Grandes Cultures – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Mon, 26 Feb 2024 14:01:59 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png Grandes Cultures – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 À Rabat-Salé-Kénitra, plus de 90 % des cultures d’automne et d’hiver ont été semées https://www.agrimaroc.ma/a-rabat-sale-kenitra-plus-de-90-des-cultures-dautomne-et-dhiver-ont-ete-semees/ https://www.agrimaroc.ma/a-rabat-sale-kenitra-plus-de-90-des-cultures-dautomne-et-dhiver-ont-ete-semees/#respond Mon, 26 Feb 2024 14:01:52 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95259 Les récentes précipitations qui se sont abattues sur la région de Rabat-Salé-Kénitra laissent entrevoir un avenir plus prometteur pour la campagne agricole en cours (2023-2024). Selon un communiqué de la Direction régionale de l’Agriculture, ces pluies salvatrices auront un impact positif sur divers aspects de la production agricole, redonnant espoir aux agriculteurs de la région.

Nous vous en parlions ce vendredi 24 février sur AgriMaroc.ma, les pluies récentes feront du bien au secteur agricole. L’une des principales victoires à souligner est la contribution de ces précipitations au développement de la production végétale et animale. Les cultures qui en bénéficieront le plus sont les céréales d’automne, les légumineuses, les cultures agropastorales, les légumes d’hiver, la végétation pastorale et les arbres fruitiers, comme l’indique le communiqué de la Direction régionale de l’Agriculture de Rabat-Salé-Kénitra.

Plus de 92% du programme des céréales d’automne a été semé

Jusqu’au 23 février, la région a enregistré une moyenne de 156 mm de pluie, en légère baisse par rapport à l’année précédente qui affichait 190 mm à la même date. Cependant, malgré ce léger déficit, ces précipitations joueront un rôle crucial dans l’amélioration du taux de remplissage des barrages, garantissant une réserve d’eau suffisante pour les mois à venir.

La campagne agricole a connu des débuts difficiles avec un déficit hydrique initial. Néanmoins, d’importantes réalisations ont été enregistrées dans le programme des cultures d’automne et d’hiver. Plus de 92% du programme des céréales d’automne a été semé, avec 93% pour les légumineuses, 93% pour les cultures sucrières et 93% pour les cultures fourragères. Des chiffres encourageants qui témoignent de la résilience des agriculteurs face aux défis.

Les efforts se sont également concentrés sur des cultures spécifiques telles que le colza, les fruits rouges, les légumes d’hiver, notamment les pommes de terre, l’oignon, les carottes, les courgettes, les tomates et le melon, avec des taux de réalisation significatifs, comme l’a souligné la Direction régionale de l’Agriculture.

Le programme de développement des semis directs, vise à atteindre 60 000 hectares

Un autre aspect positif concerne le programme de développement des semis directs, qui vise à atteindre 60 000 hectares. À ce jour, environ 57% de ce programme ont été réalisés, couvrant les céréales, les légumineuses, les cultures fourragères et les oléagineux.

En ce qui concerne la santé du cheptel, la Direction rapporte des résultats satisfaisants. Les campagnes de vaccination ont été menées avec succès, couvrant un pourcentage élevé du cheptel bovin, ovin et caprin, ainsi que la protection des ruches d’abeilles contre la varroose.

Pour atténuer les effets de la hausse des prix des fourrages, la Direction a entrepris la distribution de quantités importantes d’orge subventionnée aux éleveurs d’ovins et de caprins, garantissant ainsi le bien-être du bétail.

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La France suspend l’importation de fruits et légumes traités au thiaclopride https://www.agrimaroc.ma/france-suspend-importation-de-fruits-et-legumes-traites-au-thiaclopride/ https://www.agrimaroc.ma/france-suspend-importation-de-fruits-et-legumes-traites-au-thiaclopride/#respond Mon, 26 Feb 2024 10:05:15 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95244 La France prend de nouvelles mesures en suspendant l’introduction, l’importation et la mise sur le marché de fruits et légumes frais traités avec le pesticide thiaclopride. Cette décision, annoncée par le ministère de l’Agriculture français, intervient en réponse à la demande des agriculteurs français de garantir la sécurité des produits sur le marché national.

