Cultures – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Sat, 23 Mar 2024 12:34:36 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png Cultures – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Le marché britannique privilégie les tomates marocaines https://www.agrimaroc.ma/marche-britannique-tomates-marocaines/ https://www.agrimaroc.ma/marche-britannique-tomates-marocaines/#respond Sat, 23 Mar 2024 12:05:45 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95655 Depuis maintenant trois années consécutives, le Maroc a pris le devant sur le marché britannique de la tomate, supplantant ainsi l’Espagne, qui devançait autrefois en tant que principal fournisseur.

Jusqu’en 2021, l’Espagne jouissait du statut de deuxième fournisseur de tomates pour le Royaume-Uni derrière les Pays-Bas. Cependant, cette année-là, le Maroc a détrôné l’Espagne, et depuis lors, l’écart entre les deux pays n’a cessé de s’agrandir. En 2024, le Maroc vendait 84 % de tomates de plus que l’Espagne sur le marché britannique, une augmentation significative par rapport à 2021 où l’écart était déjà de 67,42 % selon les données de COMTRADE.

Cette montée en puissance du Maroc s’illustre également par une comparaison sur une décennie. En 2014, l’Espagne dépassait le Maroc de 195,73 % en termes de volume de tomates vendues au Royaume-Uni. Toutefois, en 2023, cette différence s’est réduite de façon spectaculaire, avec le Maroc vendant 125,62 millions de kilos de tomates, soit 34,08 % du total, contre 67,93 millions de kilos vendus par l’Espagne.

Les chiffres révèlent une évolution significative dans les habitudes d’importation du Royaume-Uni en matière de tomates. Bien que le volume total d’importations ait légèrement diminué de -10,79 % entre 2014 et 2023, la valeur totale des importations a augmenté, passant de 513,08 millions d’euros en 2014 à 687 millions d’euros en 2023, avec un prix moyen par kilo qui a également augmenté, passant de 1,24 euros à 1,86 euros sur la même période.

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Les Pays-Bas conservent leur position de leader sur le marché britannique, avec une part de marché de 35,11 % en 2023, suivis de près par le Maroc avec 34,08 %. L’Espagne, qui occupait traditionnellement cette deuxième place, est désormais reléguée à la troisième position, avec une part de marché de 18,43 % en 2023.

Source : Hortoinfo
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Une première récolte de cannabis prometteuse avec 294 tonnes https://www.agrimaroc.ma/une-premiere-recolte-de-cannabis-prometteuse-avec-294-tonnes/ https://www.agrimaroc.ma/une-premiere-recolte-de-cannabis-prometteuse-avec-294-tonnes/#respond Fri, 22 Mar 2024 00:09:17 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95608 Le programme de légalisation du cannabis à des fins médicales et industrielles connait une bonne première récolte. Depuis la légalisation en 2021, le Maroc a franchi une étape décisive avec la mise en œuvre réussie de son programme de réglementation, orchestré par l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), inaugurée en 2022.

En 2023, le Maroc a produit pas moins de 294 tonnes de cannabis légal, une réalisation très intéressante pour cette première récolte supervisée par l’ANRAC dont le communiqué a été relayé par Independent.co.uk. Cette récolte historique a été le fruit du travail acharné de 32 coopératives, regroupant 430 agriculteurs, répartis sur une superficie totale de 277 hectares, principalement dans les régions du Rif, incluant les provinces d’Al Hoceima, Taounate et Chefchaouen. Les rendements, estimés entre 10 et 27 quintaux par hectare, ont été prometteurs, ouvrant ainsi la voie à une expansion future de l’industrie.

Forte de cette réussite, l’ANRAC a indiqué que plus de 1 500 agriculteurs, organisés en 130 coopératives, ont soumis des demandes de licences pour cultiver le cannabis en 2024. Ce chiffre témoigne de l’engagement croissant des acteurs locaux dans cette industrie naissante. Cette dynamique s’inscrit dans la vision à long terme de l’ANRAC, qui a annoncé en novembre dernier son intention d’élaborer un plan stratégique sur 10 ans visant à stimuler le développement de l’industrie locale du cannabis légal.

