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La culture du riz dans la région du Gharb

Bilan sur la culture du riz dans la région du Gharb.

Le potentiel du secteur est évalué à 25.000 hectares, dont 13.000 hectares qui sont équipés et opérationnels. Focus sur une culture qui à le vent en poupe. 

En 2004, le potentiel du secteur s’évaluait à 600 MDH. En 2014, la région renoue avec la croissance et s’est spécialisée dans la culture du riz. Aujourd’hui, le ministère de l’Agriculture dispose d’une vision et de moyens pour développer cette filière. On peut parler de la création de la Fédération Nationale Interprofessionnelle du Riz (FNIR). Cette Fédération regroupe les différents intervenants professionnels  du secteur. Notamment avec le lancement d’un contrat-programme de 2015 à 2020, entre l’Etat et l’interprofession, pour la mise à niveau du secteur rizicole au Maroc avec un budget global de 270 MDH d’après L’Economiste.

En 2014, le rendement de riz avoisinait les 80 quintaux par ha. Ce chiffre dépasse celui enregistré dans les pays spécialisés dans la production agricole et dépasserait même la moyenne européenne. Toutes les conditions sont favorables pour obtenir de bons résultats: Le repiquage de plants très jeunes, Un espacement plus grand et l’assèchement régulier de la rizière, permettent d’accroître les rendements de 20 à 50% avec une économie allant jusqu’à 50% dans l’utilisation d’eau et des gains en matière d’engrais et de pesticides.

En 2014, La superficie cultivée s’élevait à 4.450 ha,  soit 89% de l’objectif fixé par le contrat-programme (qui vise 9.000 ha en 2020). La part de la région du Gharb s’établit à 75% de la production nationale. Grâce au contrat-programme, l’opportunité est offerte à cette filière de monter en gamme et en productivité d’après la même source.

Au Maroc, les sols hydromorphes ne supportent pas d’autres types de cultures. La superficie rizicole est d’environ 5.000 ha et est répartie dans le bassin inférieur du Sebou. Les rizières sont des agro-écosystèmes qui restent inondés quasiment en permanence durant la période culturale (fin avril à mi-septembre), et sont asséchés le restant de l’année. La culture du riz représente une source potentielle de nuisances envers l’environnement (traitements phyto-sanitaires, gestion de l’eau, etc.). La consommation de riz au Maroc ne dépasse pas les 2,2 kg par an et par habitant.

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