le marché espagnol, principalement au Sénégal. La saison du melon brésilien a été assez satisfaisante pour la variété Piel de Sapo, avec des prix stables et acceptables grâce, en partie, au fait que les volumes de ces produits agricoles ont baissé d’environ 10%.

Lire aussi : Espagne : Plus de 79% des pastèques achetées proviennent du Maroc

Le commerce brésilien des melons Piel de Sapo continue de se spécialiser, de plus en plus entre les mains d’entreprises hautement professionnelles et de marques prestigieuses. Tout le monde ne peut pas cultiver au Brésil, car les investissements et les risques sont élevés. Les melons jaunes brésiliens se sont plutôt bien comportés cette année, mais le Galia a connu plus de pics et d’instabilité des prix.

Les premières pastèques du Sénégal sont déjà arrivées en Espagne et les premiers melons Piel de Sapo sont sur le point de tomber. Les conditions météorologiques ont été idéales pour la culture du melon dans ce pays africain, donc une excellente qualité est attendue.

Cependant, les volumes seront moindres, car l’une des plus grandes entreprises espagnoles dédiées à la culture de ce fruit a décidé de réduire ses investissements en raison de l’incertitude générée par la pandémie. Et c’est que, l’année dernière, des tonnes de melons n’ont pas été vendues. Dans tous les cas, le Sénégal est une bonne option stratégique pour ceux qui souhaitent cultiver et fournir des melons Piel de Sapo de qualité toute l’année, couvrant les mois de mars et avril.

Les melons sénégalais seront suivis en mai par les melons espagnols, en commençant à Almería et suivis par Murcie, la Communauté valencienne et Castilla-La Mancha, principalement. Les producteurs d’Almeria sont occupés à planter des melons et des pastèques, qui se terminera sous peu. Les sociétés semencières affirment que la demande a été plus contenue et rationalisée cette année. Le secteur se professionnalise et les producteurs plantent de plus en plus sur la base de programmes d’approvisionnement, ce que la pandémie a fini par pousser encore plus loin.

Allemagne: bonne demande pour les premières pastèques sénégalaises

Les premières pastèques sénégalaises de la saison ont été vendues sur le marché de gros allemand cette semaine. À son tour, la saison brésilienne se termine petit à petit.

« Les pastèques sénégalaises sont un peu plus chères que celles du Brésil, mais leur teneur en sucre les rend très appréciées. La demande pour les premières pastèques sénégalaises est donc très élevée, ce qui est encore surprenant compte tenu du froid dans de nombreuses régions d’Allemagne », indique un importateur. Les premières pastèques noires sans pépins du Sénégal sont également prévues ce week-end.

Italie: les premiers melons siciliens arrivent sur le marché ce mois-ci

En ce qui concerne la consommation de melons, l’Italie est divisée en deux. Dans le nord du pays, les consommateurs préfèrent un melon à la peau lisse, tandis que dans le sud, on préfère qu’il ait une peau rugueuse.

La saison du melon commence en Sicile avec la récolte dans les tunnels. La récolte de ces melons commence en mars et se poursuit jusqu’en juin. Les conditions de croissance des melons siciliens ont été excellentes cette année. La récolte des melons jaunes, cultivés dans des tunnels en plein champ, commence en mai et se termine en octobre.

Selon un négociant, l’importation de melons dure jusqu’au début du mois de mai, date à laquelle le produit sicilien arrive sur le marché. Puis c’est au tour de la production italienne cultivée dans le reste de la péninsule. Le melon sicilien reviendra sur le marché en novembre.

Dans les supermarchés italiens, il existe de plus en plus de variétés de pastèques sans pépins. Il y a également eu des changements dans les préférences de format, les mini-tailles représentant désormais la moitié du marché. La mini pastèque sicilienne est cultivée à la fois dans des tunnels et en pleine terre et la saison s’étend de mai à septembre, similaire à celle des pastèques ordinaires, qui, cependant, ne sont cultivées qu’en pleine terre.

