maladie; – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Tue, 05 May 2020 00:49:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png maladie; – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Courges et courgettes: Les maladies non-parasitaires sur fruit https://www.agrimaroc.ma/courges-courgettes-maladies/ https://www.agrimaroc.ma/courges-courgettes-maladies/#respond Wed, 25 Oct 2017 14:39:03 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=28752 Les maladies non-parasitaires des courges et courgettes sur fruit.

Il existe de nombreux virus et ravageurs qui entraînent des dégâts sur les cultures de courges et courgettes (cucurbitacées) mais parfois, les déformations, décolorations, etc, des fruits peuvent avoir une cause non-parasitaire.

Outre les maladies parasitaires causées par un virus ou un ravageur, les courges et courgettes peuvent  souffrir de maladies abiotiques. Ces dernières peuvent être engendrées par de mauvaises conditions climatiques, des problèmes biologiques de la plante, etc. Ici, nous allons discuter des maladies non-parasitaires ayant un impact sur les fruits.

Conditions climatiques et environnementales

Brûlures solaires

Brûlure due au soleil sur une courge
Brûlure due au soleil sur une courge

Les fruits aussi peuvent prendre des « coup de soleil ». Les courges et courgettes y sont particulièrement sensibles.  Composés majoritairement d’eau et d’un tissu tendre, les fruits peuvent facilement laisser apparaître des marques suite à une exposition trop intense au soleil. Cela se traduit par une déshydratation superficielle du côté où la courge/courgette est surexposée. De grandes tâches de couleur blanchâtre à brun foncé en passant par le gris (selon les espèces) apparaissent. Les brûlures solaires sont favorisées lorsque les feuilles de la plante ne sont plus assez denses pour abriter le fruit. Attention, ces lésions peuvent former une porte d’entrée pour les champignons qui provoquent ensuite le pourrissement du fruit.

Pluie forte et grêle

Impacts de la grêle sur une courgette
Impacts de la grêle sur une courgette

Les fortes pluies et la grêle peuvent endommager les cultures en plein champs de courges et courgettes. Ils déchirent les feuilles et font des petits trous sur les fruits. Les lésions peuvent se transformer en lésions nécrotiques ou en tâches liégeuses qui rendent les fruits invendables. De plus, ces aléas climatiques peuvent altérer la capacité de photosynthèse de la plante.

Stress thermique

Le stress thermique est mauvais pour la culture des cucurbitacées.  Ce facteur concerne davantage les cultures en plein champs dont les fruits peuvent présenter divers symptômes (déformation par exemple) en cas de stress thermique.

La nécrose apicale

La nécrose apicale est un désordre physiologique qui se manifeste partout dans le monde. Il s’agit de tâches noirâtres.

Au début, des tâches à l’aspect mouillé se manifestent sur l’extrémité apicale (d’où son nom)  c’est-à-dire à l’opposé du pédoncule. Petit à petit la tâche s’étend et les tissus tachés flétrissent tout en prenant une couleur brune ou noire. Le fruit lui aussi flétrit.

La nécrose apicale est provoquée par un manque de calcium qui peut être causé par un système racinaire limité ou endommagé, un stress hydrique, des excès de sels, etc.

Nécrose apicale sur une courgette
Nécrose apicale sur une courgette

Pour limiter les chances d’être touché par la nécrose apicale des courges et courgettes, voici quelques conseils :

  • Planter vos courges et courgettes sur un sol bien drainé,
  • Pailler le sol pour maintenir l’humidité,
  • Veiller à ne pas abîmer le système racinaire,
  • Maintenir un pH optimal pour faciliter l’absorption du calcium,
  • Eviter de faire de gros apports en engrais et fumiers à forte teneure en ammoniac car cela augmentera la salinité du sol,
  • Faire des apports au sol en nitrate de calcium ou foliaire avec du chlorure de calcium.

Attention, la nécrose apicale affaiblit les plantes et constitue une porte d’entrée pour d’autres maladies, notamment des champignons tels que le Botrytis ou la pourriture noire (Chancre gommeuse sur tige).

Pour plus de détail sur la nécrose apicale, rendez-vous sur la fiche technique de la nécrose apicale (cul noir) des tomates.

Coulure des fruits ou avortement

La coulure des fruits, aussi appelée « avortement » est une maladie provoquée par une mauvaise fécondation du fruit. Les fleurs des courges et courgettes ne vivent pas longtemps. Si elles ne sont pas polonisées au moment opportun alors la fécondation peut rater. Dans ce cas, les fruits issus de cette mauvaise fécondation jaunissent et se nécrosent. D’autres symptômes peuvent apparaître comme la chute des fleurs et la déformation des fruits (fruits tordus, en forme de massue ou avec du placenta apparent).