L’insecticide thiaclopride, a été interdit en France en septembre 2018 et dans l’Union européenne en février 2021. Cependant, il continue d’être utilisé dans d’autres régions du monde, précise plusieurs médias en France. Cette situation suscite des inquiétudes quant à une possible distorsion de la concurrence, une préoccupation exprimée par les agriculteurs français.

La substance active thiaclopride appartient à la famille des néonicotinoïdes. Cette famille d’insecticides a été fortement critiquée pour ses effets néfastes sur la santé des abeilles et sur l’environnement en général. Le Premier ministre français a confirmé l’engagement du gouvernement à interdire la vente de produits traités au thiaclopride.

L’interdiction vise à protéger les consommateurs des effets nocifs de cette substance, qualifiée de cancérogène de catégorie 2, toxique pour la reproduction de catégorie 1B, et perturbateur endocrinien par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). En consommant des fruits et légumes frais traités au thiaclopride, les consommateurs s’exposent à des risques pour leur santé.

Abaisser les limites maximales de résidus (LMR)

La France a également appelé la Commission européenne à abaisser les limites maximales de résidus (LMR) de thiaclopride depuis son interdiction dans le pays souligne l’indépendant. En l’absence de mesures de l’Union européenne sur ce front, le gouvernement français a pris la décision, par arrêté ministériel du 23 février, de suspendre temporairement l’introduction, l’importation et la mise sur le marché national de fruits et légumes frais provenant de pays tiers traités au thiaclopride.

Lire aussi : La France déterminée au respect des nouvelles lois Egalim, pour une juste rémunération des agriculteurs

Valable pour une durée d’un an et levé dès que l’Union européenne adoptera des mesures abaissant les limites maximales de résidu cette mesure a été poussée par les agriculteurs français.

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Une saison agricole « exceptionnelle » à Casablanca-Settat https://www.agrimaroc.ma/saison-agricole-exceptionnelle-a-casablanca-settat-malgre-defis-faiblesse-precipitations/ https://www.agrimaroc.ma/saison-agricole-exceptionnelle-a-casablanca-settat-malgre-defis-faiblesse-precipitations/#respond Tue, 20 Feb 2024 08:10:21 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95163 La région de Casablanca-Settat se prépare à conclure une saison agricole 2023-2024 qualifiée d’ « exceptionnelle » par le directeur régional de l’agriculture, Hssain Rahaoui. Lors d’une réunion tenue à El Jadida par la Chambre régionale d’agriculture Casablanca-Settat, M. Rahaoui a souligné à la MAP que cette exceptionnalité est due en grande partie à la faiblesse des précipitations qui a marqué la région.

Au 15 février, la pluviométrie avait enregistré une baisse significative de 54 % par rapport à la moyenne annuelle d’une saison normale, totalisant seulement 104 mm, comparé à la saison agricole précédente qui avait enregistré 176 mm. Cette tendance est également en net recul par rapport à l’année précédente, avec une diminution de 41 %.

Hssain Rahaoui a mis en lumière la situation des ressources hydriques dans la région, notant la faiblesse du taux de remplissage des barrages Al Massira et El Hansali, ainsi que des nappes phréatiques. Face à cette réalité, des mesures ont été prises, notamment la mise en œuvre d’un programme de cultures irriguées par pompage privé. Il a également évoqué l’influence de la conjoncture internationale sur les prix et les coûts de production agricole.

Le directeur régional de l’agriculture a souligné l’importance de la mise en œuvre adéquate des mesures gouvernementales pour atténuer les conséquences de cette situation exceptionnelle. Ces mesures visent à soutenir les agriculteurs et à limiter les impacts sur les consommateurs, anticipant ainsi les défis économiques qui pourraient découler de cette saison agricole particulière.

