Actu internationales – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma Agriculture Maroc Mon, 18 Mar 2024 10:25:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.agrimaroc.ma/wp-content/uploads/cropped-AGRI-MAROC-FAV-Icon-08-1-32x32.png Actu internationales – AgriMaroc.ma https://www.agrimaroc.ma 32 32 Etude : Des nématodes super résistants aux environnement les plus extrêmes ! https://www.agrimaroc.ma/nematodes-super-resistants-extremes/ https://www.agrimaroc.ma/nematodes-super-resistants-extremes/#respond Mon, 18 Mar 2024 10:23:38 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95557 Depuis la tragédie nucléaire de Tchernobyl en 1986, la région est devenue synonyme de destruction et de danger. Mais une découverte récente suggère que la nature peut parfois résister même aux défis les plus extrêmes.

Des scientifiques ont trouvé des preuves étonnantes selon lesquelles les nématodes vivant à proximité de la zone de catastrophe nucléaire la plus célèbre au monde ont développé une capacité extraordinaire : l’immunité aux radiations.

Selon une étude, des chercheurs se sont rendus sur le site de Tchernobyl pour étudier les nématodes, de minuscules vers dotés d’une constitution génétique simple mais remarquablement adaptable. Collectant ces vers à partir de diverses sources telles que le sol contaminé et les débris végétaux, les scientifiques ont évalué les niveaux de rayonnement dans la région. Les résultats ont été surprenants. Les niveaux de rayonnement variaient de ceux que l’on trouve couramment dans les grandes villes à des niveaux équivalents à ceux de l’espace. Pourtant, malgré cette exposition intense, les vers semblaient prospérer.

De retour à l’Université de New York, les chercheurs ont entrepris des analyses plus poussées sur ces spécimens. Le Dr Sophia Tintor, auteure principale de l’étude, a partagé selon The Independant  : « Tchernobyl a été une tragédie d’une ampleur incompréhensible, mais nous n’avons toujours pas une grande compréhension des effets de la catastrophe sur les populations locales. Le changement environnemental soudain a-t-il sélectionné des espèces, ou même des individus au sein d’une espèce, qui sont naturellement plus résistants aux rayonnements ionisants? »

Depuis près de 40 ans, malgré la présence persistante des radiations, la vie continue dans la région ukrainienne. Les chercheurs ont constaté que les animaux vivant dans la zone d’exclusion de Tchernobyl sont génétiquement différents de leurs congénères ailleurs. Matthew Rockman, professeur de biologie à l’Université de New York, a souligné selon la même source : « Ces vers vivent partout, et ils vivent rapidement, ils traversent donc des dizaines de générations d’évolution pendant qu’un vertébré typique est encore en train de mettre ses chaussures. »

Les vers sont des organismes résilients, capables de résister à des conditions extrêmes

Les analyses génétiques ont révélé que, malgré les niveaux élevés de rayonnement, le génome des vers semblait préservé, sans dommage apparent. Cela a conduit à une enquête plus poussée, où 20 vers génétiquement différents ont été testés pour détecter les dommages causés à leur ADN, afin de déterminer s’ils possédaient une capacité inhabituelle à protéger et à réparer leur matériel génétique.

Le Dr Tintor a précisé que cette découverte n’implique pas que Tchernobyl soit sans danger, mais suggère plutôt que les vers sont des organismes résilients, capables de résister à des conditions extrêmes. Elle a ajouté que ces résultats pourraient fournir des indices précieux pour comprendre les variations naturelles et les mécanismes d’adaptation des espèces face à des catastrophes environnementales.

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L’Espagne accueillera 16 000 saisonnières marocaines pour la récolte en 2024 https://www.agrimaroc.ma/espagne-16-000-saisonnieres-marocaines-recolte-2024/ https://www.agrimaroc.ma/espagne-16-000-saisonnieres-marocaines-recolte-2024/#respond Mon, 18 Mar 2024 09:09:41 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95553 Dans le cadre d’une coopération bilatérale entre le Maroc et l’Espagne, 16 000 marocaines, issues du milieu rural, ont été sélectionnées pour travailler temporairement dans le secteur agricole espagnol cette année. Depuis le début de l’année 2024, 10 000 femmes ont déjà rejoint l’Espagne pour la saison de récolte.

