dessalement – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Mon, 31 Jan 2022 10:49:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png dessalement – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Chtouka : L’usine de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation est en service ! https://www.agrimaroc.ma/chtouka-usine-de-dessalement-de-eau-de-mer-pour-irrigation-est-en-service/ https://www.agrimaroc.ma/chtouka-usine-de-dessalement-de-eau-de-mer-pour-irrigation-est-en-service/#respond Mon, 31 Jan 2022 10:49:57 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=81940 Projet de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation du périmètre de Chtouka.

Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Mohammed Sadiki, a effectué le jeudi 27 janvier 2022, une visite de terrain au niveau de la province de Chtouka Ait-Baha dans la région de Souss-Massa pour visiter différents projets menés dans la région.

Au niveau de la commune territoriale de Inchaden, le Ministre s’est enquit de l’état d’avancement des travaux d’installation des réseaux d’irrigation du périmètre de Chtouka programmés dans le cadre du projet de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation du périmètre de Chtouka et l’alimentation en eau potable du Grand Agadir. Il s’est également arrêté sur l’état d’avancement de la station de dessalement du projet.

Ainsi nous avons appris de source sûre que la station de dessalement de Chtouka est entrée en service officiellement ce samedi directement après la visite effectuée jeudi par le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, et alimente désormais le Grand Agadir en eau potable.

Le projet permettra la sécurisation de l’irrigation de 15.000 ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement de l’eau de mer en substitution à l’eau souterraine et profitera à 1500 exploitations agricoles. Ces installations permettront également à terme de produire 400.000 m3/jour d’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation contribuant ainsi à la préservation de l’activité agricole dans la région, notamment les cultures à haute valeur ajoutée.

Il est à noter que le taux d’avancement du réseau d’irrigation est de 90,3%. Ce taux est de 98,5% pour les travaux au niveau de la station de dessalement.

MAPM, AgriMaroc.ma, Aujourd’huiLeMaroc
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« Efficacité hydrique et dessalement de l’eau de mer comme priorités » https://www.agrimaroc.ma/efficacite-hydrique-dessalement-eau-de-mer/ https://www.agrimaroc.ma/efficacite-hydrique-dessalement-eau-de-mer/#respond Wed, 24 Nov 2021 23:00:59 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=80474 Eau: le programme gouvernemental sera axé sur l’efficacité hydrique et le dessalement de l’eau de mer (M. Baraka).

Le programme gouvernemental dans le domaine de l’eau sera axé sur l’efficacité hydrique et le dessalement de l’eau de mer, en vue de faire face au déficit en la matière et aux futurs défis, a affirmé, mardi, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka.

Grâce à une politique hydrique proactive et de long-terme, basée sur la planification et les programmes ambitieux et adossée au cadre juridique et institutionnel approprié pour créer les conditions idoines à une gestion durable des ressources hydriques, le Maroc dispose désormais d’un nombre important d’installations et de structures hydrauliques, dont 149 grands barrages d’une retenue de plus de 19 milliards m3 et de 9 stations de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 147 millions m3 par an, outre de milliers de puits pour l’exploitation des eaux souterraines, a souligné M. Baraka qui répondait à des questions orales à la Chambre des conseillers.

En dépit des acquis réalisés, qui ont permis au Royaume d’occuper une place privilégiée à l’échelle mondiale dans le domaine de l’eau, le secteur connaît toujours certains déficits, tels que mentionnés dans le nouveau modèle de développement, a-t-il relevé, faisant savoir que le gouvernement a érigé parmi ses priorités le traitement de ces déficits.

Il a, dans ce sens, évoqué le programme national de l’eau, qui constitue une première étape dans le plan national de l’eau et dont l’exécution nécessitera une enveloppe de 115 MMDH, notant que depuis la signature de la convention-cadre pour la réalisation de ce programme, il a été procédé au lancement de la réalisation de 11 grands barrages sur les 20 programmés d’une capacité de 4,25 millions m3 par an, pour un coût de 15,5 MMDH.

