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APEFEL: les producteurs de tomate crient leur ras-le-bol

Au Maroc la canicule impacte la volaille et les agrumes

La récolte des agrumes sera impactée en premier. Mais selon l’Assocation Marocaine des Producteurs et Exportateurs de Fruits et Légumes (APEFEL), «les effets ne paraîtront pas dans l’immédiat. Ce qui est constaté, c’est le blocage de la croissance des cultures fruitières, ce qui va nous donner une production avec un petit calibre», a déclaré Lahoucine Adardour, Président de l’APEFEL. Cependant, aucune mesure n’a été prise afin de protéger les cultures face à cette canicule.

En revanche, contrairement aux agrumes, le secteur de la volaille risque de souffrir nettement plus de cette vague de chaleur. Notamment en termes de productivité. Néanmoins, les expériences des années passées ont permis aux exploitants d’anticiper cette vague de chaleur.  Les agriculteurs n’ont pas attendu la canicule pour se préparer. «Si elle était survenue dans les années 90, la situation climatique actuelle aurait pu donner lieu à des catastrophes et des pertes de 40% de la production nationale», a déclaré Abderrahman Riyadi, Secrétaire Général de l’Association Nationale des Producteurs de Viandes de Volailles (APV).

En effet, depuis les années 90, le niveau de technicité des producteurs s’est nettement amélioré. Ces avancées permettent d’anticiper les hausses de température. Il est difficile d’évaluer l’impact de cette vague de chaleur. Néanmoins, «la chaleur empêche la volaille de consommer des aliments à son niveau habituel, ce qui se ressent sur le niveau de productivité et la croissance des espèces». L’APV prévoit donc une baisse de la productivité d’environs 20%. De plus, pour éviter des pertes de volaille, pendant cette vague de sécheresse, certains producteurs ont réduit la densité de leur élevage. Cette anticipation a permis de ne pas faire face à une augmentation des prix de la volaille. «Le prix à la ferme est actuellement entre 13,50 et 14,50 DH. Si les dégâts avaient été catastrophiques, nous aurions pu craindre une hausse de deux à trois dirhams ».

Cependant, les conséquences de la grippe aviaire continuent à se ressentir sur les prix. En partie à cause des charges de la campagne de vaccination estimées par les producteurs à 60 centimes par espèce et la hausse des prix des aliments.

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