apiculture – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Tue, 20 Jun 2023 09:08:39 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png apiculture – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Importance et conséquences de la pollinisation en agriculture https://www.agrimaroc.ma/pollinisation-agriculture/ https://www.agrimaroc.ma/pollinisation-agriculture/#respond Tue, 20 Jun 2023 08:00:49 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=91006 La pollinisation est un processus essentiel à la reproduction des plantes à fleurs. Il s’agit du transfert du pollen des organes reproducteurs mâles vers les organes reproducteurs femelles, ce qui permet la formation de graines et de fruits. Ce dossier explorera l’importance de la pollinisation et examinera les conséquences d’une mauvaise pollinisation sur la biodiversité, l’agriculture et l’environnement.

L’importance de la pollinisation :

Reproduction des plantes à fleurs : La pollinisation permet la fusion des gamètes mâles (contenus dans le pollen) avec les gamètes femelles (contenus dans le pistil) des fleurs. Cette fécondation est nécessaire pour la formation de graines, qui contiennent les embryons des futures plantes. La reproduction sexuée permet aux plantes de combiner les caractéristiques génétiques de deux parents, favorisant ainsi la diversité génétique au sein des populations végétales.

Fruits et graines : La pollinisation est également responsable de la formation des fruits. Après la fécondation, les ovaires des fleurs se développent en fruits, qui abritent les graines. Les fruits sont des structures essentielles pour la dissémination des graines, car ils peuvent être dispersés par le vent, les animaux ou l’eau. Les graines contenues dans les fruits sont le moyen par lequel les plantes se reproduisent et se propagent, assurant ainsi leur survie et la continuité de leur espèce.

Biodiversité : La pollinisation joue un rôle majeur dans le maintien de la biodiversité. En favorisant la survie et la reproduction de nombreuses espèces végétales, elle contribue à la formation d’écosystèmes équilibrés. Les pollinisateurs, tels que les insectes, les oiseaux et les chauves-souris, interagissent avec différentes espèces de plantes, assurant ainsi la pollinisation croisée et la diversité génétique au sein des populations végétales. Cette diversité est essentielle pour la stabilité des écosystèmes, la résilience des plantes face aux maladies et aux changements environnementaux, ainsi que pour la disponibilité des ressources alimentaires pour de nombreuses autres espèces.

Les agents de pollinisation :

Insectes : Les insectes, en particulier les abeilles, les papillons, les bourdons et les coléoptères, sont les principaux agents de pollinisation. Ils visitent les fleurs à la recherche de nourriture, et lors de ces visites, le pollen se colle à leur corps et est transporté d’une fleur à l’autre. Les abeilles sont particulièrement importantes car elles sont très efficaces dans la collecte et le transfert du pollen en raison de leurs adaptations morphologiques spécifiques.

Oiseaux et chauves-souris : Bien que les insectes soient les pollinisateurs les plus courants, certains oiseaux et chauves-souris jouent également un rôle significatif dans la pollinisation, en particulier dans les régions tropicales et subtropicales. Les oiseaux tels que les colibris sont attirés par les fleurs colorées et riches en nectar, tandis que les chauves-souris se nourrissent du nectar des fleurs nocturnes.

Le vent : Dans certaines plantes, la pollinisation est effectuée par le vent. Ces plantes produisent de grandes quantités de pollen léger et sec, qui est dispersé par les courants d’air. Les fleurs de ces plantes sont souvent moins voyantes et n’ont pas besoin d’attirer activement les pollinisateurs.

Conséquences d’une mauvaise pollinisation :

Rendements agricoles réduits : Une mauvaise pollinisation des cultures peut entraîner une baisse des rendements agricoles. Si les fleurs ne sont pas correctement fécondées, moins de fruits et de graines se développent, ce qui limite la production alimentaire. Les cultures dépendantes de la pollinisation, comme les fruits, les légumes et les noix, sont particulièrement vulnérables à une mauvaise pollinisation.