Malgré les défis, l’optimisme persiste quant à la capacité du secteur agricole à s’adapter et à surmonter ces difficultés. Les autorités locales et les acteurs du secteur travaillent de concert pour minimiser les effets de la faiblesse des précipitations et assurer une stabilité dans l’approvisionnement alimentaire de la région. Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer l’évolution de la situation et la réussite des mesures mises en place pour soutenir l’agriculture de Casablanca-Settat.

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Soutien aux importateurs pour la constitution d’un stock de blé tendre https://www.agrimaroc.ma/soutien-aux-importateurs-pour-la-constitution-dun-stock-de-ble-tendre/ https://www.agrimaroc.ma/soutien-aux-importateurs-pour-la-constitution-dun-stock-de-ble-tendre/#respond Thu, 08 Feb 2024 11:04:26 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94844 Le Maroc, en quête de renforcer son approvisionnement en blé, se positionne comme le 3ème marché le plus important pour cette céréale en Afrique du Nord, juste derrière l’Égypte et l’Algérie. Ces cinq dernières années ont été marquées par une sécheresse persistante, affectant gravement la production céréalière du pays.

Récemment l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) a publié une circulaire le 31 janvier dernier, annonçant un mécanisme de soutien aux importateurs pour la constitution d’un stock de blé tendre. Ce dispositif est prévu pour être en vigueur du 1er février au 30 avril prochain.

Selon plusieurs médias de la place, le gouvernement entend octroyer une prime de stockage de 25 dirhams (environ 2,5 $) par tonne de blé, par quinzaine de jours. Cette prime sera destinée aux opérateurs céréaliers qui importent jusqu’à 10 millions de quintaux de blé (soit 1 million de tonnes) et qui les stockent dans leurs dépôts pour une durée minimale de trois mois.

Selon les déclarations de l’ONICL, ces 10 millions de quintaux seront attribués aux importateurs en fonction de leurs déclarations d’importation, suivant le principe du « premier venu, premier servi ». De plus, ces attributions seront plafonnées à 3 millions de quintaux par mois pour les mois de février et mars 2024, et à 4 millions de quintaux pour le mois d’avril 2024.

Cette mesure s’inscrit dans une série d’initiatives prises par les autorités marocaines pour reconstituer les stocks de blé du pays, durement touchés par des années de sécheresse ayant considérablement réduit la production céréalière. En novembre dernier, le gouvernement avait déjà annoncé son intention de subventionner l’importation de 2,5 millions de tonnes de blé entre janvier et avril 2024.

Selon les données de l’USDA, les achats de blé du Maroc devraient atteindre un total de 6,5 millions de tonnes d’ici la fin de la saison 2023/2024 en juin prochain, comparé à 5,7 millions de tonnes l’année précédente. Ces chiffres soulignent l’urgence et l’importance des mesures prises par le Maroc pour garantir la sécurité alimentaire face aux défis climatiques persistants.

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Privilégier les cultures plus résilientes à la sécheresse est une nécessité https://www.agrimaroc.ma/privilegier-les-cultures-plus-resilientes-a-la-secheresse-est-une-necessite/ https://www.agrimaroc.ma/privilegier-les-cultures-plus-resilientes-a-la-secheresse-est-une-necessite/#respond Tue, 16 Jan 2024 11:04:04 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94581 Crise hydrique au Maroc : L’agriculture en première ligne face aux changements climatiques.

Dans une récente interview accordée au quotidien « LeMatin« , le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts du Maroc, Mohammed Sadiki, a souligné les défis pressants auxquels fait face l’agriculture irriguée dans le pays, en raison de la priorisation des besoins en eau potable et des changements climatiques.

Bien que le début de la campagne agricole ait suscité des espoirs avec des pluies précoces, la situation hydrique actuelle s’avère difficile, selon M. Sadiki. La restriction de l’expansion des cultures gourmandes en eau, comme les agrumes, l’avocat et les pastèques, est confirmée. Le ministère a choisi de privilégier des plantations plus résilientes à la sécheresse, telles que le pistachier, le caroubier, l’amandier, l’arganier, le cactus, l’olivier, le palmier dattier et l’arganier.