Le ministre a également indiqué qu’il sera procédé à la réalisation et à l’équipement de forages pour une enveloppe de plus de 100 millions de dirhams, ainsi qu’à la mise en place du programme national des petits barrages et barrages collinaires, à travers la programmation de 120 barrages collinaires au cours des trois prochaines années dans l’ensemble des provinces du Royaume.

Il a, en outre, affirmé qu’un projet de station de dessalement sera lancé dans le Grand Casablanca, avec une capacité de production de 300 millions m3, dans le cadre d’un partenariat public-privé, ainsi que d’un projet similaire à Safi avec la poursuite du programme à l’échelle nationale, soulignant que le dessalement de l’eau est la solution pour faire face au stress hydrique.

M. Baraka a aussi évoqué le premier projet de dessalement de l’eau à Dakhla en se basant sur l’énergie éolienne, avec un coût beaucoup plus bas.

Pour ce qui est du monde rural, le ministre a indiqué que le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation a consacré un volet au renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans le monde rural et ce, en accélérant la cadence de réalisation des projets programmés par les différents intervenants, à leur tête l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), ainsi que les autres programmes, notamment le programme de réduction des disparités territoriales et sociales, outre l’adoption d’un programme complémentaire pour les régions non concernées par les projets précités.

MAP
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L’unité de dessalement d’eau de Jorf Lsfar doublera sa capacité https://www.agrimaroc.ma/dessalement-eau-jorf-lsfar/ https://www.agrimaroc.ma/dessalement-eau-jorf-lsfar/#respond Thu, 04 Apr 2019 14:30:28 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=47876 Jorf Lsfar : l’usine de dessalement d’eau de mer doublera sa capacité en 2021.

L’usine de dessalement d’eau de mer de Jorf Lsfar devra atteindre une capacité de 40 millions m3 d’ici à 2021 avec l’entrée en service de son projet d’extension, ont assuré des responsables de ce site qui abrite d’importantes activités du groupe OCP, leader mondial des phosphates.

Cette plateforme industrielle est actuellement alimentée par la plus grande station de dessalement au Maroc avec une capacité annuelle de 25 millions m3, ont expliqué les mêmes sources au cours d’une visite des médias nationaux à ce site, proche de la ville d’El Jadida.

Les besoins en eau des installations minières et industrielles vont passer de 63 millions m3 en 2010 à plus de 160 millions à terme, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’une région comme le Grand Casablanca, a-t-on encore précisé.

En lançant sa stratégie de développement minier et industriel, le Groupe OCP a mis la préservation des ressources naturelles en tête de ses priorités, a fait remarquer Ahmed Mahrou, directeur général du site Jorf Lasfar.

L’optimisation des ressources hydriques s’opère dans toutes les étapes d’exploitation des phosphates, de l’extraction à sa valorisation industrielle, puisque l’enjeu majeur est d’allier rationalisation des ressources hydriques et satisfaction des besoins en eau desdites installations, a-t-il poursuivi. Au cours de la présentation de la stratégie adoptée en vue de garantir une gestion intégrée et durable des ressources hydriques, le directeur général a indiqué que le Groupe a mis en place un « Programme Eau » qui repose sur deux leviers : optimisation de l’utilisation de l’eau sur toute la chaîne de valeur (activités minières, transport, valorisation) et mobilisation des ressources en eaux non conventionnelles (eaux usées domestiques épurées et eaux de mer dessalées).

Le Groupe OCP investit dans le dessalement d’eau de mer pour couvrir la totalité des besoins additionnels requis par son développement industriel, sans aucune demande complémentaire en eaux conventionnelles, ont souligné les responsables du groupe.

La première phase de réalisation de cette station a nécessité un investissement de 850 millions de dirhams. En termes d’embauche, 56 postes ont été créés et un total de 80 emplois directs sera atteint à terme. En phase de construction, cette première partie a mobilisé 375.000 journées de travail, dont 93% de ressources locales. Le chantier a accueilli 37 entreprises sous-traitantes, dont 30 nationales, précisent la même source.