Diminution de la diversité génétique : Une mauvaise pollinisation peut entraîner une réduction de la diversité génétique des plantes. Lorsque le pollen d’une seule plante est utilisé pour la fécondation, les générations futures hériteront principalement des mêmes caractéristiques génétiques, ce qui rend les populations végétales moins résistantes aux maladies, aux parasites et aux changements environnementaux.

Perte de biodiversité : Une pollinisation inefficace ou insuffisante peut compromettre la capacité des plantes à se reproduire, ce qui peut entraîner un déclin de la diversité des espèces végétales. Les plantes qui ne sont pas correctement pollinisées peuvent être moins compétitives et avoir du mal à se reproduire, ce qui peut avoir des répercussions sur l’ensemble de l’écosystème en perturbant les interactions écologiques.

Impact sur la chaîne alimentaire : La pollinisation est essentielle pour la production d’aliments. Les fruits, les légumes et les noix sont largement dépendants de la pollinisation pour leur production. Une mauvaise pollinisation peut entraîner une diminution de la disponibilité et de la diversité des aliments, affectant ainsi la chaîne alimentaire, y compris les animaux qui dépendent directement ou indirectement de ces ressources.

La pollinisation, une priorité

La pollinisation joue un rôle vital dans la reproduction des plantes à fleurs, la préservation de la biodiversité et la production alimentaire. Une mauvaise pollinisation peut avoir des conséquences néfastes sur l’agriculture, l’environnement et la chaîne alimentaire. Il est donc essentiel de prendre des mesures pour protéger les agents de pollinisation et promouvoir des pratiques agricoles durables qui favorisent une pollinisation efficace.

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Comment protéger les abeilles ? https://www.agrimaroc.ma/comment-proteger-abeilles/ https://www.agrimaroc.ma/comment-proteger-abeilles/#respond Tue, 24 May 2022 12:23:34 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=84902

Les gouvernements, les agriculteurs, les consommateurs et les start-ups agtech ont tous un rôle à jouer pour inverser la perte des colonies d’abeilles

Le vendredi 20 mai est la Journée mondiale des abeilles, une initiative des Nations Unies visant à sensibiliser les populations, les gouvernements et les agriculteurs à l’importance de ces insectes pour l’humanité et l’approvisionnement alimentaire.

Selon l’ONU, près de 90 % des plantes à fleurs dans le monde, 75 % des cultures vivrières et 35 % des terres agricoles mondiales dépendent, dans une certaine mesure, de la pollinisation.

Mais les colonies d’abeilles mellifères disparaissent à un rythme sans précédent dans le monde, mettant en péril l’avenir de l’approvisionnement alimentaire mondial.

Heureusement, tout le monde peut jouer un rôle dans la protection de ces pollinisateurs. L’ONU a formulé une série de recommandations à l’intention des gouvernements, des agriculteurs et des consommateurs pour protéger ces pollinisateurs.

Pour les gouvernements et les responsables de l’élaboration des politiques, il recommande de promouvoir la participation, l’échange de connaissances et l’autonomisation des populations rurales et autochtones, ainsi que l’introduction d’incitations économiques pour promouvoir un changement positif.

Les agriculteurs sont invités à réserver des zones comme habitat naturel, à créer des barrières végétales, à réduire ou à modifier l’utilisation de pesticides, à respecter les sites de nidification et à planter des cultures attrayantes autour du champ.

Les consommateurs peuvent jouer leur rôle en achetant du miel non raffiné et d’autres produits agricoles issus de sources durables.

La menace qui pèse sur les abeilles a également déclenché une vague d’innovation de la part des start-ups agtech, qui ont développé une gamme de solutions de haute technologie pour stimuler la diminution de la population d’abeilles.

Créer des maisons high-tech pour les abeilles

Il y a à peine 40 ans, le taux annuel de perte de colonies n’était que de 3 %. Aujourd’hui, c’est plus de 35 %

Une startup israélienne a développé une ruche nouvellement conçue qui comprend la robotique de précision, la vision par ordinateur et l’IA pour permettre une surveillance constante des abeilles.