Les départs se sont effectués depuis le port de Tanger ville, sous la supervision du ministre marocain de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Ces initiatives sont encadrées dans le cadre de la Stratégie nationale de mobilité professionnelle internationale (SNMPI), en vigueur depuis plusieurs années dans les relations entre les deux pays.

L’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) a joué un rôle central dans la sélection et l’encadrement des femmes participantes. Des séances de sensibilisation ont été organisées pour informer les candidates sur les spécificités du travail, les clauses contractuelles et la réglementation en vigueur en Espagne. Les équipes de l’Anapec ont également soutenu les femmes dans les démarches administratives, y compris l’obtention des visas.

Outre le travail saisonnier, l’Anapec prévoit des mesures pour faciliter l’intégration économique des femmes à leur retour au Maroc, notamment via le Programme WAFIRA, qui vise à créer des opportunités génératrices de revenus.

Les destinations principales de ces travailleuses saisonnières seront les régions agricoles de Huelva, Albacete, Ségovie et Cantabrie, où elles exerceront leurs fonctions pendant des périodes allant de trois à neuf mois.

Comme chaque année l’Espagne est en manque criant de main d’œuvre et se tourne vers le Maroc qui dispose de compétences et d’expérience. En 2022 elles étaient déjà 15 000 à être accueillies.

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Les exportations de fraises surgelées du Maroc vers l’Australie progressent de 84 % ! https://www.agrimaroc.ma/les-exportations-de-fraises-surgelees-du-maroc-vers-laustralie-progressent-de-84/ https://www.agrimaroc.ma/les-exportations-de-fraises-surgelees-du-maroc-vers-laustralie-progressent-de-84/#respond Fri, 15 Mar 2024 08:00:04 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95526 Une tendance remarquable se dessine alors que les exportateurs marocains de fraises surgelées font face à la concurrence non seulement des producteurs locaux, mais également à des concurrents majeurs tels que la Chine, le Chili, où l’Egypte.

Au cours des cinq dernières années, les exportations de fraises surgelées du Maroc vers l’Australie ont bondi de 84 %, atteignant 850 tonnes. Ces performances impressionnantes ont valu au Maroc la quatrième place dans le classement des importations australiennes, derrière des poids lourds tels que la Chine, le Chili et la Belgique.

Pourtant, cette ascension n’a pas été sans conséquences pour d’autres acteurs du marché. Le Chili, bien que géographiquement proche de l’Australie, a vu sa part de marché diminuer de manière significative au cours de la même période, passant de 1 400 tonnes à 920 tonnes. Malgré cela, le pays a réussi à maintenir sa position de deuxième fournisseur de fraises surgelées de l’Australie.

La Chine, malgré une baisse de 30 % de ses exportations, demeure en tête du peloton. Ses exportateurs ont envoyé 2 000 tonnes de fraises surgelées en Australie en 2023, ce qui en fait toujours le fournisseur dominant, bien que ses volumes aient diminué.

Une surprise notable est venue de la Belgique, qui a grimpé jusqu’à la troisième place en 2023. Bien que plus éloignée géographiquement de l’Australie que le Maroc, la Belgique a connu une croissance spectaculaire de ses exportations, passant de seulement 5 tonnes en 2021 à 910 tonnes en 2023.

Lire aussi : AGF Freezers : Les meilleurs avantages logistiques du Moyen-Orient et de l’Afrique !

Parmi les autres acteurs du marché, on retrouve des pays tels que le Pérou, les États-Unis, la Pologne et la France, qui, bien qu’ils ne figurent pas parmi les cinq principaux fournisseurs, ont ensemble exporté seulement 220 tonnes de fraises surgelées vers l’Australie en 2023.

Bien que l’Australie ne soit pas un leader mondial en matière d’importation de fraises surgelées, important généralement entre 5 000 et 6 000 tonnes chaque année, elle demeure un marché attractif. En revanche, dans le domaine des fraises fraîches, l’Australie est un exportateur net, expédiant 3 000 tonnes de fraises fraîches en 2023, contre seulement 22 tonnes importées.

Ces chiffres montrent que la bataille pour la suprématie sur le marché australien des fraises surgelées est en cours, avec le Maroc et l’Égypte en tête de peloton, défiant avec succès les fournisseurs traditionnels et élargissant ainsi leur influence dans un marché en évolution constante.