Guatemala: bons volumes et prix élevés attendus

La culture printanière des melons miellés et cantaloups démarre au Guatemala. Il y a normalement deux cycles de production, le cycle du ressort étant le second. Le premier cycle de production de la saison a été sérieusement modifié par les ouragans Eta et Iota en novembre, qui n’ont laissé pratiquement aucun volume disponible. Heureusement, ce deuxième cycle qui vient de commencer semble se dérouler sans heurts et de bons volumes sont attendus, avec des prix élevés en raison de pénuries en début de saison.

Honduras: les prix du melon battent des records depuis décembre

Le Honduras a souffert des mêmes problèmes que le Guatemala, le pays ayant également été frappé par des ouragans. Le premier cycle a également été gravement affecté, mais il semble que pour le deuxième cycle, qui a débuté à la mi-mars, la reprise soit complète. Les melons du Guatemala et du Honduras ont atteint des prix records depuis décembre, mais devraient se stabiliser à des niveaux normaux une fois que le Honduras sera entré sur le marché à la mi-mars.

Pays-Bas: bons prix pour les pastèques, mais la fenêtre en Amérique centrale est limitée

Malgré le fait que le secteur de la pastèque perd une bonne partie de ses ventes au profit de la chaîne horeca, le prix est à un niveau élevé. «Depuis des semaines, ils sont vendus entre 1,30 et 1,40 euros, et cela en hiver», explique un importateur néerlandais. Contrairement à ce qui se passe avec les pastèques, la situation du marché des melons Galia, jaunes et cantaloups est normale, dit-il. « Et c’est passionnant de voir comment le marché va se développer. La saison du melon d’Amérique centrale a commencé trop tard. Normalement, nous recevons les premiers volumes après le salon de Berlin, mais cette année il n’y aura pas de volumes significatifs avant cette semaine, nous avons donc perdu un mois… Début avril, les premières pastèques du Maroc arriveront également, bientôt suivies de celles d’Espagne.

Amérique du Nord: les prix du melon miellat sont bas

Actuellement, le commerce du melon est quelque peu inégal sur le marché nord-américain. Les melons miellés proviennent actuellement du sud du Mexique et leur marché est assez saturé, ce qui rend la commercialisation difficile. «Il y a moins de production disponible aujourd’hui, mais cela ne fera pas nécessairement monter les prix», déclare un commerçant de l’Arizona. Les prix des melons miellés sont bas et sont actuellement inférieurs à 10 $.

Les melons cantaloups proviennent principalement du Honduras, du Guatemala et du Costa Rica. «Au début de l’hiver, l’offre était sous la pression des deux ouragans de novembre», explique le commerçant. « Le Mexique ne jouant pas un rôle important sur le marché du melon, il n’y avait pas d’autre région à compenser. » Dans l’ensemble, les conditions du marché ont été assez bonnes. Les prix sont restés élevés et les importateurs ont eu du mal à faire en sorte que les détaillants disposent de stocks suffisants.

Les pastèques qui sont maintenant disponibles proviennent des régions mexicaines de Nayarit, Jalisco, Colima et Michoacán, et sont en concurrence avec d’autres régions productrices, comme le Honduras et le Guatemala. Les mini pastèques ont eu de bonnes ventes et un niveau de prix constant. La production nationale en Floride commence en avril.

Chine: les prix du melon ont doublé par rapport à l’année dernière

La saison du melon est en cours à Hainan, bien que les basses températures aient entraîné une faible teneur en sucre, donc la douceur et la saveur des melons, elle n’est généralement pas aussi bonne que les années précédentes. Le prix actuel du marché reste à un niveau élevé et a presque doublé par rapport à l’année dernière. D’une part, en raison des conditions météorologiques extrêmes dans le pays, la production a fortement chuté et, d’autre part, la crise des coronavirus a été un obstacle pour les exportations d’Asie du Sud-Est vers la Chine, ce qui a entraîné une plus forte diminution des volumes présent sur le marché. La pénurie de melons a entraîné des hausses de prix.

La saison de Hainan a généralement deux récoltes en une saison. La production de la première partie de la campagne a été extrêmement faible et la relation offre-demande n’a pas été équilibrée. En conséquence, certains producteurs ont, selon Freshplaza, envisagé de replanter pour prolonger la saison. La majeure partie de la saison du melon de Hainan s’étend de juillet à août.