Les maisons de haute technologie augmentent considérablement la capacité de pollinisation et la production de miel en détectant les menaces pour une colonie d’abeilles telles que les pesticides et la présence de parasites et en se défendant immédiatement contre eux.

« Nous perdons des colonies d’abeilles à un rythme sans précédent dans le monde. Il y a à peine 40 ans, le taux annuel de perte de colonies n’était que de 3 %. Aujourd’hui, c’est plus de 35 % », déclare le dirigeant à Forbes.

« Lorsque ce taux dépassera 50%, le monde ne pourra plus maintenir la population d’abeilles. »

Une nouvelle technologie de livraison d’abeilles aide les fraises à lutter contre le botrytis.

Une société canadienne a mis au point un système de livraison d’abeilles innovant qui renforce l’immunité naturelle des plantes contre diverses maladies fongiques, dont le Botrytis.

Il utilise des bourdons élevés commercialement pour fournir un champignon bénéfique qui renforce le système immunitaire des plantes, augmentant ainsi sa résistance au botrytis.

Une infime quantité d’ingrédient actif est délivrée directement aux fleurs de fraises pendant qu’elles sont pollinisées par les bourdons, ce qui les protège de l’infection.

Le PDG de cette entreprise déclare  «C’est un système innovant entièrement naturel qui aide à produire une meilleure récolte de baies – y compris des rendements plus élevés et une meilleure durée de conservation – le tout sans l’utilisation de produits chimiques.

« L’application du produit phytosanitaire à l’aide des abeilles n’utilise pas d’eau et ne nécessite pas de machinerie lourde, donc aucun combustible fossile n’est utilisé non plus. C’est un système environnemental révolutionnaire qui donne d’excellents résultats.

L’industrie mexicaine de l’avocat passe à la vitesse supérieure

Dans le cadre de son engagement envers les objectifs de développement durable de l’ONU, l’Association des producteurs et emballeurs d’avocats du Mexique (APEAM) a déclaré qu’elle menait une série d’actions pour protéger les abeilles.

L’association, qui représente plus de 30 000 producteurs d’avocats et 37 exportateurs, a déclaré que des études montrent que les abeilles fonctionnent mieux lorsqu’un équilibre entre les plantes, les mauvaises herbes et la culture est maintenu – lorsque les plants d’avocat verdissent et fleurissent, les abeilles migrent vers eux et pollinisent.

A ce titre, l’APEAM participe au programme Limites Maximales de Résidus de Pesticides (LMR) par lequel elle a établi une liste de pesticides autorisés moins nocifs pour l’environnement et sans effet nocif pour les consommateurs.

De même, dans les vergers de ses membres, les bonnes pratiques agricoles sont de plus en plus mises en œuvre, ce qui augmente la conservation et la multiplication des plantes adventices et, par conséquent, l’augmentation des pollinisateurs.

Carrefour investit dans de nouveaux habitats apicoles

En Italie, Carrefour Italia s’est associé à la startup agritech 3Bee pour planter trois zones boisées productrices de nectar dans le Piémont, l’Émilie-Romagne et le Latium.

Les zones fourniront un habitat naturel pour les abeilles et autres pollinisateurs végétaux, tout en améliorant la biodiversité globale des régions, a déclaré le détaillant.

EuroFruit
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Inzerki : Inquiétude autour du plus ancien rucher marocain et mondial https://www.agrimaroc.ma/inzerki-inquietude-plus-ancien-rucher-marocain-mondial/ https://www.agrimaroc.ma/inzerki-inquietude-plus-ancien-rucher-marocain-mondial/#respond Mon, 04 Apr 2022 10:42:44 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=83569

Au pied du rucher d’Inzerki, le bourdonnement des abeilles se fait de plus en plus rare.

Selon les experts, le rucher d’Inzerki est considéré comme le plus ancien et le plus grand rucher collectif traditionnel au monde. Datant de 1850, ce site est la référence mondiale pour le monde apicole.

Cette année l’apiculture marocaine a terriblement souffert d’une crise sans précédent, la disparation des abeilles.