Attention, par temps humide, les fleurs se collent parfois aux fruits ce qui offre un milieu très favorable aux champignons tels que le Botrytis.

Origine

Début de coulure/avortement des courgette
Début de coulure/avortement des courgette

L’avortement peut être provoquée par deux facteurs. La première cause est l’absence ou la faible quantité de pollen qui est due à un manque de fleurs mâles. Ce facteur est surtout observé en début de floraison, période pendant laquelle le taux de fleurs mâles est particulièrement bas. La coulure des fruits peut aussi être causée par de mauvaises conditions météorologiques qui entraînent une baisse de l’activité des insectes pollinisateurs. Les temps de type hivernaux : températures faibles, humidité élevée, peu de luminosité, vent, pluie, etc, font fuir les insectes pollinisateurs. Notez également que la coulure des fruits est favorisée sur une plante surchargée en fruit et ayant un système racinaire endommagé.

Prévenir la maladie

Quelques techniques simples peuvent vous permettre d’éviter la maladie :

  • Produire sous abris permet de réduire les risques de coulure du fruit. Dans le cas d’une culture en plein champs, protéger les plantes grâce à une haie par exemple,
  • Réguler l’hygrométrie de la serre. Un taux d’humidité trop élevé réduit la capacité à germer,
  • Laisser la luminosité pénétrer dans la serre. Il ne faut pas trop « blanchir » la serre.
  • Si la pollinisation est mauvaise, il faut essayer d’assurer une croissance « pathénocarpique » (développement du fruit sans fécondation). Pour cela, il faut pulvériser une substance de croissance. Attention, les courges et courgettes obtenues sont souvent légèrement déformées et difficilement commercialisables mais il existe maintenant des variétés spéciales pour la croissance parthénocarpique,

Si des fruits sont touchés par la coulure, coupez-les ! Ces derniers présentent des conditions favorables aux champignons tels que le Botrytis qui se développe très vite une fois installé dans la culture.

Avec l’INRA
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Faire face à la psorose des agrumes (Citrus psorosis virus) https://www.agrimaroc.ma/psorose-agrumes-citrus-psorosis-virus/ https://www.agrimaroc.ma/psorose-agrumes-citrus-psorosis-virus/#respond Wed, 30 Aug 2017 12:58:03 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=26660 Tout connaître de Citrus psorosis virus ou la psorose des agrumes.

Citrus psorosis virus, communément appelé « Psorose » est une maladie virale dont on dénombre 6 formes différentes. La plus répandue est la Psorose écailleuse (Citrivir psorosis var.vulgare Faw).

Au Maroc, la forme la plus importante de Psorose est celle de type écailleuse. Elle touche principalement les orangers, les mandariniers, les clémentiniers et les pomelos, les citronniers ne sont pas touchés par cette maladie. On trouve deux formes de Psorose écailleuse : A (peu sévère) et B (sévère).

Les quatre autres formes de Psorose sont :

– La Psorose alvéolaire : Au Maroc elle affecte particulièrement et parfois gravement  les orangers Washington navel et certaines variétés de mandariniers,

– La Psorose en poches : Elle affecte peu les arbres d’agrumes au Maroc.

– La Psorose infectieuse, qui est plutôt rare au Maroc,

– La Psorose frisolée : Cette forme est également rare au Maroc.

La Psorose écailleuse est la forme qui touche le plus le patrimoine des citrus au Maroc. C’est l’une des maladies qui engendre le plus de dégâts car elle entraîne une perte importante de la récolte.

Symptômes

psorose agrume
symptômes sur l’écorce

Les symptômes apparaissent sur les arbres d’une dizaine d’année minimum. Il n’est pas possible de diagnostiquer la maladie avant les premiers symptômes.

Le signe le plus caractéristique est l’apparition d’écailles ou desquamations (chute de petits morceaux fins d’écorce, les « écailles »). Ce symptôme se manifeste sur le greffon et se répand sur les branches principales de l’arbre. Ensuite, le bois brunie : il se nécrose. On peut également observer la décoloration des feuilles niveau de la nervure. Dans certains cas, des symptômes peuvent apparaître sur les fruits : des anneaux se dessinent sur l’écorce.

Dissémination et biologie

Toutes les formes de psorose se transmettent par le biais du greffage. La dissémination via le matériel de taille n’a jamais été démontrée.