Ces mesures sont prises dans le contexte d’une baisse significative des précipitations et des réserves en eau des barrages, accentuant les déficits dans les régions irriguées. M. Sadiki met en avant les efforts déployés par le département pour moderniser les réseaux d’irrigation et améliorer leur efficacité, soulignant toutefois que ces actions ne sont plus suffisantes face aux restrictions hydriques prolongées.

Le ministère a lancé un programme de suivi rapproché visant à rationaliser l’utilisation de l’eau dans les zones irriguées, avec une attention particulière portée à l’arboriculture et aux cultures pérennes. Face à la sécheresse persistante, des mesures proactives ont été prises, telles que la gestion de l’offre en eau, l’adaptation des programmes de culture, la mobilisation de ressources hydriques supplémentaires via des forages et des puits, ainsi que la modernisation des réseaux d’irrigation.

Le ministère affiche son engagement envers l’adaptation aux changements climatiques, avec des initiatives telles que la construction de nouveaux barrages, le recours à l’eau non conventionnelle (dessalement de l’eau de mer), la maîtrise de l’eau d’irrigation, et la promotion de la recherche sur des variétés résistantes à la sécheresse.

Le ministre a souligné l’importance d’un programme exceptionnel de 10 milliards de dirhams, en exécution des Hautes Orientations Royales, visant à atténuer les effets du déficit pluviométrique. Ce programme soutient les agriculteurs et éleveurs affectés, cherchant à protéger le patrimoine végétal et animal tout en assurant un approvisionnement régulier des marchés en produits agricoles à des prix abordables.

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Concernant le programme « Génération Green », le ministère a déjà atteint près de 85.000 hectares de cultures réalisées par semis direct, s’inscrivant dans l’objectif ambitieux de promouvoir l’agriculture biologique sur 100.000 hectares d’ici 2030, ainsi que la généralisation de la technique du semis direct pour atteindre 1 million d’hectares en 2030.

En parallèle, le gouvernement a lancé des programmes structurants, notamment les projets d’interconnexion entre bassins hydrauliques et la planification de nouveaux barrages, dans le but de faire face à la crise hydrique et d’assurer la durabilité de l’agriculture marocaine.

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Des projets d’irrigation à l’étude par le ministère de l’agriculture https://www.agrimaroc.ma/projets-irrigations-plusieurs-zones/ https://www.agrimaroc.ma/projets-irrigations-plusieurs-zones/#respond Wed, 06 Dec 2023 23:07:55 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=94073 Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a récemment dévoilé une série de projets ambitieux visant à moderniser et renforcer le secteur agricole au Maroc. Ces initiatives, tournées sur l’irrigation et la commercialisation des produits agricoles, s’inscrivent dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour répondre aux défis liés au stress hydrique et à la distribution des récoltes.

Sadiki a mis en lumière plusieurs projets d’irrigation, dont celui de la zone de Sidi Rahal, reliée à la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca. Cette initiative fournira de l’eau potable à la métropole tout en irriguant 8 000 hectares à Sidi Rahal. D’autres zones, telles que Tan-Tan, l’Oriental, Guelmim, Tiznit, Essaouira, Chichaoua, Oualidia, et Boujdour, bénéficieront également de projets d’irrigation, totalisant environ 70 000 hectares chacune.

Le ministre a souligné que le secteur agricole est confronté à un stress hydrique significatif, exacerbé par la demande croissante en eau et les conséquences du changement climatique. Dans le cadre de la stratégie « Génération Green » et du programme national d’approvisionnement en eau potable et irrigation 2020-2027, le ministère vise à irriguer 104 000 hectares par le dessalement de l’eau de mer.

Une étape importante dans cette stratégie est la mise en service de la première station de dessalement d’eau de mer dans la région de Souss-Massa, destinée à protéger la production de primeurs à Chtouka sur une superficie de 15 000 hectares. Opérationnelle depuis décembre 2022, cette station approvisionne le Grand Agadir en eau potable tout en irriguant la zone de production avec des plans d’extension prévus pour l’avenir.