Un phénomène tellement lourds d’importance, que le gouvernement a débloqué une aide spéciale aux apiculteurs de 130 millions de dirhams pour lutter contre ce phénomène inquiétant.

Souvent associée à un désastre écologique, étant donné l’importance des abeilles dans la polonisation des plantes, la disparition des abeilles inquiète à l’échelle nationale les différents experts et apiculteurs. Mais l’inquiétude est belle et bien mondiale.

« A cette période de l’année, l’espace est censé être empli du bourdonnement des abeilles. Aujourd’hui, elles meurent à un rythme vertigineux » indique l’apiculteur, Brahim Chatoui à l’AFP. Ce dernier , qui disposait de 90 ruches en a perdu 40 en moins de deux mois et s’inquiète de voir des familles voisines abandonner l’apiculture faute de moyens.

100 000 ruches perdues depuis le mois d’août

Mais l’inquiétude n’est pas localisée à Inzerki puisque tout le Maroc est confronté à ce fléau : « Les pertes sont considérables rien que dans la région de Béni Mellal-Khénifra, elles sont estimées à 100 000 ruches depuis le mois d’août » indique Mohamed Choudani, de l’Union des apiculteurs du Maroc (UAM).

Aujourd’hui, la raison principale identifiée pour expliquer cette disparition des abeilles c’est le changement climatique. En effet pour l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), ce sont les changements climatiques qui expliquent l’effondrement des colonies d’abeilles, excluant l’hypothèse de maladies destructrices.

Une tendance que partage le chercheur en science apicole, Antonim Adam, qui connait bien le Maroc pour y avoir étudié, et qui soutient comme l’ONSSA que la sécheresse qui a frappé le Maroc peut être une explication crédible. Cette dernière qui est l’une des pires depuis 40 ans peut rendre vulnérables les abeilles aux maladies ou à la transhumance.

Rappelons que de nombreux efforts ont été réalisés par le gouvernement ces dernières années pour soutenir le monde apicole et pour permettre à la production de passer de 4,7 tonnes en 2009 à 8 tonnes en 2019.

 

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Opération d’identification des ruches d’Abeilles https://www.agrimaroc.ma/operation-identification-des-ruches-abeilles/ https://www.agrimaroc.ma/operation-identification-des-ruches-abeilles/#respond Wed, 09 Mar 2022 17:50:16 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82852 Mustapha Baitas annonce le lancement à venir d’une opération d’identification des ruches d’abeilles.

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, à annoncé le jeudi 3 mars 2022, le prochain lancement d’une opération de d’identification des ruches d’abeilles.

En effet, le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, en coordination avec l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), a entrepris un ensemble d’études pour tenter de comprendre la raison de la disparition des colonies d’abeilles nous indique un communiqué de la MAP. Leur objectif est de parvenir à identifier les facteurs responsables de cette situation.

Au cours de ce point de presse qui s’est tenu à la suite du Conseil de gouvernement, sous la présidence du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le ministre délégué a expliqué que cette disparition des abeilles s’est également produite dans d’autres pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

“Une enveloppe financière de 130 MDH pour traiter les principales maladies contre les ruches, indemniser les apiculteurs, former à l’élevage apicole et encourager la recherche dans le domaine. »

C’est ce qui explique que 20 000 ruches en tout ont été examinées afin de déterminer les raisons justifiant ce nouveau phénomène. Selon M. Baitas, les changements climatiques, le déficit pluviométrique ou encore les nouvelles pratiques en matière d’apiculture, sont autant de facteurs potentiels pouvant entraîner cette disparition. Des échantillons ont d’ailleurs été expédiés vers des laboratoires nationaux et internationaux dans une tentative de compréhension.

A cet effet, une enveloppe financière de 130 millions de dirhams (MDH) a été mise en place pour permettre un traitement contre les principales maladies favorisant l’effondrement des colonies d’abeilles, notamment la varroase. Le ministre explique que cette enveloppe prendra également en charge l’indemnisation des apiculteurs atteints en leur permettant d’acheter de nouvelles ruches, l’accompagnement des élevages apicoles pour l’acquisition de nouvelles compétences et la promotion de la recherche scientifique dans ce domaine.

