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Aziz Akhannouch

Akhannouch s’exprime sur l’accord agricole avec l’UE

L’adoption de l’accord agricole avec l’UE, une confirmation de l’attachement de la partie européenne à un « accord stratégique, solide et équilibré » avec le Maroc (Akhannouch).

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch a affirmé, lundi à Rabat, que l’adoption de l’accord agricole avec l’Union européenne (UE) constitue une confirmation de l’attachement de la partie européenne à un « accord stratégique, solide et équilibré » avec le Maroc.

Répondant à une question centrale sur « l’accord agricole avec l’UE » à la Chambre des représentants, M. Akhannouch a affirmé que cet accord représente également une consécration positive des attentes des Marocains envers le premier partenaire économique, politique et social et vient couronner un long processus de négociations techniques et de concertations politiques, que ce soit avec les partenaires ou avec la population des provinces du sud, à travers leurs représentants légitimes démocratiquement élus.

Ce vote a permis de mettre fin « aux manœuvres ayant relativement perturbé l’avancement dans l’accord », tout en permettant de jeter la lumière sur le volet stratégique de cet accord pour la population et ses impacts positifs pour les deux parties, a souligné M. Akhannouch.

Lors des négociations, le point a été mis sur la protection de l’agriculture solidaire, essentielle pour améliorer le revenu des petits et moyens agriculteurs dans le monde rural, ainsi que sur l’amélioration des conditions d’accès aux marchés pour l’agriculture productive et concurrentielle, qui constitue l’un des piliers des exportations nationales, a noté le ministre.

Concernant les exportations, a-t-il expliqué, il a été convenu de libéraliser l’ensemble des produits agricoles, dont l’huile d’olive, exception faite de sept produits, dont les tomates et la clémentine, ainsi que certains légumes dont le quota à l’exportation a été sensiblement revu à la hausse.

Pour ce qui est des importations, les produits seront divisés en trois catégories, dont l’une concerne les produits qui seront directement libéralisés, dont les intrants et l’industrie agricole nécessaires à l’accompagnement de la production.

La deuxième catégorie comprend des produits qui seront libéralisés sur une période de cinq ans, en l’occurrence ceux pour lesquels le Maroc dispose d’un avantage concurrentiel net et qui ne représentent pas une menace pour le tissu productif, tels que les légumes surgelés et certains aliments de conserve, tandis que la troisième catégorie concerne les produits qui seront libéralisés sur une durée de dix ans, tels que le coton, le riz et le chocolat, à l’exception de 19 produits qui ne seront pas libéralisés avec la fixation de contingents tarifaires pour soutenir la compétitivité.

Concernant la pêche maritime, le ministre de l’Agriculture a précisé que les négociations entre le Maroc et l’UE avaient abouti à la signature, le 14 janvier dernier, de l’accord de pêche et de son protocole d’application qui entreront en vigueur après sa ratification finale par les parlements marocains et européens.

M. Akhannouch a, également, expliqué que ce protocole, qui s’étendra sur une durée de quatre ans, incluant les eaux territoriales marocaines le long de la façade atlantique, de Cap Spartel au nord jusqu’au Cap Blanc au sud du Royaume, soulignant que le nouveau protocole concerne les ressources en poissons inexploitées par la flotte nationale.

Ledit protocole, a-t-il précisé se distingue par son caractère sélectif des activités de pêche, en raison de l’effort de pêche limité, dans la mesure où la majorité des bateaux de pêche autorisés relèvent du secteur artisanal et ne dépassent pas annuellement 128 unités, contre 126 dans l’accord précédent, outre la répartition géographique de l’effort de pêche, le nombre limité d’espèces marines, le maintien des mêmes taux d’embarcations obligatoires dans les ports nationaux, l’augmentation des amendes et la revue à la hausse de l’employabilité directe et de l’indemnisation financière.

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