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Malgré ces progrès encourageants, le Maroc ne dispose actuellement que de deux unités légales de transformation de cannabis opérationnelles. Cette situation souligne la nécessité d’accélérer le développement des infrastructures de transformation pour répondre à la demande croissante de produits dérivés de cannabis.

L’expérience du Maroc met également en lumière le potentiel de croissance du marché légal du cannabis dans d’autres pays africains. Cependant, cette croissance est conditionnée par la mise en place de politiques publiques efficaces couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur, de la culture à la commercialisation des produits dérivés. Les réformes entreprises par le Royaume chérifien pourraient ainsi servir d’exemple pour d’autres pays africains, qui ont déjà franchi la phase de décriminalisation de la culture et/ou de la consommation de cannabis.

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Les marchés européens risquent de manquer de laitue https://www.agrimaroc.ma/les-marches-europeens-risquent-de-manquer-de-laitue/ https://www.agrimaroc.ma/les-marches-europeens-risquent-de-manquer-de-laitue/#respond Wed, 20 Mar 2024 11:04:46 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95587 Les étals des marchés européens pourraient bientôt témoigner d’une raréfaction de la laitue iceberg. En effet en proie à une chute drastique de son offre, notamment en ce qui concerne la production espagnole, les experts prédisent du secteur cette tendance prochainement.

Cette situation découle d’une conjonction de facteurs, principalement les températures inhabituellement élevées cet hiver et une sécheresse sévère qui sévit dans l’ensemble du pourtour méditerranéen.

« Nous sortons des mois de janvier et février avec trop de chaleur et un manque d’eau, ce qui a considérablement affecté la qualité de la laitue et a entraîné un taux élevé de destruction dans les champs » explique Javier Soto à Freshplaza. Ce témoignage direct du terrain révèle l’ampleur du défi auquel sont confrontés les producteurs.

La perspective à court terme est peu réjouissante : « L’offre de laitue iceberg espagnole diminue et devrait continuer à diminuer dans les semaines à venir, car les prévisions annoncent de nouvelles journées chaudes. Nous récoltons beaucoup moins de laitue et avec des tailles et poids minimums », précise-t-il. Cette situation ne semble pas s’améliorer à en croire Javier Soto, qui anticipe une fin hâtive de la saison de la laitue, créant ainsi un déficit de production notable avant le début des récoltes dans d’autres régions d’Europe.

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Les conséquences de cette baisse de l’offre ne tardent pas à se faire sentir sur le marché. Les prix de la laitue iceberg, tirés vers le haut par la rareté du produit, connaissent une hausse significative. Cependant, les acteurs de l’industrie restent prudents, soulignant que ces prix ne reflètent pas encore pleinement la réalité de la situation.

Cette crise met en lumière la vulnérabilité du secteur agricole face aux caprices du climat. Les producteurs espagnols, confrontés à des conditions météorologiques extrêmes, doivent maintenant naviguer dans des eaux incertaines, espérant que les récoltes futures seront plus clémentes. En attendant, les consommateurs pourraient bientôt ressentir les répercussions de cette crise sur leurs étals de fruits et légumes et sur les prix.

En savoir plus : Freshplaza
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L’Espagne accueillera 16 000 saisonnières marocaines pour la récolte en 2024 https://www.agrimaroc.ma/espagne-16-000-saisonnieres-marocaines-recolte-2024/ https://www.agrimaroc.ma/espagne-16-000-saisonnieres-marocaines-recolte-2024/#respond Mon, 18 Mar 2024 09:09:41 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95553 Dans le cadre d’une coopération bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, 16 000 marocaines, issues du milieu rural, ont été sélectionnées pour travailler temporairement dans le secteur agricole espagnol cette année. Depuis le début de l’année 2024, 10 000 femmes ont déjà rejoint l’Espagne pour la saison de récolte.