Jorf Lasfar est considéré comme le plus grand site au monde de valorisation de phosphate et dérivés, s’étendant sur une superficie de 1800 ha et regroupant un ensemble d’activités industrielles et portuaires ainsi que des infrastructures de stockage, de conditionnement et de manutention.

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Technologies d’avenir pour la gestion des ressources hydriques https://www.agrimaroc.ma/33981-2/ https://www.agrimaroc.ma/33981-2/#respond Wed, 28 Mar 2018 13:21:02 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=33981

La télédétection spatiale et le dessalement, des technologies d’avenir pour une gestion rationnelle des ressources hydriques 

L’approvisionnement en eau douce de millions d’êtres humains étant de plus en plus difficile, compte tenu des changements climatiques, de la désertification et d’autres facteurs, le recours à des technologies innovantes comme la télédétection spatiale ou le dessalement est primordial pour une gestion rationnelle de cette ressource en ce 21ème siècle.

C’est le constat fait par M. Jauad El Kharraz, directeur de recherches au « Middle East Desalination Research Center » (MEDERC), basé à Mascate, lors d’un entretien accordé à la MAP en marge de sa participation au 8ème Forum mondial de l’eau qui s’est tenu du 19 au 23 mars dans la capitale brésilienne.

A cette occasion, l’expert international a fait un diagnostic pointilleux des défis à relever pour rester à la page des obstacles pouvant entraver l’accès à l’eau dans le monde et a présenté les nouvelles technologies qui pourraient servir beaucoup de pays, dans un contexte de changements climatiques, dont le Maroc.

« Face à un contexte de désertification et de changements climatiques, il y a un besoin urgent de rationaliser l’usage des ressources hydriques dans les secteurs gourmands comme l’agriculture et ceci est réalisable par l’utilisation des nouvelles technologies comme la télédétection spatiale », a confié ce scientifique originaire de Tétouan, qui a suivi un brillant parcours académique et professionnel en télémétrie spatiale en Espagne et en France.

De son avis, les défis actuels que connait le secteur de l’eau nécessitent de penser à un usage plus poussé de la technologie et de la recherche scientifique pour développer des politiques de l’eau « plus sereines et plus efficaces ».

Et de préciser que la télédétection spatiale, une discipline scientifique apparue il y a 30 ans, consiste à utiliser des images satellite pour compiler des données biophysiques permettant de comprendre une série de phénomènes naturels, dont la désertification et la sécheresse, en vue de prendre les dispositions nécessaires pour éviter la déperdition des ressources hydriques.

Tout en rappelant que « l’agriculture dans le monde et au Maroc consomme 80% des ressources en eau », l’expert a estimé que « la télédétection pourrait favoriser des économies de cette ressource », en soulignant, dans ce sens, que le Maroc dispose d’un Centre Royal de Télédétection Spatiale, d’universités et d’experts opérant dans le domaine.

Cette technologie, selon M. El Kharraz, est d’une grande importance étant donné que les images collectées à partir des satellites permettent de compiler des données précises sur l’évapotranspiration (le volume d’eau nécessaire pour irriguer une superficie) ou la couverture végétale, pour définir les quantités d’eau nécessaires au secteur agricole.

Outre la promotion de la télédétection spatiale, M. El Kharraz a estimé que le dessalement est un autre créneau à développer pour pérenniser les ressources en eau, en précisant, à cet effet, que le Royaume a fait de « bons choix au cours des dernières années ».

A cet effet, il a évoqué le lancement l’été dernier d’un grand projet de dessalement dans la région d’Agadir et ses environs, en relevant qu’il s’agit de « l’un des projets les plus importants au monde en matière de dessalement pour usage agricole et domestique », d’autant plus que le projet devra produire, dans sa dernière phase, plus de 400.000 m3 d’eau par jour, ce qui aura des répercussions positives sur les zones agricoles de la région.

L’expert a d’ailleurs fait remarquer que la station de dessalement d’Agadir sera alimentée par l’énergie électrique produite en grande partie par la centrale solaire Noor de Ouarzazate, en précisant que cette tendance de « combiner les énergies renouvelables avec la technologie de dessalement permet de réduire le coût et l’impact environnemental ».