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Abeilles : Un Colloque scientifique pour comprendre la disparition des abeilles https://www.agrimaroc.ma/abeilles-un-colloque-scientifique-pour-comprendre-la-disparition-des-abeilles/ https://www.agrimaroc.ma/abeilles-un-colloque-scientifique-pour-comprendre-la-disparition-des-abeilles/#comments Fri, 25 Feb 2022 14:26:00 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=82535 Un colloque scientifique sur le phénomène de disparition des abeilles présidé par Monsieur Mohammed Sadiki.
  • Echange des expériences internationales concernant le phénomène de disparition des abeilles
  • Des recommandations opérationnelles pour le développement du secteur apicole

Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Mohammed Sadiki, a présidé le vendredi 25 février 2022 à Rabat, l’ouverture officielle d’un colloque scientifique sur « le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ».

Organisé par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) sous l’égide du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, le colloque s’inscrit dans le cadre des actions menées par le Ministère pour élucider les causes du phénomène et élaborer les bases d’intervention pour son contrôle et limiter l’impact sur le secteur apicole national.

Cet évènement a pour objectifs d’échanger les connaissances et les expériences internationales concernant le phénomène de disparition des abeilles apparu récemment au Maroc et signalé depuis plusieurs années dans plusieurs pays et de sortir avec des recommandations opérationnelles pour contribuer au développement du secteur apicole.

Le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles, appelé également « phénomène de disparition des abeilles » est un phénomène nouveau, apparu récemment chez certains apiculteurs au niveau national. Ce phénomène a déjà été décrit auparavant et depuis plusieurs années dans d’autres pays à travers le monde, notamment en Europe, en Amérique et en Afrique. Ses causes multiples sont attribuées à l’existence de plusieurs facteurs, notamment d’ordre climatique, environnemental, sanitaire ainsi que ceux liés aux pratiques apicoles.

Le colloque a connu la participation par visio-conférence d’experts internationaux d’Australie, Belgique, USA, France, Belgique et Royaume Uni.  Au programme, des ateliers thématiques dont l’objectif est de sortir avec des recommandations opérationnelles qui vont contribuer au développement du secteur apicole.

Ont pris part à ce colloque scientifique plusieurs chercheurs et experts, des organisations internationales, des opérateurs et professionnels du secteur, les représentants des associations de consommateurs ainsi que des responsables centraux et régionaux du ministère.

MAPM
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Urgent : Un programme spécial pour soutenir les apiculteurs https://www.agrimaroc.ma/un-programme-special-pour-soutenir-les-apiculteurs/ https://www.agrimaroc.ma/un-programme-special-pour-soutenir-les-apiculteurs/#respond Tue, 01 Feb 2022 23:00:29 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=81931 Disparition des colonies d’abeilles: un programme spécial pour soutenir les apiculteurs touchés.

Un programme spécial a été élaboré en vue de soutenir les apiculteurs touchés par le phénomène de disparition des colonies d’abeilles, constaté récemment dans certaines régions, a annoncé dimanche le ministère de l’Agriculture, de la pêche, du développement rural et des eaux et forêts.

Ainsi, le gouvernement alloue un montant de 130 millions de dirhams (MDH) pour prendre des mesures immédiates à travers notamment l’accompagnement des apiculteurs pour la reconstruction des ruches infectées par la distribution de nouvelles colonies d’abeilles et la mise en place d’une campagne nationale de traitement des ruches contre la maladie de varroase ainsi que des campagnes de sensibilisation au profit des apiculteurs, notamment en ce qui concerne les bonnes pratiques en matière d’apiculture, indique le ministère dans un communiqué.

En effet, une séance de travail a été tenue, samedi en mode visioconférence, par le chef du gouvernement et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement Rural et des eaux et forêts, accompagné du directeur général de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) et du directeur central des filières de production en vue d’examiner les causes de ce phénomène et les moyens à même d’atténuer ses effets sur le secteur apicole.