Les melons de l’Anhui, du Henan et du Shandong sont cultivés principalement dans des serres en plastique, sur de petites surfaces et sur de courtes périodes de production. La saison des ventes culmine de mars à mai. Ce fruit comble le fossé entre la saison de Hainan et la saison du Xinjiang. Les prix élevés devraient se poursuivre jusqu’en avril. En juin. De gros volumes arriveront sur le marché du Xinjiang, puis le prix devrait chuter.

Australie: l’industrie du melon investit dans la traçabilité

L’industrie australienne du melon a récemment investi dans le renforcement de la traçabilité de ses fruits et un producteur de melon cantaloup à Victoria a terminé avec succès les premières phases d’un programme pilote. Dawson Melon Co, en association avec FreshChain Systems, NSW Department of Primary Industries et avec l’aval des magasins d’alimentation spécialisés, a suivi les melons entiers et tranchés du champ au consommateur. Le programme vise à améliorer la confiance des clients et des consommateurs quant à la sécurité et la qualité de ce fruit, notamment après l’incident sanitaire signalé en 2018.

Selon les dernières statistiques de Hort Innovation, 190 024 tonnes de melons d’une valeur de 152,1 millions de dollars ont été produites au cours de l’année jusqu’en juin 2020, une valeur de 5% supérieure à celle des années précédentes, malgré la baisse de 13% du volume. Sur le total, 58 136 tonnes correspondaient à des melons (cantaloup et miellat, d’une valeur de 68,4 millions de dollars) et 131 889 tonnes à des pastèques (d’une valeur de 83,7 millions de dollars). Il y a eu une augmentation de 1 pour cent du volume total des exportations, qui s’est élevé à 21 772 tonnes, tandis que la valeur a augmenté de 6 pour cent à 39,3 millions de dollars.

Source: Freshplaza
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La fertigation durable dans les cultures de melon réduit la consommation d’eau de 30% https://www.agrimaroc.ma/fertigation-durable-melon-eau/ https://www.agrimaroc.ma/fertigation-durable-melon-eau/#respond Mon, 07 Dec 2020 16:38:37 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=72544 Une étude sur la fertigation durable dans les cultures de melon réduit la consommation d’eau de 30%.

Une étude de l’Université polytechnique de Carthagène (UPCT), réalisée en partenariat avec l’Union centrale d’irrigation de l’aqueduc de Tajo-Segura (SCRATS), sur la fertigation durable des cultures de melon a montré que ce système permet de réduire la quantité de l’eau d’irrigation nécessaire à la production de près d’un tiers sans aucun impact sur la qualité du fruit.

« L’étude est basée sur la numérisation de l’agriculture. Nous avons surveillé en permanence la teneur en eau, la salinité et la température du sol, en contrôlant les doses dont la culture a besoin à tout moment », rapporte Freshplaza, citant un chercheur. Avec ces techniques, une plus grande efficacité dans l’utilisation de l’eau d’irrigation a été obtenue, passant de 6,47 kilos de melon par m³ d’eau utilisée dans l’irrigation commerciale à 9,9 kilos.

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Avec cette stratégie d’irrigation de précision, l’utilisation de l’eau a été réduite de 29,8%, ce qui entraîne une économie d’environ 1 000 m³ / ha d’eau d’irrigation. «Il faut également noter que, d’un point de vue commercial, la qualité de la récolte, qui est l’un des principaux aspects à considérer, n’a pas été réduite», explique la même source.

De plus, les fruits obtenus au cours de cette étude avaient une concentration plus élevée de vitamine C et une réduction des nutriments comme l’azote (43%), le phosphore (41,8%) et le potassium (22%). L’étude a également montré que la fertigation durable dans les cultures de melon permet de réduire significativement la salinité du profil de sol surveillé.

Par ailleurs, cette étude, réalisée sur les cultures de melons, sera appliquée à d’autres, comme les citrons, les grenades Mollar ou les raisins de table.

 

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La pollinisation du melon s’améliore avec la plantation de marges florales https://www.agrimaroc.ma/pollinisation-melon-marges-florales/ https://www.agrimaroc.ma/pollinisation-melon-marges-florales/#respond Wed, 21 Oct 2020 08:58:23 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=71505 Une étude conclut que la pollinisation du melon s’améliore avec la plantation de marges florales.