Parallèlement, la commercialisation des produits agricoles reste un défi majeur pour assurer la durabilité du secteur. Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Mustapha Baitas, a souligné les efforts en cours pour améliorer la commercialisation sur le marché national. Il a néanmoins identifié des obstacles structurels, notamment des problèmes de gestion, un cadre juridique complexe, des infrastructures dégradées, et des normes d’hygiène et de qualité non respectées.

L’évaluation du « Plan Maroc Vert » a conduit à la nécessité de moderniser et développer les canaux de commercialisation. La stratégie « Génération Green 2020-2030 » vise à valoriser les produits agricoles et à améliorer leur qualité à travers des canaux de commercialisation modernes et efficaces.

Le ministre a annoncé un plan ambitieux de réforme des marchés de gros de fruits et légumes, visant à réduire leur nombre et à assurer une meilleure couverture nationale. Il a également souligné la construction de 12 nouveaux marchés de gros régionaux d’ici 2030, avec une attention particulière à la conformité aux normes de sécurité sanitaire.

Ces initiatives gouvernementales, dirigées par Sadiki, signalent un engagement fort en faveur du développement durable de l’agriculture au Maroc. L’irrigation innovante et la modernisation de la commercialisation créent des perspectives prometteuses pour un secteur agricole plus résilient et prospère.

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Les Etats-Unis veulent exporter davantage vers le Maroc https://www.agrimaroc.ma/les-etats-unis-veulent-exporter-davantage-vers-le-maroc/ https://www.agrimaroc.ma/les-etats-unis-veulent-exporter-davantage-vers-le-maroc/#respond Mon, 20 Nov 2023 06:00:15 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93839 Les États-Unis visent à stimuler leurs exportations agricoles en ciblant le marché marocain.

Le Secrétaire à l’Agriculture des États-Unis, Tom Vilsack, a annoncé aujourd’hui une initiative ambitieuse visant à accroître les exportations agricoles américaines en explorant de nouveaux marchés, dont le Maroc. La décision intervient dans un contexte où les exportations agroalimentaires des États-Unis ont connu une baisse, passant de 196,1 milliards de dollars en 2022 à 178,7 milliards de dollars en 2023. Le gouvernement américain s’efforce désormais de renverser cette tendance et d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les producteurs américains.

Tom Vilsack a souligné l’importance de la diversification des marchés pour maximiser les opportunités de croissance tout en atténuant les risques liés à la contraction des marchés et à la volatilité du marché mondial. « La diversification des marchés est un outil important pour maximiser les opportunités de croissance pour l’agriculture américaine, ainsi que pour couvrir le risque de contraction des marchés et la volatilité générale du marché mondial », a déclaré M. Vilsack selon des propos rapportés par l’Opinion.

Le Département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) a dévoilé un plan ambitieux comprenant six missions commerciales agricoles pour l’année 2024. Parmi ces missions, le Royaume du Maroc est une destination clé. Cette initiative vise à explorer de nouveaux horizons et à promouvoir les produits agricoles américains sur des marchés non traditionnels.

Outre les missions commerciales, le gouvernement américain ouvre également une période de consultation sur l’allocation de 1,3 milliard de dollars pour le nouveau programme régional de promotion agricole. Cette démarche démontre l’engagement des États-Unis à promouvoir les possibilités d’exportation et à rendre les produits agricoles américains accessibles à un large éventail de consommateurs dans le monde entier indique la même source.

Les chiffres actuels montrent une régression des exportations agricoles américaines à 178,7 milliards de dollars pour l’exercice 2023. Les projections pour l’exercice 2024 indiquent une poursuite de cette tendance, avec une estimation de 172 milliards de dollars. Pour inverser cette trajectoire, l’USDA a prévu des missions commerciales en 2024 dans des pays tels que le Maroc, la Corée du Sud, l’Inde, le Canada, la Colombie et le Vietnam.

