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Polisario: La première audience de la « guerre de la tomate »

Retour sur la première audience de la « guerre de la tomate » Maroc vs. Polisario.

Le 6 septembre, à la Cour de Justice de l’UE, s’est tenue la première audience de la guerre de la tomate qui oppose le Maroc, le Polisario et la Grande Bretagne. Retour sur cette affaire qui dure depuis 2015.

En 2015, la Grande-Bretagne avait importé des fruits et légumes, principalement des tomates, du Sahara marocain. L’association anglaise pro-Polisario Western Sahara Campaign (WSCUK) avait alors amené l’affaire en justice, accusant le ministère britannique de l’Agriculture et de l’Alimentation et le HMRC (service britannique responsable de la collecte des taxes et des impôts) d’« importations illégales ». La Haute Cour de justice anglaise avait alors confié l’affaire à la Cour de Justice l’Union Européenne (CJUE).

L’audience du 6 septembre

C’est donc jeudi 6 septembre que s’est tenue la première audience confrontant le Polisario et le Maroc au sujet du Sahara marocain. Les avocats de l’association WSCUK, ceux des gouvernements français et espagnol, ceux de la confédération COMADER (qui représente les intérêts des agriculteurs marocains), les juristes de l’UE et le représentant du front Polisario, Mohamed Khaddad étaient présents.

Les représentants du Polisario ont plaidé « l’impossibilité d’inclure les « territoires sahraouis » occupés dans les accords signés entre l’UE et le Maroc, le Sahara Occidental étant une partie tierce » d’après eux. Par conséquent « les produits du Sahara occidental ne doivent pas être considérés comme originaires du Maroc aux fins de tarifs préférentiels ou de tout autre avantage conféré aux produits marocains par l’Union européenne ». Une aberration qui va dans le sens des premières demandes du Polisario au sujet du Sahara marocain.

Le verdict

Le 15 décembre une seconde audience aura lieu, au cours de laquelle le procureur général prononcera son réquisitoire, explique LeDesk.ma. Le décision de la CJUE sera ensuite dévoilée avant la fin du premier trimestre 2018. Une guerre des nerfs s’annonce.

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