Au cours de cette réunion, le directeur général de l’ONSSA a fait un exposé sur les mesures urgentes prises ainsi que les résultats préliminaires des recherches et analyses effectuées par ses services vétérinaires régionaux, en collaboration avec les représentants de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de l’Apiculture, et qui ont démontré que ce phénomène est nouveau et concerne certains apiculteurs à des degrés divers dans certaines régions du Maroc.

Aussi, les investigations de laboratoires excluent l’hypothèse qu’une maladie des abeilles soit à l’origine de ce phénomène, relève le communiqué.

L’ONSSA a constitué un comité d’experts multidisciplinaire pour poursuivre les recherches et les études sur ce phénomène, fait savoir le communiqué, notant que l’Office approfondit également les enquêtes de terrain en collaboration avec les professionnels du secteur afin d’identifier les facteurs contribuant au développement de ce phénomène.

Le phénomène connu sous l’appellation “Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles” a été constaté également dans des pays en Europe, en Amérique et en Afrique.

Les recherches attribuent cela à plusieurs facteurs, entre autres, la faiblesse des précipitations, la diminution de la quantité et de la qualité de l’alimentation disponible pour les abeilles ou encore l’état de santé des ruchers et les méthodes de prévention suivies, conclut le communiqué.

MAP
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L’apiculture, un créneau pour l’amélioration du revenu agricole https://www.agrimaroc.ma/apiculture-revenu-agricole/ https://www.agrimaroc.ma/apiculture-revenu-agricole/#respond Wed, 20 Oct 2021 12:43:38 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=74286 Comment l’apiculture s’impose comme un créneau pour l’amélioration du revenu agricole.

La filière apicole au Maroc, qui tire parti de l’espace sylvicole étendu et de la diversité des plantes naturelles, présente des potentialités de développement amplement importantes. Elle constitue un créneau majeur pour l’amélioration et la diversification des revenus des agriculteurs.

Mohamed, un jeune apiculteur de Benslimane, a confié que l’apiculture et la transformation des produits de la ruche demeurent des activités rentables et porteuses de revenus de façon durable.

Dans une déclaration à la MAP, Mohamed a souligné qu’en dépit du climat sec dans certaines régions, l’apiculteur peut préserver sa production et ainsi son rendement.

Encourageant les agriculteurs et les éleveurs de sa région à se lancer dans le secteur, Mohamed a relevé que la province de Benslimane, plateforme fertile au développement de la filière, regorge d’opportunités agricoles importantes, notamment la pluviométrie importante et la position géographique (proximité des grandes agglomérations pour le développement et la commercialisation des productions).

Mohamed a de même souligné l’importance de la pollinisation, qui garantit des rendements optimaux aux agriculteurs. “Les pollinisateurs assurent l’amélioration des rendements de nombreuses espèces végétales”, a-t-il dit, notant que, les espèces cultivées deviennent, en contrepartie, des sources de nectar et de pollen nécessaires à la production du miel.

Les pollinisateurs contribuent également à la préservation de la productivité et la biodiversité des cultures, a-t-il poursuivi.

Casablanca-Settat, une région à fort potentiel apicole

“Au niveau de la région, on compte plus de 27.000 ruches modernes”, a souligné, Abderrahman Naili, directeur régional de l’agriculture de Casablanca-Settat (DRA-CS), faisant observer une amélioration importante au niveau de la production du miel.

“L’augmentation de la production du miel au fil des années s’explique par l’augmentation du nombre de ruche qui a passé de 12.080 en 2011 à 27.000 en 2019, l’amélioration du savoir-faire des apiculteurs et l’amélioration de la productivité par ruche passée de 7,5 Kg/ruche à 11 Kg/ruche”, a-t-il expliqué.

Actuellement la production du miel au niveau de la région est de 310 tonnes, a relevé M. Naili, faisant état d’une augmentation de 182% depuis le démarrage du Plan Maroc Vert.