Plus d’informations : EastFruit
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Quel est le meilleur poivre du monde ? https://www.agrimaroc.ma/quel-est-le-meilleur-poivre-du-monde/ https://www.agrimaroc.ma/quel-est-le-meilleur-poivre-du-monde/#respond Thu, 14 Mar 2024 16:01:11 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95521 À la découverte du trésor gustatif et les défis de la domestication du poivre de Madagascar : le voatsiperifery, le meilleur poivre du monde.

Depuis quelques années, un poivre sauvage originaire de Madagascar, le voatsiperifery, fait parler de lui dans les cercles gastronomiques les plus exigeants. Réputé pour ses qualités gustatives exceptionnelles, ce poivre endémique de l’île ravit les papilles des connaisseurs du monde entier. Mais derrière cette épice se cache une histoire mêlant tradition, exploitation forestière et efforts de conservation.

Le voatsiperifery, avec son nom exotique et son goût unique, séduit les chefs étoilés. Contrairement aux poivres conventionnels, il offre une palette de saveurs plus subtiles, alliant des notes boisées, terreuses et fruitées sans la pointe de piquant habituelle. Découvert il y a une quinzaine d’années, ce joyau de la biodiversité malgache incarne parfaitement les richesses que recèlent les forêts naturelles de l’île.

Cependant, derrière cette success story gastronomique se cache une réalité plus sombre. La cueillette du voatsiperifery, effectuée dans les forêts reculées de Madagascar, est une tâche ardue et souvent destructrice pour l’écosystème. Face à la menace de surexploitation et de disparition de cette ressource précieuse, des programmes de recherche et de conservation ont été initiés par des institutions telles que le FOFIFA et le Cirad, en collaboration avec des cueilleurs locaux.

Ces initiatives visent à domestiquer la liane de voatsiperifery afin de préserver son habitat naturel tout en assurant sa pérennité. Les efforts de recherche portent sur la biologie de la plante, son aire de distribution ainsi que sur les moyens de cultiver cette épice de manière durable. Le but ultime est de transformer cette ressource sauvage en une culture rentable pour les communautés locales, tout en préservant la biodiversité unique de Madagascar.

Cependant, le chemin vers la domestication complète du voatsiperifery est semé d’embûches. Les pratiques de cueillette destructrices et la concurrence avec d’autres cultures lucratives, telles que la vanille et les fruits de la passion, représentent des défis majeurs. Pourtant, malgré ces obstacles, les premiers résultats sont encourageants, avec une augmentation significative de la densité de lianes de voatsiperifery dans certaines zones.

Ce récit épique de la domestication du meilleur poivre du monde nous rappelle l’importance de la préservation de la biodiversité et de la collaboration entre les acteurs locaux, les chercheurs et les institutions internationales. Le voatsiperifery incarne à lui seul le mariage harmonieux entre tradition culinaire, développement économique et respect de l’environnement. Dans un monde où les ressources naturelles sont de plus en plus menacées, cette histoire offre un rayon d’espoir pour un avenir où la gastronomie et la conservation vont de pair.

Pour en savoir plus : Cirad
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Costa Group établit un record mondial avec sa myrtille géante https://www.agrimaroc.ma/costa-group-etablit-un-record-mondial-avec-sa-myrtille-geante/ https://www.agrimaroc.ma/costa-group-etablit-un-record-mondial-avec-sa-myrtille-geante/#respond Wed, 13 Mar 2024 23:07:59 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95484 L’entreprise australienne de produits frais, Costa Group, a récemment fait son entrée dans le livre des records en développant et cultivant la myrtille la plus lourde du monde, selon le Guinness World Records officiel.

La myrtille en question a été récoltée le 13 novembre 2023, sur la ferme de baies de Costa à Corindi, dans le New South Wales, en Australie selon un communiqué.

Pesant 20,40 g et mesurant 39,31 mm, cette prouesse a été réalisée par Brad Hocking, Jessica Scalzo et Marie-France Courtois. Il s’agit d’une variété Eterna, issue du programme d’amélioration des variétés de Costa (VIP), qui accorde des licences pour les variétés de myrtilles développées par Costa dans des régions telles que les Amériques, le Maroc, la Chine et l’Afrique du Sud.

