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Argan: Une culture à forte valeur ajoutée en plein essor

L’argan est une culture à forte valeur ajoutée en plein essor.

Grâce à sa forte valeur ajoutée, l’argan a vu son chiffre d’affaires augmenter considérablement ces dernières années. Coup d’œil sur cette culture endémique du Maroc.

La culture de l’argan est endémique des régions du Sud. Alors qu’elle était peu valorisée il y a encore quelques années, l’argan occupe désormais une place de choix entre autres à cause de sa forte valeur ajoutée. Rappelons que l’huile d’argan est l’huile alimentaire la plus chère au monde. Dans les années 2000, le chiffre d’affaires de la filière ne dépassait pas un million de Dh tandis qu’il atteint maintenant 300 millions de Dh.

Exportations

Les exportations d’huile d’argan ont grimpé en flèche à la fois en termes de volume et de valeur. Au début des années 2000, environ 36 T étaient exportées pour un chiffre d’affaires de 935 000 Dh. Aujourd’hui, et plus précisément en 2016, le Maroc a exporté 1 387 T pour un revenu de 298,5 millions de Dh.

Contrat-programme

Les performances de la filière à l’export ont été possibles grâce aux moyens mis en œuvre à travers le contrat-programme. Celui-ci a permettra la réhabilitation de 200 000 ha d’arganeraie, la domestication de l’arganier, l’extension de sa culture en conduite moderne sur 5 000 hectares et la hausse de production d’huile à 10 000 T d’ici 2020.

Depuis l’établissement du contrat-programme en 2010, 101 487 ha ont déjà été réhabilité et 610 projets ont été mis en place grâce à un budget de 800 millions de Dh. Aujourd’hui, la filière argan compte 30 coopératives, 11 Groupements d’Intérêts Economiques (GIE) et 16 périmètres de production.

Plan Maroc Vert

Sous l’impulsion donnée par le Plan Maroc Vert, par les organisations professionnelles et par la communauté des chercheurs, une nouvelle perception de l’arganier qui affirme ses rôles multiples s’ajoute aux acquis précédents. L’effort consenti pour associer l’ensemble des acteurs concernés par la gestion et le devenir des arganeraies, d’une manière innovante et pragmatique, a permis de mettre en avant l’approche écosystémique. Outre les intérêts portés par les acteurs et le rôle environnemental de l’écosystème, l’émergence de la dimension agricole/fruitière via l’arganiculture va contribuer à modérer la pression exercée sur la forêt naturelle de l’arganier. A la lumière de ce qui précède et devant l’ampleur de la dégradation, du couvert végétal, des institutions locales, de la culture et du patrimoine, rapportée ici et là, la communauté scientifique est interpellée pour définir de nouvelles pistes de réflexion et privilégier des approches transdisciplinaires et multi-institutionnelles dans le cadre de programmes de recherche concertés.

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