Parmi les atouts dont dispose la région, le directeur régional a cité les conditions climatiques favorables pour le développement d’une végétation offrant des flores mellifères importantes, diverses et riches, l’existence d’une forêt importante au niveau de Benslimane, l’existence d’un savoir-faire important et l’encadrement technique et sanitaire.

Pour ce qui est de l’organisation professionnelle agricole autour de la filière apicole, M. Naili a soulevé l’existence, en 2008, de seulement 9 coopératives répertoriées pour la filière apicole de terroir.

Et de poursuivre : “Suite aux actions de sensibilisation et l’accompagnement de l’organisation agricole autour de cette filière, on compte en 2020, 108 coopératives de production de miel et des produits de la ruche au niveau de toutes les provinces de la région”.

Le directeur a, en outre, noté que les abeilles sont essentielles pour un équilibre environnemental puisqu’en se nourrissant de fleurs, elles favorisent la capacité des plantes à se fertiliser.

Abeilles et pesticides, quel danger?

Sur le plan écologique, ces petits insectes pollinisateurs indispensables à l’équilibre de la nature, sont aujourd’hui menacés à cause notamment des pesticides.

“Les pesticides d’une façon générale, et ceux à base de néonicotinoïdes en particulier, sont nuisibles aux abeilles et autres insectes pollinisateurs”, a relevé, pour sa part, Moha Haddouch, expert en développement durable et coordonnateur national du projet “une Approche d’Économie Circulaire pour la Conservation de l’Agrobiodiversité dans la région du Souss-Massa au Maroc”.

Les abeilles et autres insectes contribuent de près de 10% à la valeur des produits agricoles, et environ le tiers de notre alimentation quotidienne provient d’une façon directe ou indirecte de ces insectes, a-t-il fait remarquer.

L’expert justifie ce constat par le rôle que jouent les abeilles et autres insectes dans la pollinisation d’environ 75% des espèces cultivées et ce à des degrés différents, mais cette pollinisation est indispensable pour les rosacées, les cucurbitacées, les mûres rouges et bleues et les oignons. De plus, les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont importants pour la conservation de la biodiversité du fait qu’ils pollinisent près de 87% des espèces en milieu naturel, a-t-il ajouté.

“La conservation de l’abeille doit être faite en fonction de la valeur économique totale qui prend compte des valeurs d’usage directs (comme le miel et autres produits de la ruche), des valeurs d’usage indirect tels que les services de pollinisation, des valeurs de non usage qui peuvent avoir un caractère optionnel par leur utilité spécifique (d’utilisation dans la recherche par exemple), des valeurs pour les générations futures et autres communautés ou encore des valeurs d’existence établies moyennant la perception humaine”, a-t-il insisté.

Et c’est par l’intégration de l’ensemble de ces valeurs, y compris celles immatérielles et dont on manque de visibilité actuellement, que nous pouvons assurer la durabilité des services de l’abeille, a conclu l’expert.

MAP
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Azilal : la production de miel augmente de manière considérable https://www.agrimaroc.ma/azilal-production-miel-augmente/ https://www.agrimaroc.ma/azilal-production-miel-augmente/#respond Wed, 21 Apr 2021 10:00:47 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=77121 La production de miel augmente de manière considérable à Azilal.

L’apiculture a connu une avancée remarquable dans la province d’Azilal, comme en atteste la hausse du nombre de ruches et la production de miel, au cours de ces cinq dernières années.

En effet, « le nombre de ruches est passé de 25.000 en 2015 à 42.000 en 2020 au moment où la productivité a grimpé à 8 kg de miel par ruche contre 5 kg il y a cinq ans », rapporte la MAP.

Lire aussi : L’apiculture, un créneau pour l’amélioration du revenu agricole

Par ailleurs, compte tenu de ces données, la production avoisinerait actuellement les 336 tonnes alors qu’elle était de 125 tonnes en 2015. Ce qui constitue une aubaine, surtout sachant que l’apiculture fait partie des principales activités génératrices de revenu en milieu rural dans la province d’Azilal.