D’autres projets de dessalement sont en cours de réalisation à Casablanca et à Al Hoceiema, a-t-il ajouté, en relevant que ces entreprises sont à même de répondre aux besoins de la population et des secteurs économique et industriel.

De plus, le directeur de recherche du MEDERC a indiqué qu’au cours des dernières années de plus en plus de pays se dirigent vers le dessalement qui n’est plus l’apanage des pays riches, grâce au développement technologique, à la réduction des coûts et au recours aux énergies renouvelables.

S’agissant de la politique hydrique du Maroc, M. El Kharraz a relevé que le Royaume est « un exemple dans le Monde arabe en termes de gouvernance du secteur », en saluant les choix entrepris par le Royaume dans le domaine hydrique sous l’impulsion de feu SM Hassan II dans les années 70.

L’expert international a également souligné que le 8ème Forum mondial de l’eau a été une occasion pour mettre en relief la contribution des sciences et de la technologie dans l’élaboration de nouvelles solutions à la problématique de la rareté de l’eau, dont la télédétection spatiale.

Organisée sous le thème « Partage de l’eau », cette huitième édition a été marquée par une série de débats sur les questions hydriques et les moyens de préserver cette ressource vitale pour les générations futures.

Le conclave a été sanctionné par une « Déclaration ministérielle » qui a lancé un appel urgent à une action décisive et à une plus grande coopération internationale pour réaliser l’objectif d’accès universel à l’eau et à l’assainissement de base que l’Organisation des nations unies a érigé en tant que l’un des objectifs de l’Agenda 2030 du développement durable, une initiative comprenant 17 nouveaux objectifs de développement durable (ODD).

Le Forum a été marqué par une importante participation du Maroc, tant au niveau ministériel, parlementaire que judiciaire, mais aussi au niveau des experts et de l’exposition mondiale de l’eau, où le Royaume a participé, pour la première fois, avec un pavillon dédié à l’expérience marocaine dans le domaine de l’eau et des politiques hydriques.

Ce Forum a aussi été marqué par la remise de la 6e édition du grand prix mondial Hassan II pour l’eau à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), en la personne de son secrétaire général, Angel Gurria.

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Projet de dessalement d’eau de mer à Agadir https://www.agrimaroc.ma/projet-dessalement-agadir/ https://www.agrimaroc.ma/projet-dessalement-agadir/#respond Tue, 27 Mar 2018 14:48:36 +0000 http://www.agrimaroc.ma/?p=33941

La mobilisation des ressources hydriques non conventionnelles, la voie à suivre pour le Maroc dans un contexte de changement climatique (Mme Afailal)

Fort d’une importante expérience dans le domaine de la gestion et du développement des ressources hydriques accumulée depuis l’indépendance, le Maroc est appelé à relever le défi de la mobilisation des ressources hydriques non conventionnelles comme le dessalement et la réutilisation des eaux usées, une voie à suivre pour le Royaume dans un contexte marqué par des changements climatiques de plus en plus perceptibles, a affirmé la secrétaire d’Etat chargée de l’eau, Mme Charafat Afailal.

« Le Maroc est un pays impacté par les changements climatiques et il ne peut se limiter uniquement aux précipitations. Il faut s’ouvrir sur les autres ressources qui ne sont pas affectées par ces changements comme le dessalement de l’eau de mer ou encore la réutilisation des eaux usées épurées », a-t-elle déclaré lors d’un entretien accordé à la MAP en marge de sa participation au 8ème Forum mondial de l’eau, qui s’est tenu du 19 au 23 mars dernier dans la capitale brésilienne.

Évoquant les défis d’avenir pour le Maroc en matière hydrique, Mme Afailal a relevé qu’il y a nécessité d’accélérer l’investissement dans le domaine du dessalement, d’autant plus que le Royaume dispose de 3.500 kilomètres de littoral, qui est un atout « considérable ».

Cette technique a d’ailleurs été testée dans les provinces du Sud, de par leurs caractéristiques et leur climat, a-t-elle rappelé.