Tom Vilsack a précisé que les règlements relatifs au nouveau programme de commerce régional seront publiés ce vendredi, suivi d’une période de consultation de 30 jours. Cette démarche transparente vise à recueillir les avis et les contributions des acteurs de l’industrie agricole afin de garantir l’efficacité et la pertinence du programme.

Cette initiative des États-Unis pour augmenter leurs exportations agricoles témoigne de leur engagement à s’adapter aux évolutions du marché mondial. La recherche de nouveaux marchés tels que le Maroc démontre une vision stratégique visant à diversifier les partenariats commerciaux et à stimuler la croissance de l’agriculture américaine dans un contexte économique en constante évolution.

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La Russie débute la livraison de céréales gratuites vers l’Afrique https://www.agrimaroc.ma/russie-livraison-cereales-gratuites-afrique/ https://www.agrimaroc.ma/russie-livraison-cereales-gratuites-afrique/#respond Fri, 17 Nov 2023 17:00:18 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93828

La Russie a concrétisé son engagement en lançant des livraisons de céréales gratuites à des pays africains, débutant par la Somalie et le Burkina Faso, conformément à la promesse du président Vladimir Poutine.

Dmitry Patrushev, ministre russe de l’Agriculture, a annoncé que deux navires, chacun transportant 25 000 tonnes de blé, sont en route vers ces destinations, avec des plans pour envoyer d’autres cargaisons vers la République centrafricaine, le Zimbabwe, le Mali et l’Érythrée d’ici la fin de l’année. Cette initiative, saluée comme un geste significatif dans la lutte contre la faim en Afrique, renforce également les liens entre la Russie et les nations africaines, soulignant l’importance de la coopération internationale face aux défis humanitaires.

Alors que les navires se dirigent vers leur destination, l’attention se tourne vers l’impact potentiel de cette assistance alimentaire sur les populations vulnérables. La Russie, en assumant un rôle de leadership dans cette initiative, envoie un message fort sur la nécessité de la solidarité mondiale pour surmonter les défis humanitaires. Cependant, la vigilance demeure cruciale pour évaluer l’efficacité à long terme de cette initiative et son influence réelle sur le terrain.

L’article complet sur Agriculture au Sénégal

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Irrigation : L’AMIAG alerte sur les difficultés du secteur, quelles pistes explorer ? https://www.agrimaroc.ma/irrigation-maroc-intelligence-internationalisation/ https://www.agrimaroc.ma/irrigation-maroc-intelligence-internationalisation/#respond Tue, 14 Nov 2023 06:00:36 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93764 Le Maroc comme beaucoup d’autres pays de la région, se trouve confronté à l’un des défis les plus pressants de notre époque : le stress hydrique. Ce phénomène, accentué par le changement climatique, a des répercussions dramatiques sur le secteur agricole et ses industries. Cette problématique prend une ampleur inquiétante, comme en témoigne la situation actuelle du marché de l’irrigation au Maroc.

Les données de l’Association marocaine de l’irrigation par aspersion et goutte à goutte (AMIAG) révèlent une baisse significative de près de 30 % du marché de l’irrigation cette année. La principale cause de cette crise réside dans la pénurie d’eau qui frappe le pays. En effet, en 2022, le Maroc a enregistré son année la plus chaude, aggravant la situation déjà préoccupante due à une sécheresse persistante depuis quatre ans. Cette conjonction de facteurs a entraîné un déficit pluviométrique de 27 %, mettant les réservoirs et les nappes phréatiques à des niveaux critiques.

La crise hydrique a déclenché une contraction sans précédent des activités industrielles, notamment dans le secteur agricole. Les mesures publiques visant à rationner l’eau consommée par l’agriculture et à privilégier l’eau potable ont accentué la pression sur l’industrie de l’irrigation. Selon les informations relayées par Medias24, la dotation allouée aux grands périmètres irrigués à partir des barrages pour l’année 2022/2023 a représenté seulement 17 % du volume prévu dans les documents de planification, soit 900 millions de mètres cubes sur les 5,3 milliards initialement envisagés.