Les départs se sont effectués depuis le port de Tanger ville, sous la supervision du ministre marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Ces initiatives sont encadrées dans le cadre de la Stratégie nationale de mobilité professionnelle internationale (SNMPI), en vigueur depuis plusieurs années dans les relations entre les deux pays.

L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) a joué un rôle central dans la sélection et l’encadrement des femmes participantes. Des séances de sensibilisation ont été organisées pour informer les candidates sur les spécificités du travail, les clauses contractuelles et la réglementation en vigueur en Espagne. Les équipes de l’Anapec ont également soutenu les femmes dans les démarches administratives, y compris l’obtention des visas.

Outre le travail saisonnier, l’Anapec prévoit des mesures pour faciliter l’intégration économique des femmes à leur retour au Maroc, notamment via le Programme WAFIRA, qui vise à créer des opportunités génératrices de revenus.

Les destinations principales de ces travailleuses saisonnières seront les régions agricoles de Huelva, Albacete, Ségovie et Cantabrie, où elles exerceront leurs fonctions pendant des périodes allant de trois à neuf mois.

Comme chaque année l’Espagne est en manque criant de main d’œuvre et se tourne vers le Maroc qui dispose de compétences et d’expérience. En 2022 elles étaient déjà 15 000 à être accueillies.

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Tenue de la 13ème session du Conseil d’administration de l’ANDZOA https://www.agrimaroc.ma/tenue-de-la-13eme-session-du-conseil-administration-de-andzoa/ https://www.agrimaroc.ma/tenue-de-la-13eme-session-du-conseil-administration-de-andzoa/#respond Fri, 15 Mar 2024 09:09:53 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95534 La 13ème session du Conseil d’administration de l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) s’est tenue ce mercredi 13 mars à Rabat, sous la présidence du Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Mohammed Sadiki. La Directrice Générale de l’ANDZOA, Madame Latifa Yaakoubi, ainsi que les membres du conseil ont participé à cette réunion importante.

L’ordre du jour de cette session a porté sur plusieurs points, notamment la présentation des résultats et du bilan de la stratégie de développement des zones oasiennes et de l’arganier, ainsi que la validation des résultats financiers de l’exercice 2022. De plus, le conseil a examiné et validé le plan d’action à moyen terme (2024-2026) ainsi que le budget 2024.

Dans son allocution, le Ministre Sadiki a souligné l’engagement de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, envers le développement intégré du territoire national, mettant en lumière l’importance stratégique des zones oasiennes et de l’arganier. Il a également salué les efforts déployés par l’ANDZOA, en collaboration avec les divers ministères, institutions publiques, élus et société civile, pour améliorer les indicateurs sociaux et économiques dans ces régions fragiles mais cruciales pour le Royaume.

Les avancées réalisées dans les zones d’intervention de l’Agence sont remarquables, dépassant parfois les objectifs fixés dans le cadre de sa stratégie d’intervention. Des progrès significatifs ont été enregistrés, notamment une réduction notable du taux de pauvreté, une augmentation du PIB, la création d’emplois, et des améliorations dans l’accès à l’eau potable, à l’électricité, ainsi que dans les infrastructures routières et éducatives.

En mettant en avant ces réalisations, Madame Latifa Yaakoubi a souligné les défis à venir, notamment dans un contexte marqué par la sécheresse et le changement climatique. Pour répondre à ces défis, l’ANDZOA a présenté sa nouvelle stratégie de développement à l’horizon 2030, axée sur l’accroissement de la résilience face au changement climatique, l’amélioration du bien-être social des populations, et la diversification de l’économie des zones oasiennes et de l’arganier.