« Maintenant, nous sommes tenus de généraliser cette initiative », a poursuivi la responsable marocaine, en faisant état d’un ambitieux projet de dessalement au niveau de la région d’Agadir, ainsi que d’un projet de sécurisation de l’accès à l’eau potable au niveau de Casablanca, qui devrait être mis en service en 2025, sans oublier d’autres projets dans les villes de Tanger, Nador, Safi et El Jadida

Par ailleurs, la secrétaire d’Etat chargée de l’eau a rappelé que « le Maroc a investi énormément en matière d’infrastructure d’assainissement et il convient désormais de changer l’approche de départ, qui consistait à éliminer la pollution et de rejeter l’eau épurée dans la nature, et d’exploiter pleinement le potentiel de cette ressource, dans l’agriculture et l’industrie, pour soulager la pression sur les ressources d’eau douce ».

Et d’ajouter que la réaffectation des ressources en eau s’avère nécessaire compte tenu de la baisse et des retards des précipitations, une situation qui affecte principalement les régions du centre du Maroc, lesquelles dépendent des pluies.

« S’orienter vers la mer pour sécuriser l’accès à l’eau et en faire un usage industriel et agricole via le dessalement tout en réservant les ressources d’eau douces et conventionnelles pour les régions qui n’ont pas d’autres alternatives à part les précipitations » est la voie à suivre, selon la responsable marocaine.

Revenant sur les réalisations de la politique hydrique du Royaume, Mme Afailal a relevé que « le Maroc a capitalisé une expérience très importante en matière de gestion et de développement des ressources hydriques. Il s’agit d’une politique reconnue à l’échelle mondiale grâce à laquelle le Royaume a pu surmonter des périodes de sécheresse difficiles ».

Grâce à cette politique, le Maroc a « pu généraliser l’accès à l’eau potable en milieu urbain et rural au bénéfice de la population et a pu atteindre l’objectif de 1,5 million d’hectares de superficie irriguée, bien avant l’échéance fixée à l’an 2000 », s’est-elle félicitée.

Mme Afailal n’a pas manqué de souligner que « le Maroc est un modèle non seulement à l’échelle continentale et régionale mais aussi à l’échelle mondiale », en relevant, à cet effet, que le fait de décerner le Grand prix mondial Hassan II pour l’eau lors de la cérémonie d’ouverture du Forum mondial de l’eau, en présence de chefs d’État et de gouvernement, est « une reconnaissance de cette distinction de la politique hydrique du Maroc ».

De plus, a-t-elle ajouté, le Royaume a beaucoup de choses à partager avec les pays amis principalement à l’échelle régionale et continentale, affirmant, dans ce sens, que la politique du Maroc en matière de barrages ainsi que son patrimoine de 40 ouvrages d’art séduisent les pays africains, qui sont motivés pour reproduire cette politique et augmenter le taux de mobilisation de l’eau au niveau africain.

Au delà des accords et des partenariats signés avec plusieurs pays d’Afrique, le Maroc a lancé à l’occasion de la Conférence climatique COP22, qui s’est déroulée en novembre 2016 à Marrakech, une initiative de l’eau pour l’Afrique baptisée « Water for Africa » qui ambitionne de mobiliser tous les acteurs institutionnels, financiers et politiques pour mettre en œuvre un agenda spécifique sur l’eau pour le continent.

« A travers cette initiative, nous ambitionnons de pouvoir drainer les fonds de différents horizons pour concevoir des projets qui sont bancables au niveau des pays africains et aussi engager les investissements en matière d’infrastructure », a-t-elle fait savoir, en relevant que plusieurs pays africains sont de véritables « châteaux d’eau » mais ils manquent de ressources et d’infrastructures.

« L’initiative a mûri et a atteint un niveau de maturité qui séduit d’autres partenaires notamment la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, le Stockholm International Water Institute et d’autres instances internationales », a conclu Mme Afailal.

Le Maroc était représenté au 8ème Forum mondial de l’eau par une importante délégation conduite par le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, et composée de responsables des secteurs ministériels concernés et d’experts.

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