Le programme VIP de Costa a son siège à Corindi et fonctionne depuis plus de 25 ans, développant en moyenne une à deux nouvelles variétés de myrtilles à valeur commerciale mondiale chaque année.

Il utilise le vaste réseau de fermes de Costa dans des emplacements de latitude moyenne, de basse latitude et de faible refroidissement à mi-refroidissement pour sélectionner, évaluer et développer de nouvelles variétés adaptées à diverses conditions de croissance mondiales, répondant aux exigences des clients et des consommateurs pour des variétés de myrtilles premium.

George Jessett, responsable horticole chez Costa Berries International, a déclaré qu’il y avait une grande confiance et excitation autour des nouvelles variétés. « Nous cherchons toujours à développer de nouvelles variétés qui améliorent le standard actuel et répondent aux exigences changeantes des clients. Nous cherchons également à créer des variétés plus adaptables aux climats plus chauds, plus tolérantes à la sécheresse et offrant une meilleure résistance aux pressions des ravageurs et des maladies », a déclaré Jessett.

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Quelles sont les tendances du marché de la banane ? https://www.agrimaroc.ma/investir-tendances-banane/ https://www.agrimaroc.ma/investir-tendances-banane/#respond Wed, 13 Mar 2024 10:05:43 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95493 Les bananes pourraient bientôt gagner en valeur sur les marchés internationaux. Selon un expert en économie agricole du Forum mondial de la banane, les prix de ce fruit tropical pourraient connaître une hausse significative à l’échelle mondiale dans les prochaines années. Mais pourquoi cette augmentation et quelles pourraient être les implications pour les consommateurs ? Analysons les raisons de cette tendance et explorons les opportunités qu’elle offre aux agriculteurs.

Le climat comme facteur déterminant

Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les tempêtes maritimes, perturbent les chaînes d’approvisionnement et entraînent des pénuries temporaires, comme cela a été récemment observé au Royaume-Uni. Pascal Liu, économiste principal au Forum mondial de la banane, souligne selon Science et Vie que le changement climatique représente une « menace énorme pour le secteur bananier ». Les variations climatiques accroissent les risques de propagation des maladies, ce qui affecte la production de bananes dans diverses régions du monde.

Vulnérabilité aux maladies et pression sur les producteurs

Outre les défis climatiques, les bananes sont sensibles à des maladies telles que la Fusarium Wilt TR4, une infection fongique qui menace les plantations de bananes dans plusieurs régions. Cette maladie peut entraîner des pertes de récoltes importantes, augmentant ainsi les coûts de production. La variété de banane la plus consommée au monde, le Cavendish, est particulièrement touchée par ce champignon.

Lire aussi : Le Maroc produit de plus en plus de bananes avec près de 335.542 tonnes

Les producteurs de bananes doivent également faire face à des pressions économiques croissantes. La hausse des coûts des intrants agricoles, de l’énergie et du transport, combinée à des difficultés pour trouver une main-d’œuvre qualifiée, rend la production de bananes plus coûteuse. Ces facteurs pourraient se traduire par une augmentation des prix pour les consommateurs.

Des bananes à quels prix ?

Selon Pascal Liu, si l’offre de bananes ne parvient pas à augmenter de manière significative, les prix resteront élevés dans les années à venir. Il prévoit que « les prix des bananes resteront relativement élevés dans les années à venir » précise la même source. Cette perspective suggère que les consommateurs devront s’adapter à des prix plus élevés pour ce fruit de base.

Cette tendance à la hausse des prix offre des opportunités d’investissement pour les agriculteurs. En anticipant la demande croissante et en mettant en place des pratiques agricoles durables, les producteurs de bananes pourraient bénéficier de marges bénéficiaires plus élevées. De plus, des investissements dans la recherche et le développement de variétés résistantes aux maladies pourraient aider à sécuriser les récoltes et à stabiliser les prix à long terme.

Les dynamiques actuelles

Aujourd’hui la banane est principalement exportée depuis l’Amérique Latine et les Caraïbes. Les chiffres montrent que les exportateurs du continent sud-américain, s’accaparent la plus grande part du gâteau ces dernières années.

Et la tendance reste positive comme l’atteste l’illustration de la FAO ci-dessous. A contrario l’Afrique reste très en retard et connait une stagnation voir un recul de ses exportations.