Les réalisations :

  • Une réduction notable du taux de pauvreté, passant de 13,4% en 2007 à 6,01% en 2022 ;
  • Des investissements publics totalisant plus de 125 milliards de DH entre 2012 et 2022 ;
  • Une augmentation du PIB des zones oasiennes et de l’arganier à environ 145 milliards de dirhams en 2021, soit une hausse de près de 49 milliards de dirhams depuis 2012 ;
  • La création de 123 871 emplois entre 2013 et 2022 dans la zone d’action de l’Agence ;
  • L’amélioration de l’accès à l’eau potable est passée de 79,74% en 2012 à 95,87% en 2022 ;
  • Le taux d’électrification rurale a été amélioré dans l’ensemble de la zone d’action, passant de 95,07% à 99,61% durant la période 2012-2022 ;
  • L’évolution du taux d’accessibilité des routes est passée de 72,19% en 2012 à 87,17% en 2022 ;
  • Le taux brut de scolarisation a connu une amélioration très significative entre 2012 et 2021 puisqu’il est passé de 90% à 98% pour le cycle primaire ; 65% à 92% pour le cycle secondaire collégial et 45% à 63% cycle secondaire qualifiant ;
  • Concernant les ressources hydriques, un effort considérable a été déployé par les différents acteurs concernés afin d’atténuer l’impact de la sécheresse et du changement climatique, à travers la construction des barrages, des seuils de recharge des nappes et autres ouvrages.
  • L’agence et ses partenaires ont également mobilisé près de 3,92 miliards de dirhams, dont 2,14 milliards de dirhams dans le cadre du partenariat, 1,19 milliards de dirhams dans le cadre du programme de développement rural et 596,1 millions de dirhams dans le cadre de la coopération internationale.

En clôture de la session, le Président du Conseil d’Administration, le Ministre Sadiki, a exprimé sa gratitude envers tous les partenaires de l’ANDZOA pour leur soutien et leurs initiatives. Il a appelé à poursuivre l’appui et l’accompagnement de l’Agence dans la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie, afin d’assurer un développement global et intégré de ces régions essentielles pour le Royaume.

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Les exportations de fraises surgelées du Maroc vers l’Australie progressent de 84 % ! https://www.agrimaroc.ma/les-exportations-de-fraises-surgelees-du-maroc-vers-laustralie-progressent-de-84/ https://www.agrimaroc.ma/les-exportations-de-fraises-surgelees-du-maroc-vers-laustralie-progressent-de-84/#respond Fri, 15 Mar 2024 08:00:04 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95526 Une tendance remarquable se dessine alors que les exportateurs marocains de fraises surgelées font face à la concurrence non seulement des producteurs locaux, mais également à des concurrents majeurs tels que la Chine, le Chili, où l’Egypte.

Au cours des cinq dernières années, les exportations de fraises surgelées du Maroc vers l’Australie ont bondi de 84 %, atteignant 850 tonnes. Ces performances impressionnantes ont valu au Maroc la quatrième place dans le classement des importations australiennes, derrière des poids lourds tels que la Chine, le Chili et la Belgique.

Pourtant, cette ascension n’a pas été sans conséquences pour d’autres acteurs du marché. Le Chili, bien que géographiquement proche de l’Australie, a vu sa part de marché diminuer de manière significative au cours de la même période, passant de 1 400 tonnes à 920 tonnes. Malgré cela, le pays a réussi à maintenir sa position de deuxième fournisseur de fraises surgelées de l’Australie.

La Chine, malgré une baisse de 30 % de ses exportations, demeure en tête du peloton. Ses exportateurs ont envoyé 2 000 tonnes de fraises surgelées en Australie en 2023, ce qui en fait toujours le fournisseur dominant, bien que ses volumes aient diminué.

Une surprise notable est venue de la Belgique, qui a grimpé jusqu’à la troisième place en 2023. Bien que plus éloignée géographiquement de l’Australie que le Maroc, la Belgique a connu une croissance spectaculaire de ses exportations, passant de seulement 5 tonnes en 2021 à 910 tonnes en 2023.

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Parmi les autres acteurs du marché, on retrouve des pays tels que le Pérou, les États-Unis, la Pologne et la France, qui, bien qu’ils ne figurent pas parmi les cinq principaux fournisseurs, ont ensemble exporté seulement 220 tonnes de fraises surgelées vers l’Australie en 2023.