Lutte

Comme pour toutes les maladies, la lutte passe avant tout par la prévention. Ainsi, il est indispensable de veiller à se procurer des greffons sains. Il faut détruire les arbres atteints dès que leur rendement diminue (ils ne sont plus rentables de toute façon) et les remplacer par des arbres sains. Il n’existe malheureusement aucun greffon résistant à la Psorose mais les variétés Citrus Volkameriana et Citrus macrophylla y sont tolérants.

Il n’existe aucun moyen de lutte chimique pour combattre cette maladie. Toutefois, il est recommandé de soigner les plaies de la forme écailleuse, ce qui permet d’éviter le déclin rapide de l’arbre. Pour cela, il faut gratter les écailles à l’aide d’une brosse métallique tout en veillant à ne pas atteindre les cellules de l’écorce qui sont encore vivantes. Une fois cette opération terminée, appliquez un désinfectant de type solution de permanganate de sodium à l’aide d’un pinceau sur la lésion et jusqu’à 15 cm autour.

Avec l’INRA Maroc et Bactérie-Champignons
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Mildiou: L’une des maladies de la tomate les plus fréquentes https://www.agrimaroc.ma/mildiou-tomate-maladie/ https://www.agrimaroc.ma/mildiou-tomate-maladie/#respond Tue, 08 Aug 2017 16:16:19 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=26056 Le mildiou de la tomate, l’une des maladies les plus fréquentes.

Les attaques de mildiou sévissent dans le monde entier et sont très fréquentes. Cette maladie cryptogamique peut entraîner de grandes pertes si elle n’est pas contrôlée. Le mildiou, provoqué par la Phytophtora infestants, peut se propager sous forme d’épidémie fulgurante à cause de son caractère épidémiologique explosif.

L’infestation à Phytophtora infestants se fait souvent tardivement dans la saison. Elle est favorisée par un climat humide et des températures modérées. Les dégâts que peuvent provoquer le mildiou, en raison de son épidémiologie, nécessitent souvent l’utilisation d’un traitement phytosanitaire préventif.

Dissémination et biologie du mildiou

Symptôme du mildiou sur les tiges
Symptôme du mildiou sur les tiges

Phytophtora infestants se conserve dans le sol. Ses oospores (spores sexuelles) se disséminent principalement grâce au vent et à la pluie, parfois sur de grandes distances : plusieurs centaines de mètres. Le mildiou peut aussi se propager par l’intermédiaire de matériel infesté. Les semences issues de fruits malades sont à l’origine de la contamination des futures plantes.

Le mildiou se développe à des températures comprises entre 3 et 25°C mais sa sporulation est optimale entre 16 et 22°C. Le champignon se développe exclusivement à des taux d’humidité très élevés : supérieurs à 90%. Des nuits fraîches suivis de journées chaudes avec un fort taux d’humidité favorisent son extension. Au contraire, l’air sec et les températures supérieures à 30°C freinent sont développement. Il suffit de 2h de présence d’eau sur les feuilles de tomate pour déclencher l’infection.

Symptômes

Le mildiou s’attaque à toutes les parties aériennes des plants de tomate : feuilles, tiges et fruits.

Symptôme du mildiou sur les feuilles
Symptôme du mildiou sur les feuilles

Feuilles

Les premiers symptômes apparaissent sur les feuilles et folioles. Des grandes tâches, d’abord jaunâtres puis brun clair apparaissent puis se nécrosent rapidement. Le contour des tâches est souvent pâle et irrégulier. Parfois, la face inférieure des limbes présente un duvet blanc constitué de sporangiophores et sporanges. Si les conditions sont favorables, les dégâts se propagent très vite sur la plante entière qui se nécrose et se dessèche entièrement.

Tiges et fleurs

Les tiges et pétioles présentent des tâches brun foncé presque noires. Elles s’accompagnent de  lésions chancreuses ou nécroses tissulaires qui provoquent l’étranglement du plant. Des symptômes semblables peuvent être observés sur les bouquets floraux, c’est ce qui est à l’origine de la chute de nombreuses fleurs.

Fruits

Symptôme du mildiou sur les fruits
Symptôme du mildiou sur les fruits

Les symptômes surviennent souvent sur les fruits verts qui ont leur taille adulte. On observe alors des tâches marbrées brunes, très caractéristiques. Elles sont souvent bosselées et parfois huileuses. Du duvet blanc peut aussi être visible. Les fruits ne mûrissent pas sous la tâche : lors de la découpe celle-ci est très dure et la chair située en dessous est verte.
Le mildiou se complique régulièrement à cause d’infections secondaires provoquées par des micro-organismes. Cela entraîne des lésions tissulaires et diverses pourritures plus molles.