Pourtant comme vu précédemment le potentiel est là et se matérialise concrètement avec cette courbe qui dessine la hausse constante ces dernières années, des importations de bananes dans l’UE.

Avec la hausse conjuguée de la demande et une production qui stagne, les prix devraient logiquement connaitre une constante positive, comme le soutient l’expert.

Rappelons qu’en 2020 le Maroc produisait 0,3% du total des bananes produites dans le monde. Le Royaume se positionne par ailleurs comme le 38e parmi les autres pays producteurs de banane. La production étant principalement destinée à la consommation locale. Le Maroc reste dépendant des importations notamment des Iles Canaries.

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Les exportations agricoles du Nigeria ont plus que doublé en 2023 https://www.agrimaroc.ma/les-exportations-agricoles-du-nigeria-ont-plus-que-double-en-2023/ https://www.agrimaroc.ma/les-exportations-agricoles-du-nigeria-ont-plus-que-double-en-2023/#respond Wed, 13 Mar 2024 09:09:54 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95490 Les exportations agricoles du Nigeria ont connu une ascension spectaculaire en 2023, avec des recettes dépassant les attentes. Les données révèlent que ces ventes sur le marché international ont généré un impressionnant 1,24 trillion de nairas au cours de l’année écoulée, marquant ainsi un doublement par rapport à l’année précédente. Cette performance remarquable est attribuée en grande partie à la forte dévaluation de la monnaie nationale, le naira, qui a joué un rôle crucial dans l’augmentation de la valeur des exportations.

Un nouvel acteur africain s’impose en terme de production agricole sur le continent. Le Nigéria vient de doubler ses exportations et continue sa progression poussé notamment par la dévaluation de sa monnaie.

Parmi les produits phares qui ont contribué à cette croissance impressionnante, on retrouve notamment les fèves de cacao, les graines de sésame, le soja, l’anacarde et les fleurs coupées. Ces produits ont enregistré une hausse significative de leurs recettes, stimulant ainsi l’économie agricole du Nigeria.

La dévaluation du naira a été un catalyseur majeur dans cette augmentation des exportations. En rendant les produits nigérians plus compétitifs sur le marché international, cette dévaluation a incité les exportateurs à explorer de nouveaux marchés et à augmenter leurs activités commerciales. Cette stratégie s’est avérée payante, avec des retombées positives pour l’économie nationale.

Les fèves de cacao nigérianes ont notamment bénéficié de cette dynamique. Reconnues pour leur qualité supérieure, elles ont séduit de nouveaux acheteurs sur les marchés mondiaux, renforçant ainsi la position du Nigeria en tant que fournisseur majeur de cacao de qualité.

De même, les graines de sésame, le soja, l’anacarde et les fleurs coupées ont également joué un rôle prépondérant dans cette expansion des exportations. Ces produits, prisés pour leur qualité et leur variété, ont trouvé un écho favorable auprès des acheteurs internationaux, stimulant ainsi la demande et les recettes d’exportation.

Cependant, malgré cette réussite, des défis persistent pour le secteur agricole du Nigeria. Des questions telles que l’infrastructure insuffisante, les problèmes de logistique et les fluctuations des prix sur le marché mondial continuent de peser sur la croissance à long terme de ce secteur vital.

Néanmoins, les résultats impressionnants des exportations agricoles en 2023 témoignent du potentiel énorme du Nigeria en tant que joueur majeur sur la scène agricole mondiale. Avec une gestion efficace des défis actuels et un soutien continu du gouvernement, le Nigeria est bien placé pour consolider sa position et pour réaliser de nouvelles avancées dans le domaine des exportations agricoles dans les années à venir.

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Des perspectives d’approvisionnement plus stables pour les concombres marocains aux Pays-Bas et en Belgique https://www.agrimaroc.ma/des-perspectives-dapprovisionnement-plus-stables-pour-les-concombres-marocains-aux-pays-bas-et-en-belgique/ https://www.agrimaroc.ma/des-perspectives-dapprovisionnement-plus-stables-pour-les-concombres-marocains-aux-pays-bas-et-en-belgique/#respond Mon, 11 Mar 2024 10:05:26 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95475 Cet hiver a été le témoin d’une augmentation notable de l’utilisation de l’éclairage d’appoint dans les serres néerlandaises et belges, stimulée par une récente baisse des prix de l’énergie. Alors que les prix étaient en hausse au cours de la dernière partie de l’année 2023, dépassant la moyenne des cinq dernières années, une tendance à la baisse s’observe depuis le début de l’année 2024.