Bien que l’Australie ne soit pas un leader mondial en matière d’importation de fraises surgelées, important généralement entre 5 000 et 6 000 tonnes chaque année, elle demeure un marché attractif. En revanche, dans le domaine des fraises fraîches, l’Australie est un exportateur net, expédiant 3 000 tonnes de fraises fraîches en 2023, contre seulement 22 tonnes importées.

Ces chiffres montrent que la bataille pour la suprématie sur le marché australien des fraises surgelées est en cours, avec le Maroc et l’Égypte en tête de peloton, défiant avec succès les fournisseurs traditionnels et élargissant ainsi leur influence dans un marché en évolution constante.

Plus d’informations : EastFruit
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Quel est le meilleur poivre du monde ? https://www.agrimaroc.ma/quel-est-le-meilleur-poivre-du-monde/ https://www.agrimaroc.ma/quel-est-le-meilleur-poivre-du-monde/#respond Thu, 14 Mar 2024 16:01:11 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95521 À la découverte du trésor gustatif et les défis de la domestication du poivre de Madagascar : le voatsiperifery, le meilleur poivre du monde.

Depuis quelques années, un poivre sauvage originaire de Madagascar, le voatsiperifery, fait parler de lui dans les cercles gastronomiques les plus exigeants. Réputé pour ses qualités gustatives exceptionnelles, ce poivre endémique de l’île ravit les papilles des connaisseurs du monde entier. Mais derrière cette épice se cache une histoire mêlant tradition, exploitation forestière et efforts de conservation.

Le voatsiperifery, avec son nom exotique et son goût unique, séduit les chefs étoilés. Contrairement aux poivres conventionnels, il offre une palette de saveurs plus subtiles, alliant des notes boisées, terreuses et fruitées sans la pointe de piquant habituelle. Découvert il y a une quinzaine d’années, ce joyau de la biodiversité malgache incarne parfaitement les richesses que recèlent les forêts naturelles de l’île.

Cependant, derrière cette success story gastronomique se cache une réalité plus sombre. La cueillette du voatsiperifery, effectuée dans les forêts reculées de Madagascar, est une tâche ardue et souvent destructrice pour l’écosystème. Face à la menace de surexploitation et de disparition de cette ressource précieuse, des programmes de recherche et de conservation ont été initiés par des institutions telles que le FOFIFA et le Cirad, en collaboration avec des cueilleurs locaux.

Ces initiatives visent à domestiquer la liane de voatsiperifery afin de préserver son habitat naturel tout en assurant sa pérennité. Les efforts de recherche portent sur la biologie de la plante, son aire de distribution ainsi que sur les moyens de cultiver cette épice de manière durable. Le but ultime est de transformer cette ressource sauvage en une culture rentable pour les communautés locales, tout en préservant la biodiversité unique de Madagascar.

Cependant, le chemin vers la domestication complète du voatsiperifery est semé d’embûches. Les pratiques de cueillette destructrices et la concurrence avec d’autres cultures lucratives, telles que la vanille et les fruits de la passion, représentent des défis majeurs. Pourtant, malgré ces obstacles, les premiers résultats sont encourageants, avec une augmentation significative de la densité de lianes de voatsiperifery dans certaines zones.

Ce récit épique de la domestication du meilleur poivre du monde nous rappelle l’importance de la préservation de la biodiversité et de la collaboration entre les acteurs locaux, les chercheurs et les institutions internationales. Le voatsiperifery incarne à lui seul le mariage harmonieux entre tradition culinaire, développement économique et respect de l’environnement. Dans un monde où les ressources naturelles sont de plus en plus menacées, cette histoire offre un rayon d’espoir pour un avenir où la gastronomie et la conservation vont de pair.