Face à cette crise, des restrictions draconiennes ont été mises en place. L’obtention d’autorisations est désormais impérative pour les projets agricoles nécessitant des pompes à eau. Dans certaines régions, comme Marrakech, ces autorisations ne sont plus délivrées, entraînant l’arrêt d’activité de plus de 200 sociétés. Une situation similaire prévaut dans la région de Berrechid-Settat, souligne l’AMIAG.

Conscient de l’urgence de la situation, le gouvernement a annoncé en juillet dernier son intention d’irriguer certaines zones agricoles du pays avec de l’eau de mer dessalée. Cette initiative vise à pallier le manque criant de ressources en eau douce. Cependant, la mise en œuvre de cette mesure nécessitera une planification minutieuse et des investissements conséquents.

L’intégration croissante de nouvelles technologies dans le domaine de l’irrigation intelligente, grâce aux avancées constantes en matière de capteurs, d’Internet des objets (IoT) et d’autres innovations, laisse entrevoir des perspectives positives pour les acteurs qui sauront se réinventer et mieux valoriser la ressource eau. En effet, les capteurs intelligents sont désormais capables de mesurer avec une précision sans précédent les besoins en eau des cultures, ces dispositifs sophistiqués fournissent des données en temps réel sur l’humidité du sol, les conditions météorologiques locales et d’autres paramètres essentiels. Cette information précieuse permet aux agriculteurs de prendre des décisions éclairées concernant le moment optimal pour irriguer, réduisant ainsi le gaspillage d’eau et favorisant une utilisation plus efficace des ressources. On assiste probablement donc à une diversification de l’irrigation avec une activité complémentaire qui devrait offrir des solutions aux agriculteurs pour produire plus et avec moins d’eau.

Enfin il est à souligner que pour les entreprises marocaines de nombreuses opportunités existent en Afrique, quand le marché national est assez mature comme c’est le cas au Maroc, il peut être pertinent d’aller chercher de la croissance dans d’autres pays. Le meilleur exemple, étant la CMGP CAS  qui a fait le choix de se déployer au Sénégal, en Côte d’Ivoire ou au Ghana ces dernières années, ouvrant ainsi la voie vers de nouveaux marchés disposant de grands potentiels.

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Qui sera le premier importateur mondial de blé en 2023/2024 ? https://www.agrimaroc.ma/premier-importateur-mondial-ble-2023-2024/ https://www.agrimaroc.ma/premier-importateur-mondial-ble-2023-2024/#respond Mon, 13 Nov 2023 13:02:25 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=93751 La Chine devrait rester en tête des importateurs mondiaux de blé en 2023/2024, selon le Département américain de l’agriculture.

Dans ses prévisions de novembre sur le marché céréalier, le Département américain de l’agriculture (USDA) anticipe que la Chine maintiendra sa position de premier acheteur mondial de blé au cours de la période 2023/2024.

Les données publiées le 9 novembre révèlent que les importations chinoises devraient atteindre 12,5 millions de tonnes, dépassant ainsi celles de l’Égypte, qui avait cédé son titre l’année précédente avec 11,5 millions de tonnes.

Cette prévision souligne la prédominance continue de la Chine sur le marché mondial du blé et la consolidation de sa position en tant qu’acteur clé dans le secteur céréalier. Les chiffres projetés indiquent une augmentation des importations chinoises par rapport à l’année précédente, mettant en évidence la demande soutenue de blé dans le pays asiatique.

Cette évolution dans les tendances d’importation reflète également les dynamiques changeantes du commerce mondial des céréales et souligne l’importance croissante de la Chine en tant qu’acteur majeur dans le paysage agricole mondial. Alors que l’Égypte avait occupé la première place des importateurs mondiaux de blé il y a un an, la Chine reprend désormais la tête, démontrant sa capacité à influencer les flux commerciaux mondiaux dans le secteur agricole.

Il sera intéressant de suivre de près l’évolution de ces projections au cours de la période à venir, car elles fournissent un aperçu crucial des tendances du marché céréalier mondial et de la dynamique concurrentielle entre les grandes puissances économiques.

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