Durant l’hiver précédent, des pics de prix des concombres ont été enregistrés entre les semaines 5 et 10, suivis d’une forte chute avant de se redresser à l’approche de l’été. Les semaines difficiles sur le plan économique ont été attribuées à une offre importante en provenance du sud de l’Europe.

Le prix moyen des enchères au sein de la Fédération des Coopératives Horticoles Belges a atteint 42,7 centimes d’euro par pièce lors de la semaine 9 précise Freshplaza dans son Aperçu Mondial, une référence largement suivie, même aux Pays-Bas, en raison de la tendance croissante à la culture sous contrat.

Un commerçant belge souligne à la même source que ces dernières semaines, l’offre en provenance d’Espagne et du Maroc a été remarquable, bien que les volumes propres augmentent rapidement. Alors que la pression sur le marché a rendu les semaines précédentes difficiles, une amélioration a été constatée la semaine dernière. La production espagnole reste prédominante, et la transition de l’approvisionnement du sud vers l’ouest de l’Europe est encore en cours. Les prochaines semaines détermineront le rythme de cette transition en fonction des volumes disponibles au sud et des accords en vigueur.

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FERMA : Un projet pour renforcer l’adaptation des femmes aux changements climatiques https://www.agrimaroc.ma/ferma-un-projet-pour-renforcer-ladaptation-des-femmes-aux-changements-climatiques/ https://www.agrimaroc.ma/ferma-un-projet-pour-renforcer-ladaptation-des-femmes-aux-changements-climatiques/#respond Fri, 08 Mar 2024 09:51:01 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95459 Le projet Femmes Résilientes au Moyen Atlas (FERMA), fruit de la coopération entre le gouvernement Marocain et son homologue Canadien, a été conçu comme une réponse novatrice aux enjeux environnementaux et socio-économiques de la région du Parc National de Khénifra (PNKh), dans le Moyen Atlas.

Déployé il y a un an, ce projet est mené par SOCODEVI au Maroc, en partenariat avec l’Agence Nationale des Eaux et Forêts du Maroc avec le soutien financier du Gouvernement du Canada. S’inscrivant dans le cadre de la stratégie forêts 2020-2030 du Maroc, le projet FERMA s’attelle à renforcer l’adaptation des femmes aux changements climatiques dans le PNKh et à promouvoir des opportunités innovantes et inclusives pour leur autonomisation économiques.

À l’occasion de la journée internationale des femmes, nous organisons, aujourd’hui le 7 mars à la Chambre de Commerce d’industrie et de Services à Khénifra, un évènement d’information sur le projet FERMA. Sous le thème « Renforcer l’autonomisation des Femmes face aux changements climatiques », cet évènement a réuni des actrices et acteurs clés de la région et au niveau national, des personnes représentantes de coopératives et d’organisations locales et à portée nationale, des femmes inspirantes de la région ainsi que des personnes et entités expertes en environnement et développement durable.

Lors de cet évènement d’information, le projet s’est dévoilé dans toute sa clarté, engageant ainsi toutes les parties prenantes à relever les défis de l’adaptation aux changements climatiques et à se mobiliser pour l’autonomisation économique des femmes. C’était l’occasion de mener une réflexion approfondie en organisant des séances interactives pour échanger sur l’impact des changements climatiques sur la situation socio-économique des femmes et sur leur rôle crucial dans la gestion durable des ressources naturelles.

Le projet FERMA cible directement 2650 personnes, dont 1500 femmes, en particulier les membres de 25 organisations (coopératives et associations) ainsi que 1000 hommes et jeunes hommes du Parc National de Khénifra couvrant trois régions : Beni Mellal-Khénifra, Drâa-Tafilalet, Fes-Meknes. Il travaille également avec les coopératives forestières et d’élevage, majoritairement masculines, dont les pratiques menacent la biodiversité des écosystèmes protégés. De plus environ 150 personnes membres des organisations et institutions débiteurs d’obligations et détentrices de responsabilités bénificieront également du projet. Dans le cadre de la sensibilisation, de la mobilisation et de la diffusion des Solutions fondées sur la Nature (SfN), le projet FERMA touchera environ 20000 personnes dans les 13 communes d’intervention.