Pour en savoir plus : Cirad
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Costa Group établit un record mondial avec sa myrtille géante https://www.agrimaroc.ma/costa-group-etablit-un-record-mondial-avec-sa-myrtille-geante/ https://www.agrimaroc.ma/costa-group-etablit-un-record-mondial-avec-sa-myrtille-geante/#respond Wed, 13 Mar 2024 23:07:59 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95484 L’entreprise australienne de produits frais, Costa Group, a récemment fait son entrée dans le livre des records en développant et cultivant la myrtille la plus lourde du monde, selon le Guinness World Records officiel.

La myrtille en question a été récoltée le 13 novembre 2023, sur la ferme de baies de Costa à Corindi, dans le New South Wales, en Australie selon un communiqué.

Pesant 20,40 g et mesurant 39,31 mm, cette prouesse a été réalisée par Brad Hocking, Jessica Scalzo et Marie-France Courtois. Il s’agit d’une variété Eterna, issue du programme d’amélioration des variétés de Costa (VIP), qui accorde des licences pour les variétés de myrtilles développées par Costa dans des régions telles que les Amériques, le Maroc, la Chine et l’Afrique du Sud.

Le programme VIP de Costa a son siège à Corindi et fonctionne depuis plus de 25 ans, développant en moyenne une à deux nouvelles variétés de myrtilles à valeur commerciale mondiale chaque année.

Il utilise le vaste réseau de fermes de Costa dans des emplacements de latitude moyenne, de basse latitude et de faible refroidissement à mi-refroidissement pour sélectionner, évaluer et développer de nouvelles variétés adaptées à diverses conditions de croissance mondiales, répondant aux exigences des clients et des consommateurs pour des variétés de myrtilles premium.

George Jessett, responsable horticole chez Costa Berries International, a déclaré qu’il y avait une grande confiance et excitation autour des nouvelles variétés. « Nous cherchons toujours à développer de nouvelles variétés qui améliorent le standard actuel et répondent aux exigences changeantes des clients. Nous cherchons également à créer des variétés plus adaptables aux climats plus chauds, plus tolérantes à la sécheresse et offrant une meilleure résistance aux pressions des ravageurs et des maladies », a déclaré Jessett.

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Quelles sont les tendances du marché de la banane ? https://www.agrimaroc.ma/investir-tendances-banane/ https://www.agrimaroc.ma/investir-tendances-banane/#respond Wed, 13 Mar 2024 10:05:43 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95493 Les bananes pourraient bientôt gagner en valeur sur les marchés internationaux. Selon un expert en économie agricole du Forum mondial de la banane, les prix de ce fruit tropical pourraient connaître une hausse significative à l’échelle mondiale dans les prochaines années. Mais pourquoi cette augmentation et quelles pourraient être les implications pour les consommateurs ? Analysons les raisons de cette tendance et explorons les opportunités qu’elle offre aux agriculteurs.

Le climat comme facteur déterminant

Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les tempêtes maritimes, perturbent les chaînes d’approvisionnement et entraînent des pénuries temporaires, comme cela a été récemment observé au Royaume-Uni. Pascal Liu, économiste principal au Forum mondial de la banane, souligne selon Science et Vie que le changement climatique représente une « menace énorme pour le secteur bananier ». Les variations climatiques accroissent les risques de propagation des maladies, ce qui affecte la production de bananes dans diverses régions du monde.

Vulnérabilité aux maladies et pression sur les producteurs

Outre les défis climatiques, les bananes sont sensibles à des maladies telles que la Fusarium Wilt TR4, une infection fongique qui menace les plantations de bananes dans plusieurs régions. Cette maladie peut entraîner des pertes de récoltes importantes, augmentant ainsi les coûts de production. La variété de banane la plus consommée au monde, le Cavendish, est particulièrement touchée par ce champignon.

Lire aussi : Le Maroc produit de plus en plus de bananes avec près de 335.542 tonnes

Les producteurs de bananes doivent également faire face à des pressions économiques croissantes. La hausse des coûts des intrants agricoles, de l’énergie et du transport, combinée à des difficultés pour trouver une main-d’œuvre qualifiée, rend la production de bananes plus coûteuse. Ces facteurs pourraient se traduire par une augmentation des prix pour les consommateurs.