Parallèlement, le nombre d’organisations professionnelles dédiées à l’apiculture a été multiplié par trois entre 2015 et 2020. Le nombre des organisations professionnelles de second degré s’élève à huit en 2020 au lieu d’une seule organisation en 2015.

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Apiculture : Plus de 310 tonnes de miel produites dans la région de Casablanca-Settat https://www.agrimaroc.ma/apiculture-casablanca-settat-miel/ https://www.agrimaroc.ma/apiculture-casablanca-settat-miel/#respond Mon, 01 Feb 2021 16:22:53 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=73988 La région de Casablanca-Settat produit, annuellement, plus de 310 tonnes de miel.

L’apiculture constitue l’un des secteurs à fort potentiel agricole dans la région de Casablanca-Settat. En effet, à ce jour, la région compte plus de 27.000 ruches modernes, ce qui est une amélioration importante au niveau de la production du miel.

Selon Abderrahman Naili, directeur régional de l’agriculture de Casablanca-Settat, «l’augmentation de la production du miel au fil des années s’explique par l’augmentation du nombre de ruche qui a passé de 12.080 en 2011 à 27.000 en 2019, l’amélioration du savoir-faire des apiculteurs et l’amélioration de la productivité par ruche passée de 7,5 Kg/ruche à 11 Kg/ruche ».

Lire aussi : Apiculture/Al Haouz : Vers une unité de valorisation du miel

Par ailleurs, la production du miel au niveau de la région est de 310 tonnes, ce qui, comme le rapporte la MAP, constitue une augmentation de 182% depuis le démarrage de la stratégie Plan Maroc Vert.

Parmi les atouts dont dispose la région, le directeur régional de l’Agriculture a cité les conditions climatiques favorables pour le développement d’une végétation offrant des flores mellifères importantes, diverses et riches, l’existence d’une forêt importante au niveau de Benslimane, l’existence d’un savoir-faire important et l’encadrement technique et sanitaire.

Pour ce qui est de l’organisation professionnelle agricole autour de la filière apicole, M. Naili a soulevé l’existence, en 2008, de seulement 9 coopératives répertoriées pour la filière apicole de terroir.

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Maroc : l’apiculture en manque de médicaments contre la varroase https://www.agrimaroc.ma/maroc-apiculture-varroase/ https://www.agrimaroc.ma/maroc-apiculture-varroase/#respond Wed, 30 Sep 2020 12:39:14 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=71018 Les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme quant au manque de médicaments contre la varroase.

Les apiculteurs font face à la maladie de la varroase, qui à travers, l’acarien Varroa jacobsoni, attaque l’abeille mellifère adulte et son couvain, et se propage notamment par contact direct entre abeilles. Largement répandue dans le monde, la varroase existe depuis plusieurs années au Maroc. Il s’agit d’une maladie parasitaire affectant les abeilles mellifères.

Les abeilles étant génératrices de produits de consommation humaine, l’usage de traitements des ruches contre la varroase s’avère délicat. L’apiculteur se doit, donc, d’utiliser les bons produits et de respecter les doses, les modes d’application et toutes les indications du médicament utilisé, explique à Medias24, Said Belhaj, apiculteur dans la région d’Al Haouz et membre de l’Union nationale des apiculteurs.

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Se plaignant d’un manque de médicaments dédiés, d’accompagnement, de formation et de contrôle, les apiculteurs recourent aux différents produits dont regorge le marché national, notamment ceux issus de la contrebande.

A cet effet, les professionnels de la filière apicole alertent sur l’utilisation de traitements non homologués ou non certifiés par l’ONSSA et représentant un réel danger pour la santé du consommateur.

« Beaucoup d’apiculteurs restent perdus quant aux méthodes d’utilisation des différents produits sur le marché. Certains pesticides utilisés, par exemple, par les apiculteurs sont autorisés pour une utilisation contre des insectes nuisibles aux arbres et non pour ceux qui infectent les ruchers », avertit la même source.

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