Les composantes du projet comprennent le développement des solutions fondées sur la nature pour la conservation et la valorisation de la biodiversité, l’appui aux coopératives féminines et la valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux, ainsi que la promotion de la gouvernance participative et le renforcement des capacités.

Le résultat ultime du projet est l’adaptation accrue des femmes, notamment des jeunes femmes et leurs communautés, aux changements climatiques (CC) dans la région du Parc national de Khénifra (PNKh), dans le Moyen Atlas, au Maroc.

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L’export de fruits et légumes au Canada en croissance constante https://www.agrimaroc.ma/export-de-fruits-et-legumes-au-canada-en-croissance-constante/ https://www.agrimaroc.ma/export-de-fruits-et-legumes-au-canada-en-croissance-constante/#respond Thu, 07 Mar 2024 08:00:15 +0000 https://www.agrimaroc.ma/?p=95436 Le Maroc continue de marquer des points sur la scène internationale des exportations de fruits et légumes, enregistrant une croissance importante de ses exportations vers le marché canadien pour la quatrième année consécutive.

Entre 2018 et 2023, les exportations marocaines de fruits et légumes vers le Canada ont connu une croissance soutenue, avec une augmentation de 14% en termes de volume et de 33% en termes de valeur. Les chiffres de l’année dernière sont particulièrement révélateurs, avec près de 94 000 tonnes de produits frais, congelés et séchés expédiés pour une valeur de 95 millions de dollars.

Il y a quatre ans, le Maroc avait envoyé 56 000 tonnes, totalisant une valeur de 30 millions de dollars

Comparativement, il y a quatre ans, le Maroc avait envoyé 56 000 tonnes, totalisant une valeur de 30 millions de dollars. Cette ascension spectaculaire est une preuve de plus des efforts considérables réalisés par la profession à l’export. Les chiffres de l’année précédente démontrent une croissance continue, avec une augmentation de 15% en volume et de 20% en valeur par rapport à l’année précédente. Les exportateurs marocains ont véritablement consolidé leur position sur le marché canadien.

Au cœur de cette expansion remarquable, les mandarines se sont imposées comme chef de file, représentant 83% du tonnage total des exportations marocaines vers le Canada. Les oranges ont suivi avec 12%, tandis que le reste du contingent comprenait des produits tels que des fruits et légumes surgelés, des myrtilles fraîches, des citrons et des pamplemousses.

La croissance des mandarines a été le principal moteur de l’augmentation globale des exportations. Avec une hausse de 29%, les exportations de mandarines ont atteint une impressionnante quantité de 78 000 tonnes. En revanche, les ventes d’oranges et de fraises surgelées ont enregistré des baisses de respectivement 11 000 tonnes et 5,1 000 tonnes alors que la congélation de la fraise progresse significativement au Maroc. Malgré cela, les livraisons de myrtilles marocaines en 2023 ont connu une augmentation, bien que leur impact sur le chiffre d’exportation global soit modéré.

Le Canada, l’un des pays les plus grands consommateurs mondiaux de fruits et légumes, a joué un rôle clé dans cette success-story marocaine. Classé neuvième et douzième respectivement pour les importations de mandarines et d’oranges à l’échelle mondiale, le pays se positionne également comme le cinquième plus grand acheteur de fraises de jardin surgelées et de bleuets frais.

Lire aussi : Interview : Mourade El Hassouni, le spécialiste de la congélation alimentaire

Le Maroc s’affirme comme un acteur majeur sur le marché canadien des agrumes, fournissant environ un tiers de toutes les mandarines consommées dans le pays. Bien que les exportateurs marocains aient atteint la quatrième place dans le segment des oranges, leur part de marché reste modeste, avoisinant les 7%. Dans le domaine des fraises surgelées, le Maroc occupe actuellement la cinquième position parmi les fournisseurs du marché canadien.

Cette tendance ascendante ne fait que renforcer la position du Maroc en tant que joueur de premier plan sur le marché international des fruits et légumes, soulignant la qualité, la diversité et la compétitivité de ses produits sur la scène mondiale.

Avec EastFruit
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