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La FIFEL tire la sonnette d’alarme sur la TVA sur engrais

La FIFEL tire la sonnette d’alarme sur la TVA appliquée sur les intrants agricoles.

Dans un communiqué de presse, la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de production et d’exportation des Fruits et Légumes  (FIFEL) alerte les responsables sur les impacts négatifs de la TVA/engrais.

« Nous voudrions tirer la sonnette d’alarme et attirer l’attention des responsables des retombées négatives  de la TVA/engrais sur le secteur agricole en tant que tel » déclare M. Baalla Abdelfattah, vice-président de la fédération.

Autrement dit, les répercussions seront notables dans toute la chaîne du secteur avec l’alourdissement  du coût de production, la diminution des importations des fertilisants et donc la pénurie de ces engrais sur le marché, les répercussions sur la qualité de production et la baisse de compétitivité.

Ceci va tirer vers le bas le Label Maroc, résultat de plusieurs années de labeur que l’on s’apprête à voir tomber en ruines ainsi que tous les efforts du Plan Maroc Vert.

« Nous avions touché par d’innombrables écrits à ce sujet, aussi bien le Ministère de tutelle que celui de l’Economie et  des Finances   ainsi que la Direction Générale des Douanes », ajoute la même source. Valeurs d’aujourd’hui : Coups d’épée dans l’eau.

« Nous avons essayé d’insérer le dossier à la loi de finance 2018, mais en vain, nous avions également tenu une série de réunions explicatives avec les départements des Finances. Bref le dossier de la TVA sur intrants agricoles, malgré tout, n’a pas avancé d’un iota », dit-il.

Dans cette situation de désarroi et après une campagne désastreuse quant à sa conjoncture commerciale, aucune suite n’a été donnée aux doléances de la FIFEL.

Entre temps, les importateurs de fertilisants, faisant partie intégrante de la profession agricole sont censés régler la TVA qu’ils n’ont guère facturée, parfois de quatre années a posteriori.

Enfin, la fédération juge qu’il est impératif de suspendre et surseoir ces procédures impactant négativement le secteur agricole et d’asseoir une plate-forme d’entente afin de préserver le secteur d’une catastrophe imminente dans les meilleurs  délais possibles.

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