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L’Espagne et l’Italie demandent au Conseil des ministres de l’Union européenne, la protection de leur production de tomate contre les importations marocaines.
L’Espagne et l’Italie demandent au Conseil des ministres de l’Union européenne, la protection de leur production de tomate contre les importations marocaines. - photo:DR

L’Espagne et l’Italie s’allient contre la tomate marocaine

Une alliance Espagne et Italie contre la tomate marocaine.

L’Espagne et l’Italie demandent au Conseil des ministres de l’Union européenne, la protection de leur production de tomate contre les importations marocaines.

Le ministre de l’Agriculture de l’Italie, Maurizio Martina, a demandé au Conseil des ministres de l’Union européenne (UE), en plus de l’Espagne, une meilleure protection pour les producteurs de tomates dans l’Union européenne, face à la concurrence de la tomate marocaine.

« Nous demandons que la clause de sauvegarde soit activée, en vertu d’accords bilatéraux avec les pays d’Afrique du Nord, en se référant à l’accord avec le Maroc », affirme le ministre de l’agriculture italien.

A rappeler que la fédération espagnole des exportateurs de fruits et légumes (Fepex) a indiqué en janvier, devant la Commission Européenne que le Maroc ne respecte pas son Accord avec l’Union Européenne et que les concessions dans le secteur de la tomate ont pour objet de maintenir le niveau des exportations marocaines traditionnelles vers l’UE afin d’éviter les perturbations des marchés. La Fepex a jugé qu’au cours de la deuxième semaine de janvier, prés de 11 300 tonnes de tomate marocaines, soit 35% de plus par rapport à la même période de l’année 2015, ont inondé le marché européen.

Face a cette situation, Fepex a demandé à la Commission Européenne et au ministère espagnol de l’agriculture d’appliquer la mesure de protection prévue dans l’article 7 du Protocole de l’Accord de l’UE avec le Maroc. Face à cette situation, la Fepex demande d’appliquer les garanties du protocole d’accord entre l’UE et le Maroc. Selon ces garanties, si les produits marocains importés dans l’UE provoquent de graves perturbations ou entraînent des dommages dans le secteur de production, la commission peut prendre des mesures de protection nécessaires.

En outre, l’Italie a demandé une augmentation du prix de retrait, différencié par type de produit, qui pourra constituer une mesure temporaire visant à assurer une certaine stabilité par rapport à cette situation de déséquilibre, ayant également été affectée par la variabilité du climat.

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