Lutte et traitement

Prévention

Comme pour toute maladie, il est préconisé de lutter à titre préventif contre le mildiou. Pour cela plusieurs actions peuvent être entreprises :

  • Organiser une rotation culturale et bien choisir les parcelles (éviter de placer les tomates à côté d’autres solanacées),
  • Utiliser des semences saines,
  • Contrôler la qualité des plants,
  • Aérer les serres pour contrôler le taux d’humidité,
  • Raisonner la fertilisation,
  • Eviter l’irrigation par aspersion ou brumisation,
  • Pailler les plants : le mildiou se conserve dans le sol, le paillage le dissuade de monter à la surface,
  • Réaliser un traitement chimique préventif le plus tôt possible. L’objectif est de protéger la plante et d’empêcher l’installation du mildiou. Attention, l’utilisation de produits chimiques doit être raisonnée et adaptée à chaque culture.

Notons également que plusieurs gènes de résistance au mildiou ont été développés. Toutefois les variétés ayant une résistance partielle ne sont pas adaptées à la culture industrielle de la tomate.

Lutte en cours de culture

Comme mentionné précédemment, le mildiou a un fort caractère épidémique. Il est donc indispensable de réagir très rapidement à l’arrivée des premiers symptômes surtout dans le cas où aucun traitement préventif n’a été appliqué. Si vous suspectez une infection, appliquez un traitement fongicide anti-mildiou. En pépinière, il faut délimiter les premiers foyers, les traiter avec une dose plus concentrée en fongicide et éradiquer les plantules infectés.

Avec l’INRA
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La maladie de la tâche chocolat de la fève au Maroc https://www.agrimaroc.ma/la-maladie-de-la-tache-chocolat-de-la-feve-au-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/la-maladie-de-la-tache-chocolat-de-la-feve-au-maroc/#respond Mon, 26 Dec 2016 16:52:38 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=19994 Les moyens de lutte contre la maladie de la tâche chocolat de la fève au Maroc.

maladie-tache-chocolat-feveLa maladie de la tâche chocolat est la plus dangereuse maladie foliaire des fèves au Maroc. Elle a une large répartition géographique. En effet, elle est présente dans toutes les régions de production de ces cultures avec une incidence qui peut atteindre les 100%.

Les dégâts de la maladie sont plus graves dans les zones irriguées ou à pluviométrie importante et le long du littoral atlantique. Lorsque les conditions climatiques sont très favorables au développement de la maladie (humidité relative supérieure à 95% et température de 20°C), les pertes en rendement peuvent dépasser les 60%.

Les deux espèces de Botrytis (Botrytis fabae et Botrytis cinerea) causent ensemble des dommages sur les fèves. Elles sont souvent associées et produisent des symptômes identiques. L’espèce B. fabae est spécifique à la fève et elle est responsable de la phase agressive de la maladie.

Les symptômes de la maladie 

Lorsque les conditions climatiques sont très favorables (HR= 95 à 100% et T= 20°C), toutes les parties aériennes de la plante sont attaquées (tiges, feuilles, gousses et fleurs). Les premiers symptômes apparaissent aux forme de tâches punctiformes de 1 à 2 mn de diamètre et de couleur chocolat, disposées sur les deux faces de la feuille. Quand les conditions climatiques persistent pendant plusieurs jours, les tâches deviennent nécrotiques (sur les feuilles, tiges, fleurs, graines et gousses) et plus larges avec des diamètres qui peuvent atteindre 10 à 15 mm (phase agressive). Ces tâches ont une couleur gris clair, bordée d’une marge rouge disposées sur les deux faces des feuilles.

Les moyens de lutte

Les méthodes culturales

  • Brûler les débris de la culture et détruire les repousses,
  • Eviter des semis très denses,
  • Eviter le retour fréquent de la fève sur la même parcelle.

La lutte chimique 

  • Des pulvérisations foliaires avec des produits tels que le Mancozèbe (Dithane M45) ou vinchlozoline (Rolinan 50 Wp) à la dose de 50g/20 litres d’eau permettent une bonne protection contre le champignon. Le traitement doit être réalisé lorsque les premiers symptômes sont visibles et lorsqu’une forte humidité relative de l’air persiste pendants plusieurs jours,
  • L’utilisation du Bénomyl est recommandée par plusieurs auteurs comme mesure prophylactique en cas d’une forte attaque.

La résistance variétale

  • Très peu de variation dans la résistance à Botrys fabae a été identifiée chez la fève,
  • Aucune résistance qui empêche la formation des lésions et la sporulation du champignon n’a été trouvée,
  • Le type de résistance qui existe (résistance partielle) peut retarder le développement d’une épidémie.

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