Selon les résultats d’une étude sur la pollinisation du melon, menée par des chercheurs de l’Université Polytechnique de Madrid (UPM), en collaboration avec le Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique (CSIC) et l’Institut National de Recherche et Technologie Agricole et Alimentaire (INIA), la présence de pollinisateurs dans la culture du melon peut s’améliorer en plantant des fleurs à «potentiel attractif» en marge de production.

Depuis deux ans, l’équipe évalue le rôle joué par différentes espèces herbacées plantées à proximité de la culture dans la pollinisation du melon. Après avoir analysé les visites d’insectes pollinisateurs à la fois sur les marges florales et la plantation de melons et évalué le rendement et la qualité de la culture, les chercheurs ont identifié les espèces les plus adaptées à établir dans les marges florales de cette culture: coriandre, pissenlit, bourrache et calendula.

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Les résultats obtenus dans l’étude montrent que la «stratégie d’utilisation des plantes à fleurs dans le milieu agricole pourrait augmenter la population d’abeilles et, par conséquent, améliorer la pollinisation de l’espèce avec le bénéfice conséquent pour les cultures « , rapporte Agrodiario.

La mise en place de marges florales offre des sources alternatives de pollen et de nectar au-delà de la floraison de la culture elle-même, ce qui peut améliorer les rendements; cependant, les auteurs de l’étude ont indiqué que le choix de la composition des plantes doit se faire avec soin, en particulier lorsque la floraison des bords des fleurs et la culture coïncident, pour éviter la compétition pour les pollinisateurs.

 

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Cultures maraîchères : L’OCP dresse un bilan satisfaisant pour Al Moutmir https://www.agrimaroc.ma/cultures-maraicheres-al-moutmir/ https://www.agrimaroc.ma/cultures-maraicheres-al-moutmir/#respond Thu, 02 Jul 2020 06:58:09 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=68922 Les plateformes de démonstration des cultures maraichères, levier pour une agriculture moderne, durable et résiliente.

Dans le cadre de sa plateforme d’échange «Al Moutmir Open Innovation Lab», l’OCP a présenté les résultats des plateformes de démonstration des cultures maraîchères pour la campagne 2019-2020 pilotées par les équipes Al Moutmir lors d’un webinaire organisé, mardi 30 juin 2020, sous le thème : « les plateformes de démonstration des cultures maraichères, levier pour une agriculture moderne, durable et résiliente».

Al Moutmir Open Innovation Lab s’inscrit dans le cadre de la dynamique d’échange initiée par OCP avec les différents acteurs engagés dans le développement des filières agricoles. En effet, son objectif est d’explorer des modèles innovants dans différents domaines à même de favoriser le développement d’une agriculture prospère et durable au Maroc et en Afrique.

Plus de 90 personnes ont participé à cette édition : agriculteurs, agricultrices, organisations professionnelles, économistes, agronomes, experts, partenaires et plusieurs autres intervenants qui partagent tous le souci du développement d’une agriculture moderne, durable et résiliente face aux changements climatiques et aux crises comme le coronavirus (Covid-19).

Le webinaire s’est déroulé en sept panels, avec intervention de chercheurs, acteurs et représentants de différents institutions et organismes :

Le choix du système d’irrigation est une composante essentielle permettant la gestion optimale des cultures maraîchères

Le premier plateau a fait l’objet de l’intervention de l’Expert M. Rachid Bouaabid, Professeur chercheur à l’École Nationale d’Agriculture de Meknès, qui a abordé le sujet de la fertilisation de précision des cultures maraichères et comment le programme AL MOUTMIR, à travers les différents services qu’il offre, à savoir les visites aux champs, les analyses de sols, le SMART BLENDER, facilite l’adoption de ce process. Par ailleurs, « La fertilisation de précision des cultures maraîchères repose sur deux leviers: la maîtrise de l’irrigation et la maîtrise de l’apport des fertilisants » atteste M. Rachid Bouaabid.