Des bananes à quels prix ?

Selon Pascal Liu, si l’offre de bananes ne parvient pas à augmenter de manière significative, les prix resteront élevés dans les années à venir. Il prévoit que « les prix des bananes resteront relativement élevés dans les années à venir » précise la même source. Cette perspective suggère que les consommateurs devront s’adapter à des prix plus élevés pour ce fruit de base.

Cette tendance à la hausse des prix offre des opportunités d’investissement pour les agriculteurs. En anticipant la demande croissante et en mettant en place des pratiques agricoles durables, les producteurs de bananes pourraient bénéficier de marges bénéficiaires plus élevées. De plus, des investissements dans la recherche et le développement de variétés résistantes aux maladies pourraient aider à sécuriser les récoltes et à stabiliser les prix à long terme.

Les dynamiques actuelles

Aujourd’hui la banane est principalement exportée depuis l’Amérique Latine et les Caraïbes. Les chiffres montrent que les exportateurs du continent sud-américain, s’accaparent la plus grande part du gâteau ces dernières années.

Et la tendance reste positive comme l’atteste l’illustration de la FAO ci-dessous. A contrario l’Afrique reste très en retard et connait une stagnation voir un recul de ses exportations.

Pourtant comme vu précédemment le potentiel est là et se matérialise concrètement avec cette courbe qui dessine la hausse constante ces dernières années, des importations de bananes dans l’UE.

Avec la hausse conjuguée de la demande et une production qui stagne, les prix devraient logiquement connaitre une constante positive, comme le soutient l’expert.

Rappelons qu’en 2020 le Maroc produisait 0,3% du total des bananes produites dans le monde. Le Royaume se positionne par ailleurs comme le 38e parmi les autres pays producteurs de banane. La production étant principalement destinée à la consommation locale. Le Maroc reste dépendant des importations notamment des Iles Canaries.

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Des perspectives d’approvisionnement plus stables pour les concombres marocains aux Pays-Bas et en Belgique https://www.agrimaroc.ma/des-perspectives-dapprovisionnement-plus-stables-pour-les-concombres-marocains-aux-pays-bas-et-en-belgique/ https://www.agrimaroc.ma/des-perspectives-dapprovisionnement-plus-stables-pour-les-concombres-marocains-aux-pays-bas-et-en-belgique/#respond Mon, 11 Mar 2024 10:05:26 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95475 Cet hiver a été le témoin d’une augmentation notable de l’utilisation de l’éclairage d’appoint dans les serres néerlandaises et belges, stimulée par une récente baisse des prix de l’énergie. Alors que les prix étaient en hausse au cours de la dernière partie de l’année 2023, dépassant la moyenne des cinq dernières années, une tendance à la baisse s’observe depuis le début de l’année 2024.

Durant l’hiver précédent, des pics de prix des concombres ont été enregistrés entre les semaines 5 et 10, suivis d’une forte chute avant de se redresser à l’approche de l’été. Les semaines difficiles sur le plan économique ont été attribuées à une offre importante en provenance du sud de l’Europe.

Le prix moyen des enchères au sein de la Fédération des Coopératives Horticoles Belges a atteint 42,7 centimes d’euro par pièce lors de la semaine 9 précise Freshplaza dans son Aperçu Mondial, une référence largement suivie, même aux Pays-Bas, en raison de la tendance croissante à la culture sous contrat.

Un commerçant belge souligne à la même source que ces dernières semaines, l’offre en provenance d’Espagne et du Maroc a été remarquable, bien que les volumes propres augmentent rapidement. Alors que la pression sur le marché a rendu les semaines précédentes difficiles, une amélioration a été constatée la semaine dernière. La production espagnole reste prédominante, et la transition de l’approvisionnement du sud vers l’ouest de l’Europe est encore en cours. Les prochaines semaines détermineront le rythme de cette transition en fonction des volumes disponibles au sud et des accords en vigueur.

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