Le choix du système d’irrigation est selon M. Abouabdellah Aziz, Professeur chercheur à l’École Nationale d’Agriculture de Meknès, une composante essentielle permettant la gestion optimale des cultures maraichères et devrait être fonction de trois paramètres : le climat, la physiologie de la plante et la nature du sol. Selon M. Abouabdella Aziz en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, une application gratuite pour les agriculteurs, offrant un programme d’irrigation adapté aux besoins de chaque sol comprenant, le besoin en eau, le nombre et la durée d’irrigation afin d’économiser l’utilisation en eau et en engrais.

L’utilisation intensive des engrais et des pesticides est l’une des raisons principales dans l’apparition des indices de dégradation des sols

Le deuxième plateau a été animé par M. Abdelaziz MIMOUNI, représentant de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) qui a donné un aperçu sur la situation des cultures maraichères dans la zone d’Agadir. L’intensification des cultures maraîchères dans la plaine du Souss-Massa a atteint un niveau très élevé, l’absence de la rotation et l’utilisation intensive des engrais et des pesticides sont les raisons principales dans l’apparition des indices de dégradation des sols. Ainsi, « La culture hors sol, un agro système désormais incontournable qui s’impose pour la durabilité et la rentabilité des cultures maraîchères de primeurs » affirme M. MIMOUNI.

Lutte intégrée des cultures maraichères respectant l’environnement

Un 3éme plateau a eu lieu et a porté sujet sur la lutte intégrée des cultures maraichères respectant l’environnement et qui repose sur 4 piliers :

  • Produit saint et salubre,
  • Contrôle continu du champ,
  • Utilisation raisonnée de tous les produits afin de protéger les plantes,
  • Protection des ennemis vitaux.

Ce panel était présenté par M. Laftah Mostafa, Chef service Protection des plantes de l’Office National de la Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA).

Importance de la fertilisation sur mesure pour le développement de la filière maraîchage

Le 4éme plateau a porté sur l’importance de la fertilisation sur mesure pour le développement de la filière maraîchage au niveau national grâce à l’analyse de sol puis le SMART BLENDER qui permet de produire un engrais spécifique pour chaque sol et en fonction du besoin de chaque culture, comme a expliqué M. Missouri Mostafa, Directeur de Fertika. Il a aussi parlé de la satisfaction des agriculteurs quant à l’apport qualité prix du programme de fertilisation raisonnée, lors des plateformes de démonstration.

La rationalisation de l’utilisation des inputs

Le 5éme plateau a capitalisé sur l’expérience AL MOUTMIR en matière de la rationalisation de l’utilisation des inputs. Ce plateau a été animé par M. El Moutaki Sidi Ahmed, ingénieur agronome et animateur du programme Al Moutmir, régional qui a présenté les résultats des plateformes de démonstration des cultures maraîchères pour les deux années 2018-2019 et 2019-2020.

Cette présentation a commencé par un rappel du but derrière les plateformes, qui est la promotion des meilleures pratiques agricoles, techniques et de gouvernance, et en particulier la fertilisation raisonnée comme véritable levier pour améliorer la productivité et préserver les ressources naturelles. Par ailleurs, l’intervenant a aussi présenté les moyens mobilisés et l’approche mise en œuvre.

Ainsi, l’analyse de données collectées aux niveau de différents stades ainsi que les résultats préliminaires des rendements obtenus lors de la comparaison entre 247 plateformes de 21% démonstrations réalisées pour l’année 2018-2019 (47% de la pomme de terre, 21% du melon et de 11,8% pour la tomate) et 713 plateformes de démonstrations réalisées pour l’année 2019-2020 (35% de la pomme de terre, 20% de l’oignon et 15% de la pastèque) a démontré une amélioration significative par rapport aux témoins et ce, en se basant sur plusieurs critères à savoir, la rendement, la marge de bénéfice, les dépenses de production, le poids moyen, le calibre moyen et le brix :

Pour la pomme de terre :

  • Une amélioration de 21% du rendement total
  • Amélioration de 46% de la marge de bénéfice
  • Une amélioration de 17% du poids moyen
  • Une amélioration de 22% du calibre moyen

Pour l’oignon :

  • Une amélioration de 33% du rendement total
  • Amélioration de 20% de la marge de bénéfice
  • Une amélioration de 20% du poids moyen
  • Une amélioration de 25% du calibre moyen

Pour la courgette :

  • Une amélioration de 38% du rendement total
  • Amélioration de 25% de la marge de bénéfice
  • Une amélioration 5% du poids moyen
  • Une amélioration 5% calibre moyen

Pour le melon :

  • Une amélioration de 15% du rendement total
  • Amélioration de 8% de la marge de bénéfice
  • Une amélioration de 9% du poids moyen
  • Amélioration de 12% du calibre moyen
  • Une amélioration de 20% du brix moyen

Pour la pastèque :

  • Une amélioration de 33% du rendement total
  • Amélioration de 45% de la marge de bénéfice
  • Une amélioration de 8% du poids moyen
  • Amélioration de 8% du calibre moyen
  • Une amélioration de 20% du brix moyen

Pour la tomate :

  • Amélioration de 13% de la marge de bénéfice

Pour l’abricot vert :

  • Une amélioration de 50% du rendement total
  • Amélioration de 210% de la marge de bénéfice

En général :

Pour la campagne 2018-2019

  • Une amélioration de 100% du rendement total
  • Amélioration de 14% à 210% de la marge de bénéfice
  • Une amélioration de 20 de la qualité de production

Pour la campagne 2019-2020

  • Une amélioration de plus de 40% du rendement total
  • Amélioration de 15% à 60% de la marge de bénéfice
  • Une amélioration de 25 de la qualité de production

Une vidéo des Best Of a été diffusée à la fin de l’intervention pour témoigner des efforts colossaux déployés pour réussir ce chantier.

Le digital comme levier clé pour un accompagnement agricole de proximité

Le 6éme plateau, porté sur l’importance de la vulgarisation et du transfert de technologie : le digital comme levier clé pour un accompagnement agricole de proximité, a connu la participation de trois intervenant : Mme Sarhan Fatima Zahra, direction provinciale Fekih Bensaleh, de l’Office National de Conseil Agricole (ONCA), M. Lakhdar Miloud, représentant de Medina FM et M. Boukrim Brahim, Ingénieur agronome d’AL MOUTMIR.

Mme Sarhan Fatima zahra a ainsi, assuré que le conseil agricole joue un rôle décisif dans l’amélioration du rendement et de la qualité.

Le transfert de l’information à l’agriculteur pour une agriculture durable et développée, encourageant, par conséquent, le rôle de la femme et les jeunes selon M Lakhder Miloud, Directeur Général de la radio Medina FM, est d’une grande importance aussi.

Le webinaire a été l’occasion aussi de présenter la nouvelle application mobile «@tmar » qui est mise à la disposition des agriculteurs gratuitement pour leur offrir le conseil agricole à portée de main : « Suivre ma parcelle », « Mon NPK », « Simulateur de rentabilité », « Météo », « Infos marché » et « Docteur plantes ».

Importance de l’agrégation pour le développement de la filière maraîchage

Le 7éme et dernier plateau s’est focalisé sur l’importance de l’agrégation pour le développement de la filière maraichage au niveau national. M. Said Bouloumour, gérant de la société Atlas Oignon a souligné l’importance de la création d’une agrégation pour l’optimisation des pratiques agricoles pour les cultures maraichères. En effet, le semis direct de l’oignon s’avère aussi d’une grande importance selon M. Said Bouloumour, surtout en temps de crises limitant la disponibilité de la main d’œuvre.

Pour finir, la reconnaissance des efforts des agriculteurs était capital. Une cérémonie symbolique de remise de certificats de reconnaissance et des trophées de performance pour 8 agriculteurs ayant obtenus les meilleurs rendements à travers les plateformes de démonstration des cultures maraîchères :

  • Province Chichaoua : FAHMI Abderrahim;
  • Province Chtouka Ait Baha : AZROU Mohammed;
  • Dans le Province Khémisset : Khalouki Elhaj;
  • Province El Jadida : Nabil Erritab;
  • Province Sidi slimane BamouhSoufiane : Mohammed Kerit;
  • Au niveau du Province Ouezane errrami Benaissa;
  • Province Fkih Ben Saleh Aggouram Mustapha;
  • Et le Province Meknès EL-ABDI Brahim

 

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